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mardi 28 octobre 2014

Du refroidissement des centrales nucléaires au temps d’Ebola



L’actuelle épidémie d’Ebola a un potentiel exponentiel inouï de redoublement des cas en moins d’un mois capable d’emporter la moitié de l’humanité par contagion en bien moins de 2 ans maintenant[1],  et l’autre moitié, que certains clament immunisée par nature, emportée par les effets secondaires sur les industries atomiques de la décimation de leur personnel. Les centrales atomiques ont, souvenons-nous en, besoin d’être refroidies en permanence et de personnes en bonne santé capables d’assurer cette tâche sous peine d’exploser. 

Il est inutile de se boucher les yeux en tombant dans le piège d’une contre-information décervelée qui se fait complice objective de la propagation de l’épidémie, qui endort les esprits les convainquant que la cure secrète est disponible, que cet amas croissant de cadavres infectieux n’est qu’une longue campagne publicitaire pour une vaccination de masse au grand profit des big-pharma, qu’il ne s’agit que d’une dépopulation bactériologique ciblée au tiers monde afin d’alléger au bénéfice de tous la pression démographique ou qu’une propagation incontrôlée est impossible sous nos latitudes industrialisées. Mettons à terme à la pensée magique et revenons sur terre.

Nous, animaux, sommes sur le bord d’un précipice inimaginable qui pourrait nous happer tous d’ici quelques mois. La forte croissance exponentielle de la propagation virale n’est hélas pas une vue alarmiste de l’esprit mais une donnée empirique objective et personne ne sait si ce virus a un seuil naturel d’arrêt ni ne sait du reste pourquoi diable il devrait en avoir un.  Personne ne sait si cet affable virus tranquille qui va bien moins vite que la grippe saisonnière épargnera, par grâce du dieu Isis, le refroidissement des centrales atomiques en épargnant les si indispensables agents de maintenance.  Ebola contre l’atome de la paix fait en effet l’effet d’une guerre totale. Nous préfèrerions, si ce n’est trop prétendre, avoir à l’éviter.

Restons dès lors vigilants face à sa débordante expansion, saluons haut et fort le courage, l'humanisme et l'abnégation de tous ceux qui combattent ce fléau et entre temps réclamons des comptes, entre autre, à une OMS grassement rétribuée pour son incompétence. Qui sont ces crétins diplômés d’Hippocrate qui ont ignoré la nature exponentielle de la propagation d’Ebola pourtant manifeste en avril déjà et ont moqué l’alerte mathématique et médicale ? Qui sont ceux qui ont objectivement retardé l’intervention, mettant en péril l’humanité entière ? Qu’ils soient sans délai promus sous les tropiques à tâter de suite du virus de près. Atchoum !


[1]  Si l’on place 1 euro dans une banque qui double notre capital chaque mois au bout de 33 mois nous aurons plus de 8,5 milliards d’euro sur notre compte (2 à la puissance 33). Il en va exactement de même avec cette épidémie à ceci près qu’elle double plus vite, pour l’heure.

lundi 8 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l’uranium 238.



Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.

Le facteur de dose officiel par inhalation de l’uranium 238 est de 7,30E-6 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption de 1 Bq est une valeur intégrée qui comptabilise l'ensemble des désintégrations qui auront lieu en 50 ans suite à l'incorporation de la masse radioactive qui engendre cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi une somme de désintégrations nucléaires et non pas une seule et unique désintégration comme c'est par contre le cas pour les facteurs de dose externe.

Pour connaître la dose “officielle” absorbée par une seule et unique désintégration il incombe de diviser ce coefficient par le nombre d'émissions probables qui surviendront en 50 ans de résidence interne. Compte dûment tenu du fait que ce résidu insoluble des armes est en partie éliminé par voie biologique avec une période de 5 ans et qu'au bout du compte seulement une fraction de ce qui est entré dans le corps y restera, la masse d’U238 résiduelle désintègrera 227,26 millions de fois dans l’organisme en 50 années. (1 Bq/4,396E-9 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-4,396E-9  λe)) = 227,26 millions. Autrement dit incorporer 1 Bq de cet élément c'est se voir soumis à terme à 227,26 millions d’agressions ionisantes qui, d’après la science régnante et ignorante, conduisent à une valeur absorbée totale de 7,30E-6 Sv. Si donc 227,26 millions d'émissions valent 7,30E-6 Sv c'est alors que 1 désintégration vaut 7,30E-6/2,273E8 = 3,21E-14 Sv. 

Cette valeur établie de 3,21E-14 Sv par désintégration α de l’U238 a-t-elle un fondement physique objectif et irréfutable ? Pour répondre à cette question il suffit de se demander quelle masse de chair est nécessaire pour absorber une si faible dose alors que l'énergie moyenne de la particule alpha de l’U238  est de 4,184 MeV et que sa trajectoire dans l'organisme ne va au delà de 50 micron, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 523,6 nanogrammes et de 50 micron de rayon

La solution de ce questionnement est mathématiquement simple (A/x = C, A/C = x) mais le résultat qui en ressort est physiquement dément sans que “les savants” ne s’en offusquent, n’en perçoivent l’infernal danger. Il faut une masse de chair de 208,68 kg pour diluer une telle énergie en une si faible dose. (4,1840 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(3,212E-14 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 208,68 kg. Le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation est lui de (2,09E5 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 36,80 cm. Le rayonnement calculé va autrement dit 7359 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. Une si énorme masse pour absorber une seule désintégration alpha à savoir une dose ionisante si faible par désintégration est à l'évidence physiquement impossible. Un tel facteur de dose interne est sans fondement objectif et grossièrement archi-faux. Il n’est là que pour dénier, diminuer et tuer. Prétendre assurer la radioprotection des soldats et des civils avec ces faux calculs nucléaires est un crime contre l’humanité. Il sera puni de cancer. Sans procès et sans appel.

PS. A pur titre illustratif demandons-nous maintenant ce que vaudrait ce facteur de 7,3E-6 Sv/Bq  s’il exprimait la dose délivrée par une seule et unique désintégration alpha de l’U238 ? Serait-il lui au moins rationnel et physiquement compatible avec le rayon d’action du rayonnement ? Nenni,  le dénominateur est ici également encore trop grand et la dose est pour autant ici également artificiellement réduite. La masse corporelle irradiée est en effet, dans ce calcul, de 918,24 µgr au lieu de 523,6 ngr (4,184 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(7,300E-6 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 918,24 µgr, à savoir que cette masse irradiée est 1754 fois plus volumineuse que ne l'est la masse réellement atteinte… et la particule alpha pénètre pour autant les tissus sur une mirabolante distance de  603,0 μ ((0,00091824 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 0,0603 cm soit 603,0 μ), à savoir que la particule apha irait 12,1 fois plus loin qu'elle ne peut physiquement aller… L’irrationalité réglemente notre “radioprotection”. This is the end.

Invisible War - Depleted Uranium and the politics of radiation

Situation pulmonaire mondiale future.

2 BILLION Dementia Patients? Medical Establishment Shocked by At-Risk Numbers on the Horizon

Horrors of war: US, UK depleted uranium munitions continue to ‘cause birth defects in Iraq’

lundi 14 mai 2012

La psychose hallucinatoire chronique post-Fukushima.



La conviction délirante et inébranlable en l’innocuité des effluents précipités dans l’environnement au cours des activités nucléaires et en particulier au cours des catastrophes nucléaires constitue un trouble psychiatrique majeur de la personnalité moderne. Cette démence est très répandue dans le milieu des médias, de la politique et de certaines sectes savantes. Elle se caractérise par des hallucinations inhibitrices qui affectent la perception complète du réel en gommant certains des aspects de celui-ci à la conscience du malade. Totalement incapable de revoir ses propres conceptions en fonctions des données objectives fournies par le réel, le patient est animé d’une conviction suicidaire larvée qui en modifie la conduite sociale. Afin de refouler l’intime angoisse de mort qui le tenaille du fait de l’immanquable contamination interne qu’il pressent avoir subi, très justement d’ailleurs, le patient adopte volontiers une attitude mégalomaniaque de “faiseur d’opinion” qui a les faveurs des malthusiens. Atteint de logorrhée celui-ci s’exalte à mystifier autrui pour le détourner de son instinct de survie. En quête perpétuelle de persuasion coercitive il entraîne la dépendance des personnes naïves et non informées avec des conséquences irréparables pour leur santé.

Traitement recommandé: long séjour thérapeutique à Fukushima.

dimanche 18 octobre 2009

Projection hypothétique pour une déposition surfacique de 100% des débris atomiques des explosions atmosphériques de fission.

En 2009 il reste encore en activité environ 29,7 millions de Curie (1) des explosions atomiques atmosphériques de fission. Selon Hardy, Krey, & Volchok, Global Inventory and Distribution of Fallout Plutonium, Nature, 1973, environ 327000 Ci de Pu239-240 se sont déposés au sol. Ces 3,27E5 Ci de Pu239-240 (12,1 PBq) représentent donc aujourd'hui 1,1% de l'activité résiduelle globale des explosions atmosphériques de fission. (3,27E5/29,7E6 = 1,1%.) Si ces 29,7 millions de Curie résiduels étaient entièrement retombés au sol chaque m2 devrait, selon l'hémisphère de déposition, contenir en moyenne les Bq indiqués dans les deux tableaux ci-dessous. (Il suffit de diviser les Bq/m2 du Pu239-240 observés par Hardy & all. par 1,1% pour obtenir la valeur hypothétique par m2 d’un dépôt complet des débris atomiques.) Nous mettons au défi quiconque de démontrer, Geiger à la main, que les dépositions surfaciques sont aussi importantes que cela sur notre planète. Nous mettons autrement dit quiconque au défi de prouver qu’il n’y a quasiment plus de résidus atomiques en l’air.


NB. Ces projections de dépôt pour un fallout hypothétique au sol de 100% sont basées sur les valeurs et les distributions par latitude des dépôts de Pu239-240 avancées par Hardy & all. Nous admettrons ici que l’ensemble des résidus sont retombés dans les mêmes proportions que le Pu239-240. En outre nous soulignerons que selon ces auteurs l'hémisphère Nord a reçu 72,78% des dépôts de Pu239-240 et l'hémisphère Sud 21,28%.




Paolo Scampa, Président de l’AIPRI.


1 Pour calculer l'activité résiduelle nous nous sommes appuyés sur les 180 Mt officiellement documentés par l'Unscear. Or de l'aveu de l'Unscear, qui n'a pas encore complété à ce jour sa documentation, c'est au moins 190 Mt de fission qui ont été réalisés. Il est pour cela probable que l'activité résiduelle effective dépasse les 31 millions de Curie.



Hardy, Krey, & Volchok, Global Inventory and Distribution of Fallout Plutonium, Nature, 1973. http://www.davistownmuseum.org/cbm/RadxPlutonium.html