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vendredi 7 juin 2024

Malsains sans frontières.

 

Malsains sans frontières.

 

Selon les normes internationales il faut une retombée de 15 Ci/km2 de césium 137 pour engendrer une zone interdite. C’est dix fois plus qu’il n’en faut car il y a danger mortel dès 1,5 Ci/km2. Afin d’assurer une radioprotection des populations réellement soucieuse de la vie, ce seuil devrait être divisé au moins par 10. 

Bafouant toute rigueur physique et morale, il se fixe volontairement haut et écarte des dépôts assurément nocifs pour ne vouloir que d’une seule zone interdite continue et non plusieurs éparpillées au hasard des retombées chaotiques. Les effluents prolongés des centrales éventrées provoquent plusieurs zones interdites éloignées les unes des autres et non une seule idéalement couchée autour de l’épicentre.

Ce seuil assassin aux mailles trop lâches sème pourtant la mort lente et continue de mettre en danger des millions de personnes dans l’indifférence générale. Pourra-t-on jamais compter sur un sursaut d’orgueil scientifique ou un regain d’instinct de conservation ? Pourra-t-on voir enfin un jour éclore un propice amendement restrictif si ce n’est un définitif moratoire atomique ? Nous faut-il au contraire nous résigner à la prochaine et sûrement proche catastrophe ?

****

Toute émanation gamma s’élevant trop intense des sols suscite bien évidemment par elle-même une zone interdite inhabitable de plus ou moins longue durée selon la période des radioéléments impliqués. L'activité « interdite » qui marque la tragique entrée d’un territoire dans la zone d’exclusion est toutefois essentiellement établie en regard des risques de contamination interne que la pollution radioactive des sols comporte. C'est leur radiotoxicité par inhalation et ingestion qui rend compte des seuils critiques assignés aux plutoniums, à l’américium et au strontium. L’activité « interdite » pour chacun de ces éléments « durables » prédominants dans le carburant nucléaire convoque un débit de dose gamma qui ne dépasse pas 7 µSv/an pour le plus agressif d’entre eux, le Sr90 avec ces 3,5 Ci « interdits »/km2. Le Cs137, autre élément majeur en cas d’effluence catastrophique, fait là cependant exception. Son activité « interdite » scandaleusement élevée de 555 KBq/m2 (15 Ci/km2) avoisine les 10 mSv/an rien que par rayonnement gamma... Sans compter là l’immanquable apport de radiotoxicité interne qui multiplie la dose absorbée et fait avouer on ne peut plus officiellement une incidence  de 1 à 20 mSv/an par 1000 Bq/m2 de Cs137 selon la composition du terroir (Voir p. 30). Placer la barre « interdite » si haut affranchit des teneurs radioactives vénéneuses, rend « permissibles » des seuils d’activité qui ne le sont pas, laisse des hommes habiter des terroirs qu’il faut quitter. Par cette manipulation purement « politique » du niveau d'alerte des aires polluées par le césium bien au-delà du mSv/an « de sécurité » ont reçu en Europe le label trompeur de "zone tranquille" suite notamment aux retombées de Tchernobyl.

On le sait pourtant très bien. Aucune pollution radioactive aussi minime soit-elle n’est exempte de risques pour la tenue génétique à terme de l’espèce en raison des dommages à l’ADN accumulés au fil des générations et aussi de risques plus immédiats pour la santé des individus. Chaque mSv absorbé convoque à ce propos entre 55 et 600 victimes par million de personnes affectées d’après les estimations de divers instituts de radioprotection qui sont très loin de l’unanimité. Il va sans dire que c’est la Commission radiologique internationale, ICRP, qui avance l’expertise la plus basse en assignant un coefficient de risque fatal de 5,5% par Sv encaissé. Elle-même nous apprend, sans trop le dire cela va sans dire, que les 2,4 mSv moyens par an induits par la radioactivité naturelle entraînent 1,06 millions de morts par an à niveau mondial. Non, la radioactivité naturelle n’est pas bonne et nous ne pouvons y échapper. Y ajouter volontairement l’artificielle qui l’est encore moins est une suicidaire barbarie. La Commission Européenne (op.cit) nous apprend également, sans trop le dire cela va sans dire (1 mSv/an par KBq/m2 de Cs137), que le cataclysme « anthropique » de Tchernobyl ayant en Europe à terme impacté  à au moins 50 mSv plus de 250 millions de personnes signifie que presque 688 mille en sont déjà mortes et que d’autres viendront nécessairement encore. 250.000.000 * 0,05 * 5,5% = 687.500. Nous sommes là loin des quelques victimes ressassées. Nous n’y pouvons rien. Nous suivons très fidèlement l’ICRP et la Commission Européenne.

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Les sacrifiés de Tchernobyl et d’ailleurs sont considérablement plus nombreux et plus dispersés dans l'espace et le temps qu'on ne le pense. Le nucléaire est malsain sans frontière.

 

Une carte de la CRIIRAD et André Paris des dépôts de Tchernobyl en France et au pourtour digne de ce nom.

 



 

jeudi 26 juin 2014

Le panache de Tchernobyl sur l'Italie du Nord.

Déduire le niveau de contamination atmosphérique lors du passage du panache composite de Tchernobyl à partir du niveau d’activité d’un seul élément du panache.

Le taux d'excursion des divers éléments tel que l'iode, le xénon, le brome, le strontium, le césium ou le plutonium lors de la catastrophe de Tchernobyl étant connu, la détection atmosphérique d'un seul élément suffit à déterminer l'activité contemporaine des autres en tirant parti du ratio d’excursion connu de l’élément détecté avec chacun des autres éléments attendus dans le panache. (Illustration. Bq/m3 Cs137 * Pu239/Cs137 -ratio d’excursion général à t.- = Bq Pu239 m3)

Ces faits objectifs irréfutables que sont la nature composite du panache et la proportionnalité avérée (et dynamique) de ses éléments en fugue mettent à nu les effroyables mensonges et les criminelles minimisations du niveau de radioactivité de l'air pendant le passage du nuage de Tchernobyl sur l'Europe. Les lénifiantes données des premiers jours parvenues aux citoyens ont en effet systématiquement omis la prise en compte de toute la gamme des radioéléments émis et n'ont signalé au mieux que l'activité par mètre cube d’air soit de l'iode 131 soit du césium 137, deux pointes de l’iceberg. Ce faisant la radioactivité ambiante en est venu à apparaitre jusqu'à 100 fois moindre de ce qu'elle ne l'était réellement. Ce faisant des centaines de millions de personnes faisant confiance en ces instituts de radioprotection qui leur indiquaient le chemin des douches se sont inutilement contaminées en respirant à satiété les miasmes radioactifs inodores, beaucoup du reste en sont déjà mortes et beaucoup d’autres en mourront encore. Ce faisant les doses absorbées par les populations ont été coupablement sous-estimées et continuent de l'être dans les publications actuelles.

Quel est niveau réel de la radioactivité par m3 si 5 jours après la catastrophe le nuage transporte, comme la littérature le signale pour l’Italie, jusqu'à 1700 Bq/m3 de Cs137; Cs137 qui n’est que l’un des plus de 70 éléments radioactifs du jeune panache ?

Nous tenons a bien préciser que ce scénario avec 1700 Bq/m3 ne représente pas la moyenne générale de la contamination de l’air observée à l’époque sous nos latitudes.  Mais il faut toutefois conserver à l’esprit que dans la turbulence de l’atmosphère il y a toujours place pour des poches de contamination très denses qui ne se sont pas « diluées » durant le trajet. Des pics élevés, et respirés, durant le passage du nuage ne sont pas manqués même si disparus dans les moyennes, souvent du reste “limées”. 

La détection dans l'atmosphère de 1700 Bq/m3 de Cs137 (3,82 μCi pour 528,9 pgr et 8,16 μSv par inhalation) disséminé par le panache de Tchernobyl 5 jours après la catastrophe implique là en raison de la fatale co-présence des autres éléments précipités à des taux connus une ambiance radiologique effective globale de l'ordre de 141439 Bq/m3 (141,44 KBq soit 3,82 μCi). Dans ces effluents composites l'activité totale à cette date correspond en effet à 83,2 fois l'activité, 58,91 fois la radiotoxicité par inhalation et 33,91 la radiotoxicité par ingestion du Cs137. Une telle activité induit chez l'adulte une dose engagée par inhalation de 480,69 microSievert et, à un taux respiratoire moyen de 0,925 m3/h, conduirait à la limite de dose de 1 milliSievert en 2,2 heures d'après les facteurs de doses officiels de l'ICRP.

La liste partielle suivante des effluents atmosphériques de Tchernobyl comprend 43 des 76 radioéléments attendus par m3 en raison d’une activité de 1700 Bq/m3 du Cs137 et encore actifs après cette décroissance de 5 jours. 

NB. Les trois dernières colonnes reportent le taux global « officiel » d’excursion estimé pour Tchernobyl de chaque élément, l’activité en excursion de chacun après 5 jours et l'inventaire du réacteur que nous avons calculée sur la base de la courbe de rendement des produits de fission par neutron lent de l’uranium 235 en tenant compte des paramètres physiques suivants : UOX; 192,2 t; U235; 1,80% Wt°; 1000 Mwé; 11,3 GwJ/t; ≈ 11,89 kg/t fissionnés & 5,53 kg/t activés; 88,05 Ci/gr & 1,69E10 Ci total à « t0 ». 

Le réacteur n°4 de Tchernobyl contenait 192,2 tonnes d’UOX enrichi en U235 à 1,80% et irradié au taux de 11,3 GwJ/t (≈ 11,89 kg de matière fissionnée par tonne pour un total de 2,29 tonnes fissionnées et  5,53 kg/t activés pour un total de 1,86 tonnes activées). Ce combustible avait « à t0 » une activité radiologique de l’ordre de 16,92 milliards de Curie à savoir de 6,262E20 Becquerel (6,26E5 PBq) dont 73,41% était le fait des radioéléments de période inférieure à 1 jour, 26,14% le fait des éléments de période située entre 1 et 365 jours et 0,45% de cette activité radiologique relevait des radioéléments de période supérieure à 1 an. L'excursion effective de radioactivité qui a eu lieu à Tchernobyl pour les éléments précipités de demi-vie de plus de 1 heure se situe autour de 3,9E19 Bq (39EBq) et a été de la sorte presque 4 fois plus élevée que l'excursion officielle aveuglément admise de 1E19Bq (10EBq dont 1760 PBq ou 1,76 EBq de I131 ). Le fond de l’air d’Europe était beaucoup moins frais qu’on ne l’a dit…



Activité
Masse
Atomes
Inhal
Ingest
Excursion 
Bq en excur. J5
Inventaire
H3
24,94 Bq
69,7 fgr
1,40E+10
154,62 pSv
448,89 pSv
100%
1,16E+15
1,16E+15
Br82
1,37 Bq
34,14 attogr
2,51E+05
505,72 pSv
738,07 pSv
100%
6,36E+13
6,70E+14
Kr85
578,84 Bq
40,0 pgr
2,83E+11
12,7 nSv

100%
2,69E+16
2,69E+16
Sr89
3,55 KBq
3,3 pgr
2,24E+10
3,55 μSv
9,22 μSv
5%
1,65E+17
3,53E+18
Sr90
215,37 Bq
42,2 pgr
2,82E+11
5,17 μSv
581,5 nSv
5%
1,00E+16
2,00E+17
Y90
215,37 Bq
10,7 fgr
7,17E+07
301,5 nSv
581,5 nSv

1,00E+16
4,30E+18
Zr95
4,01 KBq
5,0 pgr
3,20E+10
10,02 μSv
3,53 μSv
3,5%
1,86E+17
5,62E+18
Mo99
1,22 KBq
68,7 fgr
4,18E+08
280,6 nSv
902,9 nSv
3,5%
5,67E+16
5,72E+18
Ru103
2,73 KBq
2,3 pgr
1,34E+10
1,34 μSv
1,99 μSv
3,5%
1,27E+17
3,96E+18
Ru106
792,13 Bq
6,5 pgr
3,68E+10
6,34 μSv
5,54 μSv
3,5%
3,68E+16
1,06E+18
Te125m
96,03 Bq
142,6 fgr
6,87E+08
49,0 nSv
83,5 nSv
42,6%
4,47E+15
1,11E+16
I126
2,64 mBq
0,89 attogr
4,28E+03
26,43 pSv
76,65 pSv
55%
1,23E+11
2,92E+11
Te127m
302,10 Bq
865,6 fgr
4,10E+09
483,4 nSv
694,8 nSv
42,6%
1,41E+16
3,40E+16
Te129m
2,80 KBq
2,5 pgr
1,17E+10
3,63 μSv
8,39 μSv
42,6%
1,30E+17
3,38E+17
I129
861,73 μBq
138,6 pgr
6,32E+11
31,88 pSv
94,79 pSv
55%
4,01E+10
7,29E+10
Te131m
298,98 Bq
10,1 fgr
4,66E+07
260,1 nSv
568,1 nSv
42,6%
1,39E+16
5,22E+17
I131
22,40 KBq
4,9 pgr
2,24E+10
170,21 μSv
510,62 μSv
55%
1,04E+18
2,92E+18
Xe131m
510,10 Bq
165,0 fgr
7,59E+08
16,3 nSv

100%
2,37E+16
3,17E+16
Te132
13,08 KBq
1,1 pgr
5,22E+09
23,55 μSv
48,40 μSv
42,6%
6,08E+17
4,21E+18
I133
1,35 KBq
32,3 fgr
1,46E+08
2,03 μSv
5,82 μSv
55%
6,30E+16
6,24E+18
Xe133m
809,83 Bq
48,8 fgr
2,21E+08
89,1 nSv

100%
3,77E+16
1,84E+17
Xe133
69,47 KBq
10,0 pgr
4,54E+10
8,34 μSv

100%
3,23E+18
6,26E+18
Cs134
871,82 Bq
18,2 pgr
8,20E+10
5,93 μSv
16,56 μSv
30%
4,05E+16
1,36E+17
I135
222,86 mBq
1,70 attogr
7,60E+03
73,54 pSv
207,26 pSv
55%
1,04E+13
5,94E+18
Xe135
15,28 Bq
162,60 attogr
7,25E+05
14,7 nSv

100%
7,11E+14
6,37E+18
Cs135
24,58 mBq
577,0 pgr
2,57E+12
17,45 pSv
49,15 pSv
30%
1,14E+12
3,81E+12
Cs136
307,82 Bq
112,9 fgr
5,00E+08
400,2 nSv
923,5 nSv
30%
1,43E+16
6,23E+16
Cs137
1,70 KBq
528,9 pgr
2,33E+12
8,16 μSv
22,10 μSv
30%
7,91E+16
2,64E+17
Ba137m
1,62 KBq
81,52 attogr
3,58E+05
161,84 pSv
161,84 pSv

7,53E+16
5,57E+18
Ba140
4,59 KBq
1,7 pgr
7,30E+09
4,59 μSv
11,48 μSv
5%
2,14E+17
5,60E+18
Ce141
3,57 KBq
3,4 pgr
1,45E+10
11,07 μSv
2,53 μSv
3,5%
1,66E+17
5,28E+18
Ce144
2,84 KBq
24,1 pgr
1,01E+11
139,24 μSv
96,62 μSv
3,5%
1,32E+17
3,82E+18
Pu238
540,14 mBq
848,4 fgr
2,15E+09
8,10 μSv
124,2 nSv
3,5%
2,51E+13
7,18E+14
Pu239
803,80 mBq
354,4 pgr
8,93E+11
12,06 μSv
201,0 nSv
3,5%
3,74E+13
1,05E+15
Pu240
1,21 Bq
144,6 pgr
3,63E+11
18,22 μSv
303,7 nSv
3,5%
5,65E+13
1,61E+15
Pu241
112,51 Bq
29,5 pgr
7,38E+10
18,00 μSv
528,8 nSv
3,5%
5,23E+15
1,50E+17
Pu242
855,01 μBq
5,8 pgr
1,45E+10
12,0 nSv
205,20 pSv
3,5%
3,98E+10
1,14E+12
Np237
18,95 μBq
730,1 fgr
1,85E+09
397,95 pSv
2,08 pSv
3,5%
8,81E+09
2,52E+11
Np239
1,37 KBq
159,4 fgr
4,02E+08
1,23 μSv
1,09 μSv
3,5%
6,35E+17
7,88E+19
Am241
450,24 mBq
3,5 pgr
8,86E+09
17,56 μSv
90,0 nSv
3,5%
2,09E+13
5,95E+14
Am242m
10,89 mBq
28,1 fgr
6,99E+07
381,2 nSv
2,1 nSv
3,5%
5,07E+11
1,45E+13
Am243
1,79 mBq
242,9 fgr
6,02E+08
70,0 nSv
358,87 pSv
3,5%
8,35E+10
2,38E+12
Cl36
26,98 mBq
22,0 pgr
3,69E+11
9,17 pSv
25,09 pSv
100%
1,25E+12
1,25E+12


     
PS.
A 1 jour le panache est  170,3 fois plus radioactif que le Cs137, 82,31 fois plus radiotoxique par inhalation et 53,54 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 2 jours le panache est 128,9 fois plus radioactif que le Cs137, 71,95 fois plus radiotoxique par inhalation et 45,82 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 3 jours le panache est 108,3 fois plus radioactif que le Cs137, 66,25 fois plus radiotoxique par inhalation et 40,74 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 4 jours le panache est 94,2 fois plus radioactif que le Cs137, 62,17 fois plus radiotoxique par inhalation et 36,96 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 6 jours le panache est 74,2 fois plus radioactif que le Cs137, 56,16 fois plus radiotoxique par inhalation et 31,34 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 7 jours le panache est 66,6 fois plus radioactif que le Cs137, 53,78 fois plus radiotoxique par inhalation et 29,10 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 8 jours le panache est 60,2 fois plus radioactif que le Cs137, 51,69 fois plus radiotoxique par inhalation et 27,11 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 9 jours le panache est 54,6 fois plus radioactif que le Cs137, 49,82 fois plus radiotoxique par inhalation et 25,33 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 10 jours le panache est 49,7 fois plus radioactif que le Cs137, 48,14 fois plus radiotoxique par inhalation et 23,73 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 15 jours le panache est 33,1 fois plus radioactif que le Cs137, 41,88 fois plus radiotoxique par inhalation et 17,72 fois plus radiotoxique par ingestion.

A 30 jours le panache est 15,8 fois plus radioactif que le Cs137, 33,49 fois plus radiotoxique par inhalation et 9,83 fois plus radiotoxique par ingestion.

Liste raisonnée des radioéléments co-présents.

Gaz de fission: (Iodes: 23750 Bq, Xénons: 70804 Bq; Krypton: 579 Bq, Tritium, 25 Bq)

H3: 24,9 Bq, 1,40E10 atomes; 69,7 fgr; 154,62 pSv inh, 448,89 pSv ing; Kr85: 578,8 Bq, 2,83E11 atomes; 40,0 pgr; 12,7 nSv inh; I126: 2,64E-3 Bq, 4276 atomes; 0,89 attogr; 26,43 pSv inh, 76,65 pSv ing; I129: 8,62E-4 Bq, 6,32E11 atomes; 138,6 pgr; 31,88 pSv inh, 94,79 pSv ing; I131: 22395,6 Bq, 2,24E10 atomes; 4,9 pgr; 170,21 μSv inh, 510,62 μSv ing; Xe131m: 510,1 Bq, 7,59E8 atomes; 165,0 fgr; 16,3 nSv inh,  I133: 1354,0 Bq, 1,46E8 atomes; 32,3 fgr; 2,03 μSv inh, 5,82 μSv ing; Xe133m: 809,8 Bq, 2,21E8 atomes; 48,8 fgr; 89,1 nSv inh,  Xe133: 69469,2 Bq, 4,54E10 atomes; 10,0 pgr; 8,34 μSv inh,  I135: 0,2 Bq, 7605 atomes; 1,70 attogr; 73,54 pSv inh, 207,26 pSv ing; Xe135: 15,3 Bq, 7,25E5 atomes; 162,60 attogr; 14,7 nSv inh.

Produits de fission: (Strontiums: 3761 Bq, Ruthéniums: 3521 Bq; Tellures: 5574 Bq, Cériums: 6411 Bq, Césiums: 2880 Bq, etc.)

Br82: 1,4 Bq, 2,51E5 atomes; 34,14 attogr; 505,72 pSv inh, 738,07 pSv ing; Sr89: 3545,9 Bq, 2,24E10 atomes; 3,3 pgr; 3,55 μSv inh, 9,22 μSv ing; Sr90: 215,4 Bq, 2,82E11 atomes; 42,2 pgr; 5,17 μSv inh, 581,5 nSv ing; Y90: 215,4 Bq, 7,17E7 atomes; 10,7 fgr; 301,5 nSv inh, 581,5 nSv ing; Zr95: 4006,9 Bq, 3,20E10 atomes; 5,0 pgr; 10,02 μSv inh, 3,53 μSv ing; Mo99: 1220,2 Bq, 4,18E8 atomes; 68,7 fgr; 280,6 nSv inh, 902,9 nSv ing; Ru103: 2729,0 Bq, 1,34E10 atomes; 2,3 pgr; 1,34 μSv inh, 1,99 μSv ing; Ru106: 792,1 Bq, 3,68E10 atomes; 6,5 pgr; 6,34 μSv inh, 5,54 μSv ing; Te125m: 96,0 Bq, 6,87E8 atomes; 142,6 fgr; 49,0 nSv inh, 83,5 nSv ing; Te127m: 302,1 Bq, 4,10E9 atomes; 865,6 fgr; 483,4 nSv inh, 694,8 nSv ing; Te129m: 2795,2 Bq, 1,17E10 atomes; 2,5 pgr; 3,63 μSv inh, 8,39 μSv ing; Te131m: 299,0 Bq, 4,66E7 atomes; 10,1 fgr; 260,1 nSv inh, 568,1 nSv ing; Te132: 13081,8 Bq, 5,22E9 atomes; 1,1 pgr; 23,55 μSv inh, 48,40 μSv ing; Cs134: 871,8 Bq, 8,20E10 atomes; 18,2 pgr; 5,93 μSv inh, 16,56 μSv ing; Cs135: 2,46E-2 Bq, 2,57E12 atomes; 577,0 pgr; 17,45 pSv inh, 49,15 pSv ing; Cs136: 307,8 Bq, 5,00E8 atomes; 112,9 fgr; 400,2 nSv inh, 923,5 nSv ing; Cs137: 1700,0 Bq, 2,33E12 atomes; 528,9 pgr; 8,16 μSv inh, 22,10 μSv ing; Ba137m: 1618,4 Bq, 3,58E5 atomes; 81,52 attogr; 161,84 pSv inh, 161,84 pSv ing; Ba140: 4590,5 Bq, 7,30E9 atomes; 1,7 pgr; 4,59 μSv inh, 11,48 μSv ing; Ce141: 3569,8 Bq, 1,45E10 atomes; 3,4 pgr; 11,07 μSv inh, 2,53 μSv ing; Ce144: 2841,7 Bq, 1,01E11 atomes; 24,1 pgr; 139,24 μSv inh, 96,62 μSv ing.

Uraniums, transuraniums et produits d'activation: (Plutoniums: 115 Bq, Neptuniums: 1365 Bq; Américiums: 0,46 Bq, etc.)

Cl36: 2,70E-2 Bq, 3,69E11 atomes; 22,0 pgr; 9,17 pSv inh, 25,09 pSv ing; Pu238: 0,5 Bq, 2,15E9 atomes; 848,4 fgr; 8,10 μSv inh, 124,2 nSv ing; Pu239: 0,8 Bq, 8,93E11 atomes; 354,4 pgr; 12,06 μSv inh, 201,0 nSv ing; Pu240: 1,2 Bq, 3,63E11 atomes; 144,6 pgr; 18,22 μSv inh, 303,7 nSv ing; Pu241: 112,5 Bq, 7,38E10 atomes; 29,5 pgr; 18,00 μSv inh, 528,8 nSv ing; Pu242: 8,55E-4 Bq, 1,45E10 atomes; 5,8 pgr; 12,0 nSv inh, 205,20 pSv ing; Np237: 1,89E-5 Bq, 1,85E9 atomes; 730,1 fgr; 397,95 pSv inh, 2,08 pSv ing; Np239: 1365,5 Bq, 4,02E8 atomes; 159,4 fgr; 1,23 μSv inh, 1,09 μSv ing; Am241: 0,5 Bq, 8,86E9 atomes; 3,5 pgr; 17,56 μSv inh, 90,0 nSv ing; Am242m: 1,09E-2 Bq, 6,99E7 atomes; 28,1 fgr; 381,2 nSv inh, 2,1 nSv ing; Am243: 1,79E-3 Bq, 6,02E8 atomes; 242,9 fgr; 70,0 nSv inh, 358,87 pSv ing.



Sources.

Chernobyl: Consequences of the Catastrophe for People and the Environment. Alexey V. Yablokov, Vassily B. Nesterenko & Alexey V. Nesterenko, 2009. http://www.strahlentelex.de/Yablokov_Chernobyl_book.pdf

A study of the bioavailability of 90Sr, 137Cs, and 239+240Pu in soils at two locations of Spain affected by different radionuclide contamination events. A. Baeza, J. Guillén, A. Espinosa, A. Aragón & J. Gutierrez.
 “…the activity level of 137Cs in the air of Palomares (890 mBq/m3) was lower than in some locations of France (200-2430 Bq/m3) and Italy (140-1700 Bq/m3)”. In I. Palomino, F. Martín, S. Núñez, J. Gutiérrez, Radioprotección, 21 (1999) 31-42.

Report on the accident at the Chernobyl nuclear Power station, NRC, Usa, 1987. (NUREG-1250)

The Chernobyl accident, UNSCEAR,