La substance noire qui s’est abattue au
moins jusqu’à Tokyo ne saurait être autre chose que du combustible nucléaire éjecté
lors des explosions qui sont survenues à Fukushima. La preuve par défaut
en est le silence officiel qui l’entoure. Et ce combustible précipité doit
avoir une activité radiologique colossale
située entre 13 milliards de Bq par
gramme s’il s’agit de carburant « piscine » comburé à 42 GwJ/t au repos depuis 20
ans et 26 milliards de Bq par gramme s’il
s’agit de carburant « réacteur » comburé à 24 GwJ/t et ayant décru 3 ans. (Entre
2,5 milliards et 3 milliards de Bq/gr de seul Cs137). L’AIPRI invite
pour autant à la circonspection envers les comptes rendus "alternatifs" en trompe l’oeil qui
courent la toile faisant état d’une activité radiologique de la substance
noire contenue à quelques millions de Bq par
kilo à savoir à quelques milliers de
Bq/gr. Soit il ne s’agit pas de
substance noire, soit il s’agit de minimisation pure et simple de
la radioactivité de cette assassine substance noire.
U235 Wt°: 3,7%; GwJ/t: 42; 20 ans de décroissance; 0,36 Ci/gr, 1,32E10 Bq/gr soit
13241,63 Bq/μgr et 13,24
Bq/ngr
U235 Wt°: 3,7%; GwJ/t: 23,3; 3 ans de
décroissance; 0,64 Ci/gr, 2,36E10 Bq/gr soit 23631,80 Bq/μgr et 23,63 Bq/ngr.
NB.
Les 23-24 tonnes de fuel du réacteur n°4 ayant atteint le taux maximal de
combustion (42 GwJ/t) peu avant la catastrophe et, à l’époque, à peine déchargées dans la
piscine si la Tepco dit le vrai, sont aujourd’hui les plus radioactives de toutes. En théorie il est pour
autant possible de trouver de la substance noire qui atteigne jusqu’à 41 milliards
de Bq par gramme.
1,12 Ci/gr,
4,15E10 Bq/gr soit 41504,40 Bq/μgr et 41,50 Bq/ngr
2 commentaires:
Certaines théories ont circulé très tôt décrivant cette substance noire comme d'éventuelles nano-cages chélatant les radioéléments.
Qu'en est-il et si ces théories sont crédibles, a-t-on une estimation de leur durée de vie et donc de la période de relâchement de ces substances ?
Les documents photos et vidéos montraient par endroits d'énormes concentrations de cette substance sur les trottoirs et dans les caniveaux, il y en avait parfois plusieurs cm, qu'a-t-il pu advenir de cette matière sachant que la taille nano fait qu'elle pouvait pénétrer les espaces intercellulaires ?
1 Sans les analyses radiologiques de cette substance noire, dont nous, public, ignorons l'activité réelle, nous en resterons aux conjectures. 2 Les nanocages gracieusement confectionnées par la nature chaque fois que des effluents se dispersent dans la nature sont une macroconnerie. 3 C'est la petite taille des particules qui fait justement, comme vous le soulignez, leur dangerosité. Plus elles sont petites (au dessous de 2,5 micron) plus elles pénètrent aisément dans l'organisme pour aller se nicher au sein des tissus cellulaires et s'y rassembler en points chauds.
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