jeudi 9 janvier 2014

La substance noire devait avoir une activité de plus de 10 milliards de Bq par gramme.


La substance noire qui s’est abattue au moins jusqu’à Tokyo ne saurait être autre chose que du combustible nucléaire éjecté lors des explosions qui sont survenues à Fukushima.  La preuve par défaut en est le silence officiel qui l’entoure. Et ce combustible précipité doit avoir une activité radiologique colossale située entre 13 milliards de Bq par gramme s’il s’agit de carburant « piscine » comburé  à 42 GwJ/t au repos depuis 20 ans et 26 milliards de Bq par gramme s’il s’agit de carburant « réacteur » comburé  à 24 GwJ/t et ayant décru 3 ans.  (Entre 2,5 milliards et 3 milliards de Bq/gr de seul Cs137). L’AIPRI invite pour autant à la circonspection envers les comptes rendus "alternatifs" en trompe l’oeil qui courent la toile faisant état d’une activité radiologique de la substance noire contenue à quelques millions de Bq par kilo  à savoir à quelques milliers de Bq/gr.  Soit il ne s’agit pas de substance noire, soit il s’agit de minimisation pure et simple de la radioactivité de cette assassine substance noire.


U235 Wt°: 3,7%; GwJ/t: 42; 20 ans de décroissance; 0,36 Ci/gr, 1,32E10 Bq/gr soit 13241,63 Bq/μgr et 13,24 Bq/ngr

U235 Wt°: 3,7%; GwJ/t: 23,3; 3 ans de décroissance; 0,64 Ci/gr, 2,36E10 Bq/gr soit 23631,80 Bq/μgr et 23,63 Bq/ngr.


NB. Les 23-24 tonnes de fuel du réacteur n°4 ayant atteint le taux maximal de combustion (42 GwJ/t) peu avant la catastrophe et, à l’époque, à peine déchargées dans la piscine si la Tepco dit le vrai, sont aujourd’hui les plus radioactives de toutes. En théorie il est pour autant possible de trouver de la substance noire qui atteigne jusqu’à 41 milliards de Bq par gramme.

1,12 Ci/gr, 4,15E10 Bq/gr soit 41504,40 Bq/μgr et 41,50 Bq/ngr

2 commentaires:

Lionel a dit…

Certaines théories ont circulé très tôt décrivant cette substance noire comme d'éventuelles nano-cages chélatant les radioéléments.
Qu'en est-il et si ces théories sont crédibles, a-t-on une estimation de leur durée de vie et donc de la période de relâchement de ces substances ?
Les documents photos et vidéos montraient par endroits d'énormes concentrations de cette substance sur les trottoirs et dans les caniveaux, il y en avait parfois plusieurs cm, qu'a-t-il pu advenir de cette matière sachant que la taille nano fait qu'elle pouvait pénétrer les espaces intercellulaires ?

La terra non ha uscite di emergenza. a dit…

1 Sans les analyses radiologiques de cette substance noire, dont nous, public, ignorons l'activité réelle, nous en resterons aux conjectures. 2 Les nanocages gracieusement confectionnées par la nature chaque fois que des effluents se dispersent dans la nature sont une macroconnerie. 3 C'est la petite taille des particules qui fait justement, comme vous le soulignez, leur dangerosité. Plus elles sont petites (au dessous de 2,5 micron) plus elles pénètrent aisément dans l'organisme pour aller se nicher au sein des tissus cellulaires et s'y rassembler en points chauds.