lundi 8 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l’uranium 238.



Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.

Le facteur de dose officiel par inhalation de l’uranium 238 est de 7,30E-6 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption de 1 Bq est une valeur intégrée qui comptabilise l'ensemble des désintégrations qui auront lieu en 50 ans suite à l'incorporation de la masse radioactive qui engendre cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi une somme de désintégrations nucléaires et non pas une seule et unique désintégration comme c'est par contre le cas pour les facteurs de dose externe.

Pour connaître la dose “officielle” absorbée par une seule et unique désintégration il incombe de diviser ce coefficient par le nombre d'émissions probables qui surviendront en 50 ans de résidence interne. Compte dûment tenu du fait que ce résidu insoluble des armes est en partie éliminé par voie biologique avec une période de 5 ans et qu'au bout du compte seulement une fraction de ce qui est entré dans le corps y restera, la masse d’U238 résiduelle désintègrera 227,26 millions de fois dans l’organisme en 50 années. (1 Bq/4,396E-9 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-4,396E-9  λe)) = 227,26 millions. Autrement dit incorporer 1 Bq de cet élément c'est se voir soumis à terme à 227,26 millions d’agressions ionisantes qui, d’après la science régnante et ignorante, conduisent à une valeur absorbée totale de 7,30E-6 Sv. Si donc 227,26 millions d'émissions valent 7,30E-6 Sv c'est alors que 1 désintégration vaut 7,30E-6/2,273E8 = 3,21E-14 Sv. 

Cette valeur établie de 3,21E-14 Sv par désintégration α de l’U238 a-t-elle un fondement physique objectif et irréfutable ? Pour répondre à cette question il suffit de se demander quelle masse de chair est nécessaire pour absorber une si faible dose alors que l'énergie moyenne de la particule alpha de l’U238  est de 4,184 MeV et que sa trajectoire dans l'organisme ne va au delà de 50 micron, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 523,6 nanogrammes et de 50 micron de rayon

La solution de ce questionnement est mathématiquement simple (A/x = C, A/C = x) mais le résultat qui en ressort est physiquement dément sans que “les savants” ne s’en offusquent, n’en perçoivent l’infernal danger. Il faut une masse de chair de 208,68 kg pour diluer une telle énergie en une si faible dose. (4,1840 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(3,212E-14 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 208,68 kg. Le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation est lui de (2,09E5 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 36,80 cm. Le rayonnement calculé va autrement dit 7359 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. Une si énorme masse pour absorber une seule désintégration alpha à savoir une dose ionisante si faible par désintégration est à l'évidence physiquement impossible. Un tel facteur de dose interne est sans fondement objectif et grossièrement archi-faux. Il n’est là que pour dénier, diminuer et tuer. Prétendre assurer la radioprotection des soldats et des civils avec ces faux calculs nucléaires est un crime contre l’humanité. Il sera puni de cancer. Sans procès et sans appel.

PS. A pur titre illustratif demandons-nous maintenant ce que vaudrait ce facteur de 7,3E-6 Sv/Bq  s’il exprimait la dose délivrée par une seule et unique désintégration alpha de l’U238 ? Serait-il lui au moins rationnel et physiquement compatible avec le rayon d’action du rayonnement ? Nenni,  le dénominateur est ici également encore trop grand et la dose est pour autant ici également artificiellement réduite. La masse corporelle irradiée est en effet, dans ce calcul, de 918,24 µgr au lieu de 523,6 ngr (4,184 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(7,300E-6 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 918,24 µgr, à savoir que cette masse irradiée est 1754 fois plus volumineuse que ne l'est la masse réellement atteinte… et la particule alpha pénètre pour autant les tissus sur une mirabolante distance de  603,0 μ ((0,00091824 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 0,0603 cm soit 603,0 μ), à savoir que la particule apha irait 12,1 fois plus loin qu'elle ne peut physiquement aller… L’irrationalité réglemente notre “radioprotection”. This is the end.

Invisible War - Depleted Uranium and the politics of radiation

Situation pulmonaire mondiale future.

2 BILLION Dementia Patients? Medical Establishment Shocked by At-Risk Numbers on the Horizon

Horrors of war: US, UK depleted uranium munitions continue to ‘cause birth defects in Iraq’

3 commentaires:

Anonyme a dit…

merci de votre travail d'information et de communication.

J e regrette de ne pas comprendre le paragraphe commençant par " la solution ... )

Avec mes remerciemtents et mes salutations les meilleures.

P. Brandtleterej 13

La terra non ha uscite di emergenza. a dit…

Monsieur.
Merci à vous. Un facteur de dose est, en synthèse, une simple division Energie/masse "absorbante" = dose absorbée. On connait l'énergie, on connait la dose, on divise l'une par l'autre pour remonter à la "masse absorbante" pour se demander si celle-ci est physiquement possible car on sait que le "projectile" franchit seulement une certaine distance et, ici en radioactivité, on sait aussi que plus il va loin moins il fait mal. C'est comme 6/x = 3 donc 6/3 = x.

La terra non ha uscite di emergenza. a dit…

Permettez moi d’ajouter cette illustration du calcul de dose officielle avec une image où vous jourez le rôle de la victime.
Je vous agresse absolument gratuitement et avec un coup de poing je vous casse le nez.
Je me retrouve devant un juge à bafouiller. “Certes je lui lancé un coup de poing sur le nez. Mais voyez-vous monsieur le juge l’énergie appliquée sur son nez par mon poing s’étant dissipée dans le corps entier de monsieur (et même au delà…) et bien je n’ai pas pu lui casser le nez.”
Verdict: Vous êtes condamné pour m’avoir diffamé avec la fausse accusation de vous avoir cassé le nez.
C’est ça le calcul de dose interne et à une autre échelle c’est exactement ce que ces facteurs de dose affirment: “On ne casse pas les nez”. Tout le travail de l’avocat est de démontrer qu’il est impossibile que l’énergie du coup de poing soit allée bien au delà du nez. Et, revenant à la radioactivité, c’est en fait une démonstration assez facile car on sait que physiquement un rayonnement alpha ne va vraiment pas loin et que la masse de chair qu’il atteind est très limitée et par conséquent que cette masse de chair sera très endommagée.