lundi 14 mai 2012

La psychose hallucinatoire chronique post-Fukushima.



La conviction délirante et inébranlable en l’innocuité des effluents précipités dans l’environnement au cours des activités nucléaires et en particulier au cours des catastrophes nucléaires constitue un trouble psychiatrique majeur de la personnalité moderne. Cette démence est très répandue dans le milieu des médias, de la politique et de certaines sectes savantes. Elle se caractérise par des hallucinations inhibitrices qui affectent la perception complète du réel en gommant certains des aspects de celui-ci à la conscience du malade. Totalement incapable de revoir ses propres conceptions en fonctions des données objectives fournies par le réel, le patient est animé d’une conviction suicidaire larvée qui en modifie la conduite sociale. Afin de refouler l’intime angoisse de mort qui le tenaille du fait de l’immanquable contamination interne qu’il pressent avoir subi, très justement d’ailleurs, le patient adopte volontiers une attitude mégalomaniaque de “faiseur d’opinion” qui a les faveurs des malthusiens. Atteint de logorrhée celui-ci s’exalte à mystifier autrui pour le détourner de son instinct de survie. En quête perpétuelle de persuasion coercitive il entraîne la dépendance des personnes naïves et non informées avec des conséquences irréparables pour leur santé.

Traitement recommandé: long séjour thérapeutique à Fukushima.

2 commentaires:

La terra non ha uscite di emergenza. a dit…

L'AIPRI NE PUBLIE PAS LES COMMENTAIRES ANONYMES ET INVITE CE LECTEUR QUI NE COMPREND PAS A LIRE LE POST PRECEDENT.

Lionel a dit…

Bonjour,
Voilà bien un aspect de la réalité que nous nous gardons bien d'aborder tant est déniée la nécessité impérieuse de connaitre notre fonctionnement psycho-social et culturel pour affronter ce qui nous persécute !
Je crois utile de continuer le débat autour du déni, de la manipulation mentale des foules ( un authentique viol ! )et de tout ce qui nous fait tristement perpétuer ce qui ne fonctionne pas.
Tout l'argumentaire que vous évoquez est transposable dans tous les domaines de la vie des humains.
Je crois très important de comprendre que si " le Grand Soir " n'est pas pour demain, la raison en est fort simple, nous sommes toutes et tous debout sur la pédale de frein afin de ne jamais avoir à affronter l'inconnu.
Nous préférons nous adapter à ce que nous connaissons, quelles qu'en soient les conséquences, quels qu'en soient les dangers.
C'est grâce à cette soumission consentie que les travailleurs du nucléaire comme de toutes les industries dangereuses ( armement, chimie, industries vinyliques, nanotechnologies... )défendront bec et ongles leurs emplois.
C'est comme ça que les habitants des régions contaminées au Japon retournent chez eux sur simple injonction.
C'est aussi comme ça que l'on vote pour ce qui nous oppresse !
Le changement est avant toute autre chose une affaire personnelle et l'Humain étant un animal social il ne peut qu'en passer par le miroir des autres pour y parvenir.....
Nœud gordien du déni, comment se soigner si l'on nie le problème ?
Psychothérapies et changements sociaux sont intimement liés, c'est la raison d'être des techniques manipulatoires issues des sciences du comportement : une personne déstabilisée dans sont être ne peut se révolter tant qu'elle est maintenue à la marge et dans un grand sentiment d'insécurité.
Merci, ce n'est qu'un débat, continuons le début !!!