Si les informations diffusées par la presse et les autorités françaises sont exactes 360 kilogrammes d’uranium (qui aujourd'hui 11 juillet sont ramenés à 240 kg http://www.asn.fr/sections/accueil/actualites/suite-son-inspection-sur-site-socatri), dont il n’est pas donné de connaître l’exacte teneur isotopique, contenus à 12 gr/lt dans 30 m3 d’effluents (30.000 litres) viennent d’être en partie déversés dans le canal de la Drôme suite à un accident sur le site nucléaire du Tricastin. (30 m3 = 30.000 litres * 12 gr/lt = 360.000 gr/1000 = 360 kg. Pour 20 m3 = 240 kg). Une contamination nucléaire sans précédent vient donc de se produire. Nappes phréatiques et terres sont d'ores et déjà irrémédiablement et définitivement contaminées pour des milliards d'années. Aucune décontamination complète n'est en effet humainement possible. Cette contamination atteindra de plus la mer méditerranée. L’Aipri invite instamment les autorités et les savants qui ne cessent de lancer de mensongers messages tranquillisants d’appuyer leurs dires par un long bain collectif dans les eaux du canal de Donzère-Mondragon, de la Gaffière, du Lanzon et enfin du Rhône. La saison s’y prête. Nous les enjoignons également à ne s'engager à ne s'alimenter dorénavant qu'avec les produits agricoles poussant en bordure de ces cours d'eau et à ne boire que les eaux pures des nappes phréatiques avoisinantes. Mesdames, messieurs joignez les actes à vos paroles.
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Les notes officielles.
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PS. Le 11 juillet au soir l'IRSN n'a toujours pas communiqué de valeur radiologique. Elle a bien certifié la pollution des eaux mais ne l'exprime qu'en microgramme par litre (de fleuve). Microgrammes de quoi ? Leurs spectromètres sont-ils soudainement défaillants ? Ou bien y a-t-il tellement de plutonium et/ou de produits de fissions que les autorités préfèrent l'omission au mensonge flagrant ?
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