Fort utile au dépistage des agents contaminants même en infimes quantités, l'analyse ICP-MS est un procédé chimique complexe qui permet d'identifier les atomes une fois ceux-ci ionisés, accélérés et précipités vers un champ magnétique qui les rend reconnaissables en affectant leur trajectoire en fonction de leur masse. Des explorations complémentaires lui sont également necessaires pour, lorsque possible, discriminer de son mieux les éléments isobares (Cu65, Zn65, etc.). Sa fonction se limite, d’une certaine manière, à désigner l’élément et à le quantifier. Elle ne sait clarifier si celui-ci est stable ou radioactif. Ce n’est pas son propos. Ce n’est pas un Geiger.
C'est au chercheur de vérifier sur les tables le statut naturel ou synthétique, stable ou radioactif de l’élément que la machine lui indique par comptage. Beaucoup négligent cependant ce très banal contrôle comme s’ils connaissaient par coeur ne serait-ce que l’entière liste des 325 isotopes naturels et publient des tableaux de données irresponsables mentionnant au final de fictifs éléments radioactifs artificiels qu’ils ne notent même pas tellement ils sont stables à leurs yeux, dont ils ne pipent curieusement jamais mot dans leurs interprétations des résultats.
L’Aipri recommande dès lors la plus grande prudence envers ces publications “scientifiques” étourdies, en déficit de rigueur et d’accompagnement radiologique qui peuvent se révéler source de graves méprises et des pires fausses alarmes si on leur accorde d’emblée crédit sans attendre d’ultérieures démonstrations. Elles se révèlent de fait ignares de l’aspect radiologique qu’elles affichent avec légèreté sans prendre la mesure de ses implications sur le plan de la logique, de la santé et de la société. Les teneurs radioactives théoriques qu’elles exhibent dans leurs tableaux chiffrés sont pourtant parfois si exhorbitantes et si brutalement mortelles qu’elles s’effondrent d’elles mêmes sans là véritable besoin de passer les échantillons au Geiger au moins pour en exclure la teneur.
C’est le cas pour le sorgho qui est déclaré, sans état d’âme, contenir 38 mg/kg de Zn65, soit, une fois traduit, contaminé à 11,58 TBq/kg (312,86 Ci/kg). On se demande comment l’Afrique en grand appétit pour le sorgho ultra radioactif pourrait être encore peuplée d’hommes et de faune. De façon moins manifeste mais à l’impact social critique, c’est aussi le cas là lorsqu’on signale dans les sérums “anti-Covid” très justement soumis à ICP-MS, entre autre, ce même Zinc 65 artificiel de 244 jours de période jusqu’à un taux toxique de 420,39 MBq par injection (11,36 mCi équivalent à 1 Sv par inhalation et 1,6 Sv par ingestion selon l’ICRP). Si cela était tragiquement vrai, il y aurait là de quoi faire hurler les portiques des aéroports, gaver les services oncologiques, qualifier ces poisons clandestins de sérums de Mengele inoculés à on ne sait combien de millions de personnes dans le monde, saisir la justice pour les plus pacifistes, constituer un légitime casus belli pour une armée civile anti-totalitaire pour les plus fougueux.
Dans ces deux circonstances le Zn65 pourrait bien avoir été probablement faussement “nommé” en représentant de toute la famille stable du Zinc en moyennant indûment les masses atomiques des isotopes identifiés par l’ICP-MS dont les Zn64 et Zn66 sont les plus abondants des 5 isotopes stables présents en nature. Ce qui inquiète et irrite est que cela survient sans que ni les auteurs, ni les réviseurs ne perçoivent l’alerte à la bévue ou, surtout pour l’analyse des fioles, l’alerte qu’ils sonnent malgré eux par inadvertance au crime de masse par empoisonnement radioactif volontaire que des militants trop confiants en la rigueur des “experts” et en l’infaillibilité des appareils de mesure pourraient d’instinct relancer à la lecture de ces inconséquentes données publiées avec l’estampille trompeuse de l’objectivité.
Est-ce trop prétendre que de respectueusement et poliment suggérer à auteurs et éditeurs une profonde revision de leur publication avec radioanalyses à l’appui qui sachent écarter tout soupçon afin de sauvegarder les autres observations qui s’y trouvent mentionnées ?
Le zinc 65; n° at. 30, émission e+β+; 0,0069 MeV; demi-vie physique 244,26 jours; 8233,192 Ci/gr; 1,21E-4 g/Ci; densité 7,133 g/cm3; Point de fusion 419,53 °C; Point d'ébullition 907 °C. Décroit en cuivre 65, stable.
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