Préambule différé du 30 juillet 2019. La fugue provient de l'usine de retraitement de Mayak, en Russie. Un incendie ou une explosion se serait produit lors de la fabrication d'une énorme source d'au moins 40 gr (46 millions de doses létales par inhalation) de cérium 144 commanditée par le centre de recherche du Gran Sasso et ensuite inopinément annulée par le fournisseur peu de temps avant l'échéance. On comprend désormais pourquoi.
L’origine et la date exacte de la grave fuite de 100 à 300 TBq de Ruthénium 106 (de 0,82 à 2,5 gr) qui fin septembre 2017 de l’Atlantique à l’Oural ont marqué les cieux, les poumons et les sols restent encore à élucider. L’unique certitude absolue est que cette grave effluence qui a libéré de 6 à 18 millions de Sievert « respirables » et assassins n’est pas le fait d’un brutal épisode de fission fraiche, ou d’une excursion de carburant atomique. Si cela avait été le cas la détection du Ru106 aurait été accompagnée par la détection de centaines d’autres radioéléments et la radioactivité par m3 aurait obligatoirement partout été jusqu’à des centaines de fois plus élevée pour être en proportion du Ru106 relevé. [A 1 jour la radioactivité totale faisant suite à un épisode critique est 32962,5 fois celle du Ru106: là par exemple où l’on a trouvé 50 mBq Ru106 par m3 on aurait dû trouver ce jour-là 1648 Bq/m3 au total. A 3 jours la radioactivité est 9504 fois celle du Ru106. A 5 jours la radioactivité est 5486,5 fois celle du Ru106. A 8 jours la radioactivité est 3212,4 fois celle du Ru106. A 15 jours la radioactivité est 1570 fois celle du Ru106. Or, heureusement, aucun instrument n’a relevé autant de radioactivité pendant le passage du contaminant sur nos têtes.] Affirmer irrationnellement le contraire serait se faire complice de l’industrie atomique en jetant le discrédit sur la cause anti-nucléaire.
L’origine et la date exacte de la grave fuite de 100 à 300 TBq de Ruthénium 106 (de 0,82 à 2,5 gr) qui fin septembre 2017 de l’Atlantique à l’Oural ont marqué les cieux, les poumons et les sols restent encore à élucider. L’unique certitude absolue est que cette grave effluence qui a libéré de 6 à 18 millions de Sievert « respirables » et assassins n’est pas le fait d’un brutal épisode de fission fraiche, ou d’une excursion de carburant atomique. Si cela avait été le cas la détection du Ru106 aurait été accompagnée par la détection de centaines d’autres radioéléments et la radioactivité par m3 aurait obligatoirement partout été jusqu’à des centaines de fois plus élevée pour être en proportion du Ru106 relevé. [A 1 jour la radioactivité totale faisant suite à un épisode critique est 32962,5 fois celle du Ru106: là par exemple où l’on a trouvé 50 mBq Ru106 par m3 on aurait dû trouver ce jour-là 1648 Bq/m3 au total. A 3 jours la radioactivité est 9504 fois celle du Ru106. A 5 jours la radioactivité est 5486,5 fois celle du Ru106. A 8 jours la radioactivité est 3212,4 fois celle du Ru106. A 15 jours la radioactivité est 1570 fois celle du Ru106. Or, heureusement, aucun instrument n’a relevé autant de radioactivité pendant le passage du contaminant sur nos têtes.] Affirmer irrationnellement le contraire serait se faire complice de l’industrie atomique en jetant le discrédit sur la cause anti-nucléaire.
Une
masse de ruthénium 106 avec une activité radioactive de 100 TBq (1,00E14 Bq
soit 2,70 KCi) pèse 819,78 mgr (1,00E14 Bq/1,22E14 Bq/gr = 8,20E-1 gr.) Cette
activité correspond selon l’ICRP à 6,6 millions de Sievert par inhalation
(6,60E-8 Sv/Bq) représentant un potentiel de 1,32 million de doses létales et
équivaut à 700 mille Sievert par ingestion (7E-9 Sv/Bq) pour un potentiel de
140 mille doses létales. Une excursion
particulièrement inoffensive n’est-ce pas ? Son potentiel officiel en fait
foi.
*****
Qu’on se le dise. Il faut l’équivalent d’une
bombe presque de 8 kt avec émission simultanée d’une radioactivité
« prompte » de 10 mille milliards de Curie pour produire « par
criticité » 1E14 Bq de Ru106 ! (Multiplier par 3 pour 300 TBq !)
Afin que 1,000E14 Bq de Ru106 à
savoir 4,644E21 atomes de cet élément soient engendrés par « criticité »
il faut que 1,133E24 atomes fissionnent puisque ce radioélément occupe de par
son rendement de fission 0,410% de l'ensemble des atomes d'U235
ayant subi la fission à la même occasion. [4,644E21 at Ru106/0,410%
Rdf U235 = 1,133E24 at.] Autrement dit il est nécessaire qu'une
masse de 441,99 gr de U235 ait subi une fission développant une
puissance équivalente à une explosion atomique de 7,87 kt par dématérialisation
de 364,63 mgr de matière (M=E/C2) et émanant une radioactivité à t0
de 10 mille milliards de Curie réduite à 247,2 milliards de Curie 1 minute
après. [Ru106:
1,000E14 Bq/2,153E-8 λ = 4,644E21 at. Ru106/0,410% Rdf U235
= 1,133E24 at. fis./2,56E21 at/gr U235 = 441,99 gr/56,36 gr/kt =
7,84 kt * 1,31E12 Ci/kt t0 = 1,03E13 Ci * 37E9 = 3,80E23 Bq ou encore 1,00E14
Bq/(2,15E-8 λ * 0,410% Rdf * 2,5626E21
at U235/gr) = 441,99 gr. Vérification: Ru106: 1,133E24 at
fis * 0,410% Rdf U235 = 4,645E21 at * 2,153E-8 λ = 1,000E14 Bq soit
2,704E3 Ci.]
1 commentaire:
Hanford; Lethal And Leaking; A Race To Armageddon? 60 Minutes - Hanford Released 1-8 Billion Curies Radioactive Iodine So Far, Human And Animal Negative Health Effects Detailed Around Ruthenium, Cerium, Plutonium, Strontium Radioactive Heavy Metal Poisons
https://www.agreenroadjournal.com/2016/04/hanford-lethal-and-leaking-race-to.html
Enregistrer un commentaire