Le
rendement de fission atypique du strontium 90 -3,5%- avancé et ressassé depuis
des décennies par les physiciens de l’Unscear et d’ailleurs porte sans appel à
conclure qu’autour de 50 tonnes de plutonium ont été disséminées dans
l’atmosphère au cours des « essais atomiques » de fission entre
l’année 1945 et 1980. Conforté par le ratio Cs137/Sr90
moyen de 1,6 observé dans les retombées mondiales, situé bien au-dessus du rendement
de fission par neutron rapide du plutonium 239 -2,05% pour 2,26 PBq/Mt- et bien
au-dessous du rendement de fission de l’uranium 235 -5,22% pour 5,75 PBq/Mt-,
ce rendement de fission manifestement et silencieusement intégré du Sr90
qui correspond à une activité déclarée de 3,88 PBq/Mt ne trouve d’explication
physique que dès lors que l’on pose que plus de 95 Mt sur les 190 Mt
développées durant les essais atmosphériques de fission ont été réalisés au
plutonium. Bienvenus en enfer.
-----------------------
Les engins atomiques
utilisent pour explosif de l’uranium enrichi ou du plutonium. Lors de
l’explosion ces dispositifs ne fissionnent jamais plus, en moyenne générale et
généreuse, que 10% de la charge embarquée[1] de
sorte que 90% de la masse radioactive globale dispersée dans l’environnement
suite aux détonations atmosphériques de fission est faite d’éléments alpha très
dangereux en contamination interne en raison de l’effet de
proximité. Il est dès lors essentiel à notre radioprotection pulmonaire de
comprendre la part respective de plutonium et d’uranium employée dans les
essais atomiques de fission, de déterminer combien de mégatonnes sont dues au
plutonium et combien sont dues à l’uranium. C’est seulement au prix de cette
répugnante connaissance que l’on sera en mesure d’estimer avec plus
d’objectivité l’impact interne et génétique de l’héritage
atomique des essais militaires qui ont envahi notre atmosphère sous forme
de particules ultrafines respirables toujours en circulation aérienne.
C’est une
simple question de salut public universel. Le plutonium est en effet infiniment
plus radiotoxique et plus génotoxique en contamination interne que ne l’est
l’uranium. Il serait pour cela impératif de connaitre combien en a été éjecté
dans le milieu. Inutile toutefois de compter sur les militaires et sur les
pouvoirs qui les commandent pour répondre à ce questionnement salubre. Aucun
d’eux ne souhaite se retrouver devant un peloton d’exécution ou un emploi
social de liquidateur va-nu-pieds pour crimes atomiques contre l’humanité.
C’est une donnée censurée à 100% et universellement d’Est en Ouest sous le
captieux prétexte de garder le secret militaire de Polichinelle sur le
rendement de fission des engins.[2]
Mais l’Unscear
à son insu ou pas, peu nous importe,
nous l’a elle aussi révélée depuis des décennies avec un petit pourcentage
atypique glissé au milieu de tant d’autres tout aussi atypiques à en paraitre nornaux et brouillé par moult
verbiages irrationnels qui disent tout le contraire de ce que ce pourcentage
physique énonce. L’Unscear nous a en
d’autres termes annoncé en catimini la terrifiante nouvelle sans que nous y
ayons coupablement pris garde, sans que les innombrables ouvrages et articles
consacrés aux essais atomiques qui reportent ce même pourcentage anonyme,
souvent autrement exprimé
sous la forme du rapport Cs137/Sr90, n’aient prêté la
moindre attention à ses incontournables implications physiques dans la
détermination de la masse des têtes atomiques.
Démonstration I
L’Unscear
propose dans ses tables un taux de rendement de fission par Mt du Sr90 -3,5%
pour 3,88E15 Bq/Mt- qui ne correspond ni au taux de rendement par neutron
rapide de l’Uranium 235 -5,22% pour 5,75E15 Bq/Mt- ni au rendement de fission
du Plutonium 239 -2,05% pour 2,26E15 Bq/Mt-. A moins qu’il ne s’agisse d’une
grossière « erreur » reproduite à l’envie dans la « littérature
savante » depuis plusieurs
décennies par des centaines de chercheurs bébêtes et à
moins que le consonnant ratio moyen Cs137/Sr90
des retombées mondiales relevé par des
centaines de radioanalyses
différentes accomplies à diverses époques soit un faux universel
orchestré pour sous-estimer les retombées
de Sr, ce taux de fission ne peut en réalité correspondre qu’à un rendement
moyen « intégré » comprenant U et Pu, un taux dont la valeur permet de
reconstituer la contribution respective de ces deux ingrédients atomiques de
base que sont l’uranium et le plutonium. Le Sr90 à
en effet des taux très divers de production par fission de l’U235 et du Pu239
et se trouve avoir 2,55 fois plus de probabilité de comparaitre par fission de
l’U235 que par fission du Pu239 (5,22%/2,05% = 2,55). Rapportée à la puissance développée,
l’activité totale du strontium 90 est pour ce motif un précieux indicateur de
la nature de l’explosif utilisé.
Autrement
dit le taux de strontium par unité de puissance dépend directement de la nature
isotopique de la charge nucléaire et discrimine sans ambigüité l’isotope de
cette charge puisque les taux de production du Sr de l’U et du Pu sont trop
différents pour pouvoir être confondus.
Il y a en effet par Mt (ou kt) bien 2,55 fois plus de Sr90 dans l’U
fissionné que dans le Pu fissionné. Pour
le dire en Becquerel le Pu239 offre 2,26E15 Bq/Mt de Sr90 alors que l’U235 en
régale 5,75E15/Mt. (2,24% de la masse
fissionnée de U se convertit en Sr90 mais seulement 0,772% de la masse
fissionnée de Pu se transforme en Sr90.) Or pour 160 Mt l’Unscear affiche
une production de 6,22E17 Bq de Sr90. Ce taux d’activité du Sr90 issu de 160 Mt
de fission avancé par l’Unscear ne peut s’expliquer sans combiner les taux de
chacun. 3,88E15 Bq/Mt ne correspond de fait ni aux 5,75E15 Bq/Mt de l’U235
ni aux 2,26E15 Bq/Mt du Pu239 mais se situe de fait entre ces deux valeurs et
prouve ainsi l’abondante participation des deux. On peut également noter, à
mode de vérification, que pour l’U235 6,22E17/5,75E15 Bq/Mt = 108 Mt et
pour le Pu239 6,22E17/2,26E15 Bq/Mt = 275 Mt. Rapporté à l’activité totale
émise, ni l’un ni l’autre rendement par Mt ne correspond à 160 Mt.
Si l’on résout
l’équation X*2,26E15+Y*5,75E15 = 6,22E17 pour dégager les Mt
« inconnus » de U et de Pu on finit, avec ici X valant pour Mt de Pu239 et Y valant pour Mt de U235, par
Y = (6,22E17 - (160 * 2,26E15))/(5,75E15 - 2,26E15) =
74,6 Mt dus à l’U235 soit 47% des 160 Mt. Bref le Pu239 compterait pour environ
53% de la masse globale de matière fissile embarquée dans les bombes de fission
qui ont éclaté dans l’atmosphère. Si l’on adopte un taux plus prudent de 50% sur
190 Mt, cela conduit à plus de 54 tonnes de Pu239 dans les charges pour un
rendement de fission moyen escompté de 10%. (5,4 t fissionnées/10% = 54 tonnes
embarquées.)
NB. Vérification pour 160 Mt.
Sr90
|
Pu239
|
U235
|
Total
|
Bq/Mt
|
2,26E+15
|
5,75E+15
|
|
Mt
|
85,4
|
74,60
|
160
|
Bq
|
1,93E+17
|
4,29E+17
|
6,22E+17
|
Démonstration II
Cet examen purement théorique des données générales n’est pas une simple
vue logique de l’esprit mais trouve, hélas, sa validation empirique des
innombrables analyses par
mer, par
terre et par air des retombées qui ont été accomplies partout dans le monde avant même que Tchernobyl et Fukushima maintenant ne viennent perturber les
échantillonnages. Rappelons d’une autre manière que si toutes les bombes
avaient été à l’uranium 235 il y aurait presque autant de césium que de
strontium issus des essais mais par contre que si elles avaient été toutes au
plutonium 239 il y aurait 3 fois plus de césium que de strontium en raison de
la « faible » production de ce dernier en cette circonstance (et non
pas d’une surproduction de césium respectivement aux dispositifs à l’uranium).[3]
Les analyses
empiriques des retombées nous indiquent que globalement sur terre on ne rencontre
ni l’un ni l’autre rapport, hormis bien entendu sur des aires très localisées
notamment là où les bombes ont éclaté au sol, mais qu’en revanche on observe en
général un rapport intermédiaire comme il est du reste logique qu’il soit,
puisque ces deux sortes de bombes ont été détonées et que les retombées se sont
fatalement superposées et mélangées.[4]
Dans les
retombées « militaires » moins il y a de strontium par rapport au
césium plus il y a de plutonium.
Toutes les analyses radiologiques prouvent que le strontium est présent en
moindre quantité que le césium dans le fallout mondial et toutes les
radioanalyses mondiales montrent un ratio d’activité moyen Cs137/Sr90 dont on ne peut rendre compte sans
faire intervenir des masses considérables de Pu239 tant ce ratio
s’écarte du rapport physique attendu de 1,08 pour les engins à l’U235.
Le ratio Cs137/Sr90 dépend autrement dit de la matière nucléaire
employée et varie avec celle-ci du fait de la variation du taux de création du
strontium alors que le césium, pratiquement constant, lui varie très peu d’un
type de charge à l’autre.[5] L’affaire du rendement de
fission différentiel du Sr dans le Pu et dans l’U est entendue depuis des
lustres et sue des physiciens. Par conséquent plus ce ratio Cs137/Sr90
s’éloigne de 1 et grossit plus il y a de plutonium et la barre des 50% de Pu se
situe autour de 1,64[6].
L’existence, hélas, de ce ratio moyen consolidé trop distant de 1 prohibe
en outre d’arguer que le strontium des retombées mondiales aurait été simplement
sous-évalué et qu’il suffirait de le remonter à sa juste valeur pour faire ipso facto descendre la masse de
plutonium. Si le strontium 90 avait été
grandement minoré (pendant que le césium aurait tout au contraire été
magistralement quantifié) alors un ratio Cs137/Sr90 « moyen »
si supérieur à 1 ne se dégagerait jamais des analyses, absolument jamais. Les
spectromètres ne mentent pas. Si ce ratio monte c'est parce que le Pu monte.
NB.
U235 :
Le
ratio Sr90/Cs137 d'activité à t0 est de 0,92, de masse de
0,58 et d'atomes de 0,88. Le ratio Cs137/Sr90
d'activité à t0 est de 1,08, de masse de 1,72 et d'atomes de 1,13.
Pu239 :
Le
ratio Sr90/Cs137 d'activité à t0 est de 0,325, de masse
de 0,2 et d'atomes de 0,31. Le ratio Cs137/Sr90 d'activité
à t0 est de 3,075, de masse de 4,88 et d'atomes de 3,21.
Bq par Mt et ratios
|
||
Pu239
|
U235
|
|
Sr90
|
2,26E+15
|
5,75E+15
|
Cs137
|
6,95E+15
|
6,22E+15
|
Sr90/Cs137
|
0,33
|
0,92
|
Cs137/Sr90
|
3,08
|
1,08
|
U235
Sr90: 1000 kt * 56,366 gr/kt *
6,0221415E+23/235 * 5,220% Rdf = 7,54E24 atomes produits de Sr90 *
7,629E-10 λ = 5,752E15 Bq soit 5,75 PBq. (λ =
ln(2)/t1/2 s-1 = Bq/atomes de la masse radioactive qui
émet ce ou ces Bq. Rdf pour rendement de
fission.)
Cs137: 1000 kt * 56,366 gr/kt *
6,0221415E+23/235 * 5,890% Rdf = 8,51E24 atomes produits de Cs137 *
7,312E-10 λ = 6,221E15 Bq soit 6,22
PBq.
Pu239
Sr90: 1000 kt * 57,325 gr/kt *
6,0221415E+23/239 * 2,050% Rdf = 2,96E24 atomes produits de Sr90 *
7,629E-10 λ = 2,259E15 Bq soit 2,26 PBq.
Cs137: 1000 kt * 57,325 gr/kt *
6,0221415E+23/239 * 6,580% Rdf = 9,50E24 atomes de Cs137 * 7,312E-10
λ =
6,949E15 Bq soit 6,95 PBq.
Activité attendue (Bq) et ratios attendus pour
des retombées où se mélangent 500
kt réalisés au Pu239 et 500 kt réalisés à l’U235
Pu239
|
U235
|
Total
|
|
500 kt
|
500 kt
|
1 Mt
|
|
Sr90
|
1,13E+15
|
2,88E+15
|
4,01E+15
|
Cs137
|
3,48E+15
|
3,11E+15
|
6,59E+15
|
Total
|
4,61E+15
|
5,99E+15
|
1,06E+16
|
Pu239
|
U235
|
Total
|
|
Sr90/Cs137
|
0,3252
|
0,9244
|
0,6082
|
Cs137/Sr90
|
3,0752
|
1,0817
|
1,6442
|
Pu239
|
U235
|
|
Sr90
|
2,05%
|
5,22%
|
Cs137
|
6,58%
|
5,89%
|
On peut également consulter sur ce sujet les données de l’AIEA.
Autant la
valeur du rendement de fission du Strontium 90 contenue dans les tables de l’Unscear
(3,5% de rendement de fission pour
3,88E15 Bq/Mt) que le ratio mondial « avéré » Cs137/Sr90 situé au pourtour de 1,6, conduisent à démontrer qu’environ 50% des 190 Mt « atmosphériques » de
fission (53% de 160 Mt) ont été réalisés au plutonium. Sans atermoiement possible, il ressort de là
qu’en raison d’un rendement de fission mitoyen de 10% des têtes nucléaires au
plutonium qu’autour de 54 tonnes de ce Plutonium ont été employées durant les essais
aériens de fission… puisque 5,4 t ont fissionné… et une masse de 50 t de plutonium ainsi a été dispersée en
grande partie telle quelle dans le milieu. Le Plutonium ne nous manque pas en l’air
en héritage de ce glorieux passé atomique quoi qu’en dise l’Unscear qui si d’un
côté dévoile, de l’autre s’empresse d’occulter[7]. (Une chambre à gaz est une douche nous
dit-elle en substance.) L’humanité est au milieu d’un irréversible
cataclysme radiologique. Nous l’avons déjà écrit et nous le répétons ici.
Inspirez, expirez.
Addenda de janvier
2019 : Motif pour lequel le rendement de fission global ne peut être élevé.
229 détonations atmosphériques sur 522, soit 43,9%, ont
rendu moins de 14 kt et ont ensemble réalisé 873 kt soit ≈ 3,81 kt par engin.
[873 kt/229 bombes = 3,81 kt]. Si toutes avaient uniquement une charge minimale
de 6 kg de Pu239 en théorie capable de 105 kt [6000 gr/57,32 gr/kt =
104,68 kt], elles auraient eu un rendement de fission de 3,64%.
[873/(229*104,68) = 3,64%]. Il aurait fallu 1,57 kg de plutonium pour réaliser 1
kt. [229*6 kg/873 kt = 1,57 kg/kt]. Si toutes avaient uniquement une charge minimale
de 25 kg de U235 en théorie capable de 444 kt [25000 gr/56,36 gr/kt
= 443,58 kt], elles auraient eu un
rendement de fission de 0,86%. [873/(229*443,58) = 0,86%]. Il aurait fallu
6,56 kg d'uranium pour réaliser 1 kt. [229*25 kg/873 kt = 6,56 kg/kt].
NB. Etre
à l’obscur de la puissance recherchée et ne pouvoir se fonder que sur la
puissance réalisée peut porter à sous-estimer considérablement les masses
fissiles impliquées et la radiotoxicité alpha libérée. La puissance réalisée ne
consent en effet qu’une estimation minimale qui n’est hélas pas toujours réaliste.
D’une bombe « parfaite » au haut rendement de fission escompté de 18% apprêtée
pour 100 kt avec 31,8 kg de plutonium mais qui n’en réalise que 2 kt, au vu de
ces seuls 2 kt nous, observateurs externes, savons uniquement dire qu’elle
pesait au moins 6 kg, faute de connaître « l’intention de puissance » des
concepteurs qui se gardent bien de la clarifier en précisant par exemple le
poids de la charge fissile. Cela fait partie des secrets d’état.
***********
Toute réfutation chiffrée de l’horreur
universelle que prospectent ces déductions obligatoires est la bienvenue. Nous
lançons pour autant un pressant appel à la réfutation savante. Nous serons infiniment gré à quiconque saura
réfuter par la raison physique que notre atmosphère ait en réserve 50 tonnes
nanoparticularisées de plutonium 239 (113,46 PBq, 3,07 MCi). Soit, à en
supposer la dispersion homogène dans un volume atmosphérique de 40 km de haut
(2,05E19 m3), que nous vivions dans une ambiance plutonigène de 0,15
pCi par m3.[8]
Mais nous nous permettons de bien insister sur le fait qu’une bombe atomique
embarque obligatoirement et en moyenne 10 fois plus de plutonium qu’elle ne
pourra en fissionner. Que l’effet
de proximité, soit la dissipation de l’énergie ionisante dans une
masse infiniment petite de chair en cas de contamination interne, laisse peu de
place à l’optimisme à moins de faire partie de ces fortunés dont les poumons en
papier stoppent net les rayonnements alpha.
Tableau Unscear p. 213 de Exposures to the public
from man-made sources of radiation
NB. Tous les produits de fission suivants de la
table ci-dessous ont des rendements de fission assez différents pour l’U235
et le Pu239 : Sr89, Sr90,Y91; Zr95,
Ru103, Ru106, Sb125, Ce141, Ce144.
Le rendement de fission proposé par l’UNSCEAR pour chacun d’eux est à l’évidence
« combiné » et suppose une contribution de 50% de plutonium.
Rendements de fissions comparés pour certains éléments de période de plus de 1 heure. Le strontium 90 n'est que l'un des nombreux cas de rendement de fission très contrasté.
NB. 1,444E26 atomes fissionnés par Mt * RDF * Constante de désintégration = Bq/Mt.
Constante de désintégration
|
RDF Pu239
|
Bq/Mt
|
RDF U235
|
Bq/Mt
|
RDF pour Pu 50% et U 50%
|
Bq/Mt
|
|
H3
|
1,78E-09
|
0,011%
|
27,76 TBq
|
0,00540%
|
13,88 TBq
|
||
Zn72
|
4,14E-06
|
0,00051%
|
3,07 PBq
|
0,000056%
|
334,78 TBq
|
0,00029%
|
1,70 PBq
|
Ga72
|
1,37E-05
|
0,00052%
|
10,29 PBq
|
0,000056%
|
1,11 PBq
|
0,00029%
|
5,70 PBq
|
Ga73
|
3,96E-05
|
0,00071%
|
40,37 PBq
|
0,000170%
|
9,72 PBq
|
0,00044%
|
25,05 PBq
|
Ge75
|
1,40E-04
|
0,00255%
|
515,51 PBq
|
0,001330%
|
268,87 PBq
|
0,00194%
|
392,19 PBq
|
Ge77
|
1,70E-05
|
0,00609%
|
149,50 PBq
|
0,002720%
|
66,77 PBq
|
0,00441%
|
108,13 PBq
|
As77
|
4,96E-06
|
0,01270%
|
90,96 PBq
|
0,008530%
|
61,09 PBq
|
0,01062%
|
76,03 PBq
|
Ge78
|
1,31E-04
|
0,02220%
|
4,20 EBq
|
0,019800%
|
3,75 EBq
|
0,02100%
|
3,97 EBq
|
As78
|
1,27E-04
|
0,02290%
|
4,20 EBq
|
0,020100%
|
3,69 EBq
|
0,02150%
|
3,94 EBq
|
Br83
|
8,02E-05
|
0,31500%
|
36,48 EBq
|
0,587000%
|
67,98 EBq
|
0,45100%
|
52,23 EBq
|
Kr83m
|
1,05E-04
|
0,31500%
|
47,76 EBq
|
0,586000%
|
88,85 EBq
|
0,45050%
|
68,30 EBq
|
Kr85m
|
4,30E-05
|
0,59500%
|
36,94 EBq
|
1,310000%
|
81,34 EBq
|
0,95250%
|
59,14 EBq
|
Kr85
|
2,04E-09
|
0,12800%
|
377,06 TBq
|
0,286000%
|
842,49 TBq
|
0,20700%
|
609,77 TBq
|
Kr87
|
1,51E-04
|
1,04000%
|
226,77 EBq
|
2,690000%
|
586,54 EBq
|
1,86500%
|
406,65 EBq
|
Kr88
|
6,78E-05
|
1,29000%
|
126,30 EBq
|
3,720000%
|
364,20 EBq
|
2,50500%
|
245,25 EBq
|
Sr89
|
1,59E-07
|
1,73000%
|
397,20 PBq
|
4,380000%
|
1,01 EBq
|
3,05500%
|
701,42 PBq
|
Sr90
|
7,63E-10
|
2,05000%
|
2,26 PBq
|
5,220000%
|
5,75 PBq
|
3,63500%
|
4,00 PBq
|
Y90
|
3,00E-06
|
2,05000%
|
8,88 EBq
|
5,220000%
|
22,61 EBq
|
3,63500%
|
15,75 EBq
|
Sr91
|
2,00E-05
|
2,51000%
|
72,49 EBq
|
5,370000%
|
155,09 EBq
|
3,94000%
|
113,79 EBq
|
Y91
|
1,37E-07
|
2,52000%
|
498,53 PBq
|
5,370000%
|
1,06 EBq
|
3,94500%
|
780,43 PBq
|
Sr92
|
7,10E-05
|
3,02000%
|
309,62 EBq
|
5,860000%
|
600,79 EBq
|
4,44000%
|
455,21 EBq
|
Y92
|
5,44E-05
|
3,04000%
|
238,80 EBq
|
5,860000%
|
460,32 EBq
|
4,45000%
|
349,56 EBq
|
Y93
|
1,89E-05
|
3,82000%
|
104,25 EBq
|
6,060000%
|
165,39 EBq
|
4,94000%
|
134,82 EBq
|
Zr93
|
1,44E-14
|
3,83000%
|
79,64 GBq
|
6,060000%
|
126,01 GBq
|
4,94500%
|
102,82 GBq
|
Zr95
|
1,25E-07
|
4,67000%
|
842,94 PBq
|
6,350000%
|
1,15 EBq
|
5,51000%
|
994,56 PBq
|
Nb95m
|
2,22E-06
|
0,04680%
|
150,03 PBq
|
0,068600%
|
219,91 PBq
|
0,05770%
|
184,97 PBq
|
Nb95
|
2,29E-07
|
4,67000%
|
1,54 EBq
|
6,340000%
|
2,10 EBq
|
5,50500%
|
1,82 EBq
|
Zr97
|
1,15E-05
|
5,27000%
|
87,51 EBq
|
6,030000%
|
100,13 EBq
|
5,65000%
|
93,82 EBq
|
Nb97
|
1,60E-04
|
5,30000%
|
1224,51 EBq
|
6,030000%
|
1393,17 EBq
|
5,66500%
|
1308,84 EBq
|
Mo99
|
2,92E-06
|
5,98000%
|
25,21 EBq
|
5,800000%
|
24,46 EBq
|
5,89000%
|
24,84 EBq
|
Tc99m
|
3,20E-05
|
5,26000%
|
243,05 EBq
|
5,110000%
|
236,12 EBq
|
5,18500%
|
239,59 EBq
|
Tc99
|
1,03E-13
|
5,98000%
|
889,42 GBq
|
5,800000%
|
862,65 GBq
|
5,89000%
|
876,03 GBq
|
Ru103
|
2,04E-07
|
6,83000%
|
2,01 EBq
|
3,250000%
|
957,37 PBq
|
5,04000%
|
1,48 EBq
|
Ru105
|
4,34E-05
|
5,36000%
|
335,91 EBq
|
1,280000%
|
80,22 EBq
|
3,32000%
|
208,06 EBq
|
Rh105
|
5,45E-06
|
5,36000%
|
42,18 EBq
|
1,280000%
|
10,07 EBq
|
3,32000%
|
26,13 EBq
|
Ru106
|
2,15E-08
|
4,36000%
|
135,36 PBq
|
0,469000%
|
14,56 PBq
|
2,41450%
|
74,96 PBq
|
Pd109
|
1,41E-05
|
1,04000%
|
21,17 EBq
|
0,045700%
|
930,47 PBq
|
0,54285%
|
11,05 EBq
|
Pd111m
|
3,50E-05
|
0,00155%
|
78,34 PBq
|
0,000141%
|
7,13 PBq
|
0,00085%
|
42,73 PBq
|
Ag111
|
1,08E-06
|
0,032700%
|
51,00 PBq
|
0,01635%
|
25,50 PBq
|
||
Pd112
|
9,48E-06
|
0,18900%
|
2,59 EBq
|
0,026500%
|
362,76 PBq
|
0,10775%
|
1,48 EBq
|
Ag112
|
6,15E-05
|
0,18900%
|
16,78 EBq
|
0,026500%
|
2,35 EBq
|
0,10775%
|
9,57 EBq
|
Ag113
|
3,59E-05
|
0,11500%
|
5,96 EBq
|
0,022700%
|
1,18 EBq
|
0,06885%
|
3,57 EBq
|
Cd115m
|
1,80E-07
|
0,00673%
|
1,75 PBq
|
0,001200%
|
311,90 TBq
|
0,00397%
|
1,03 PBq
|
In115m
|
4,29E-05
|
0,07470%
|
4,63 EBq
|
0,025800%
|
1,60 EBq
|
0,05025%
|
3,11 EBq
|
Cd117m
|
5,73E-05
|
0,01930%
|
1,60 EBq
|
0,008400%
|
695,03 PBq
|
0,01385%
|
1,15 EBq
|
In117m
|
9,94E-05
|
0,04670%
|
6,70 EBq
|
0,027400%
|
3,93 EBq
|
0,03705%
|
5,32 EBq
|
Sn119m
|
2,74E-08
|
0,00148%
|
58,56 TBq
|
0,014400%
|
569,74 TBq
|
0,00794%
|
314,15 TBq
|
Sn121m
|
3,99E-10
|
0,00110%
|
633,77 GBq
|
0,003900%
|
2,25 TBq
|
0,00250%
|
1,44 TBq
|
Sn121
|
7,12E-06
|
0,06200%
|
637,44 PBq
|
0,044200%
|
454,43 PBq
|
0,05310%
|
545,94 PBq
|
Sn123
|
6,21E-08
|
0,02000%
|
1,79 PBq
|
0,004820%
|
432,22 TBq
|
0,01241%
|
1,11 PBq
|
Sn125
|
8,32E-07
|
0,11800%
|
141,77 PBq
|
0,029800%
|
35,80 PBq
|
0,07390%
|
88,78 PBq
|
Sb125
|
7,96E-09
|
0,17800%
|
2,05 PBq
|
0,066800%
|
767,82 TBq
|
0,12240%
|
1,41 PBq
|
Te125m
|
1,40E-07
|
0,04000%
|
8,09 PBq
|
0,014900%
|
3,01 PBq
|
0,02745%
|
5,55 PBq
|
Sb126
|
6,47E-07
|
0,03860%
|
36,06 PBq
|
0,005780%
|
5,40 PBq
|
0,02219%
|
20,73 PBq
|
Sn127
|
9,17E-05
|
0,35400%
|
46,87 EBq
|
0,198000%
|
26,22 EBq
|
0,27600%
|
36,55 EBq
|
Sb127
|
2,08E-06
|
0,50100%
|
1,50 EBq
|
0,301000%
|
904,06 PBq
|
0,40100%
|
1,20 EBq
|
Te127m
|
7,36E-08
|
0,08010%
|
8,51 PBq
|
0,049500%
|
5,26 PBq
|
0,06480%
|
6,89 PBq
|
Te127
|
2,06E-05
|
0,49900%
|
14,84 EBq
|
0,299000%
|
8,89 EBq
|
0,39900%
|
11,87 EBq
|
Sb128
|
2,14E-05
|
0,03870%
|
1,20 EBq
|
0,465000%
|
14,37 EBq
|
0,25185%
|
7,78 EBq
|
Sb129
|
4,42E-05
|
1,45000%
|
92,55 EBq
|
0,701000%
|
44,74 EBq
|
1,07550%
|
68,64 EBq
|
Te129m
|
2,39E-07
|
0,24100%
|
83,17 PBq
|
0,434000%
|
149,78 PBq
|
0,33750%
|
116,48 PBq
|
Te129
|
1,66E-04
|
1,36000%
|
326,00 EBq
|
0,867000%
|
207,82 EBq
|
1,11350%
|
266,91 EBq
|
I129
|
1,36E-15
|
1,45000%
|
2,85 GBq
|
1,030000%
|
2,02 GBq
|
1,24000%
|
2,44 GBq
|
Te131m
|
6,42E-06
|
0,91600%
|
8,49 EBq
|
0,608000%
|
5,64 EBq
|
0,76200%
|
7,06 EBq
|
I131
|
1,00E-06
|
3,88000%
|
5,60 EBq
|
3,360000%
|
4,85 EBq
|
3,62000%
|
5,23 EBq
|
Xe131m
|
6,72E-07
|
0,05430%
|
52,69 PBq
|
0,036500%
|
35,42 PBq
|
0,04540%
|
44,05 PBq
|
Te132
|
2,50E-06
|
5,15000%
|
18,59 EBq
|
4,640000%
|
16,75 EBq
|
4,89500%
|
17,67 EBq
|
I132m
|
1,39E-04
|
0,028300%
|
5,68 EBq
|
0,01415%
|
2,84 EBq
|
||
I132
|
8,39E-05
|
5,33000%
|
645,74 EBq
|
4,700000%
|
569,41 EBq
|
5,01500%
|
607,58 EBq
|
I133
|
9,26E-06
|
6,91000%
|
92,40 EBq
|
6,610000%
|
88,39 EBq
|
6,76000%
|
90,39 EBq
|
Xe133m
|
3,67E-06
|
0,24000%
|
1,27 EBq
|
0,190000%
|
1,01 EBq
|
0,21500%
|
1,14 EBq
|
Xe133
|
1,53E-06
|
6,97000%
|
15,40 EBq
|
6,610000%
|
14,60 EBq
|
6,79000%
|
15,00 EBq
|
I135
|
2,93E-05
|
6,08000%
|
257,24 EBq
|
6,010000%
|
254,28 EBq
|
6,04500%
|
255,76 EBq
|
Xe135
|
2,11E-05
|
7,54000%
|
229,73 EBq
|
6,320000%
|
192,56 EBq
|
6,93000%
|
211,15 EBq
|
Cs135
|
9,55E-15
|
7,55000%
|
104,12 GBq
|
6,330000%
|
87,29 GBq
|
6,94000%
|
95,70 GBq
|
Cs136
|
6,16E-07
|
.
|
0,010800%
|
9,61 PBq
|
0,00540%
|
4,80 PBq
|
|
Cs137
|
7,31E-10
|
6,58000%
|
6,95 PBq
|
5,890000%
|
6,22 PBq
|
6,23500%
|
6,58 PBq
|
Ba139
|
1,39E-04
|
5,61000%
|
1126,02 EBq
|
6,370000%
|
1278,56 EBq
|
5,99000%
|
1202,29 EBq
|
Ba140
|
6,28E-07
|
5,32000%
|
4,82 EBq
|
5,960000%
|
5,40 EBq
|
5,64000%
|
5,11 EBq
|
La140
|
4,78E-06
|
5,33000%
|
36,79 EBq
|
5,960000%
|
41,14 EBq
|
5,64500%
|
38,96 EBq
|
La141
|
4,91E-05
|
5,15000%
|
365,14 EBq
|
5,800000%
|
411,22 EBq
|
5,47500%
|
388,18 EBq
|
Ce141
|
2,47E-07
|
5,15000%
|
1,84 EBq
|
5,800000%
|
2,07 EBq
|
5,47500%
|
1,95 EBq
|
La142
|
1,27E-04
|
4,75000%
|
871,09 EBq
|
5,720000%
|
1048,98 EBq
|
5,23500%
|
960,04 EBq
|
Ce143
|
5,82E-06
|
4,34000%
|
36,47 EBq
|
5,530000%
|
46,47 EBq
|
4,93500%
|
41,47 EBq
|
Pr143
|
5,92E-07
|
4,34000%
|
3,71 EBq
|
5,530000%
|
4,73 EBq
|
4,93500%
|
4,22 EBq
|
Ce144
|
2,81E-08
|
3,67000%
|
148,92 PBq
|
5,090000%
|
206,53 PBq
|
4,38000%
|
177,72 PBq
|
Pr145
|
3,22E-05
|
3,00000%
|
139,49 EBq
|
3,800000%
|
176,69 EBq
|
3,40000%
|
158,09 EBq
|
Nd147
|
7,31E-07
|
1,99000%
|
2,10 EBq
|
2,150000%
|
2,27 EBq
|
2,07000%
|
2,19 EBq
|
Pm147
|
8,37E-09
|
1,99000%
|
24,05 PBq
|
2,150000%
|
25,99 PBq
|
2,07000%
|
25,02 PBq
|
[1] En
clair, passée la masse critique minimale de 25 kg de U235 ou de 6 kg de Pu239,
il faut 10 fois plus d’explosif nucléaire que la puissance voulue n’en fera
exploser (fissionner). Une bombe qui fissionnera 2 kg de plutonium (réalisant
35 kt en cette occasion) devra ainsi en moyenne en contenir 20 kg au départ.
Une bombe thermonucléaire à trois étages qui fissionnera 100 kg (1,8 Mt) de
plutonium devra en contenir de 600 kg à 1 tonne. Bref 90% de l’explosif nucléaire d’une bombe
est aussi indispensable que « gâché ». -Il en va de même pour le
tritium embarqué/breedé par les engins thermonucléaires. Le rendement de fusion -20 kt/kg sur les 80 kt/kg théoriques soit un rendement de fusion de 25%- est
à peine plus efficace que le rendement de fission maximal de 18%.
NB. Si l’opération « masse
fissionnée/% fissionné -rendement de fission de l’engin- » donne un résultat
inférieur à la masse critique de 25 kg de U235 ou de 6 kg de Pu239
alors cette masse critique sera d'office prise pour la charge minimale.
[2] Ce
« rendement de fission » derrière son argot nébuleux camouffle une réalité
aussi simple que macabre du point de vue de la radioagression
« interne »: combien pèse la tête nucléaire de la bombe et pour
autant de combien seront gazés ennemis, amis et family durant des siècles par
les retombées alpha des résidus vaporisés des charges. Les essais atomiques
n’ont été rien d’autre, conservons-le à l’esprit, que des guerres
environnementales par empoissonnement de l’atmosphère. Des guerres
démocratiques de durée multimillénaire où bourreaux, victimes et descendants partagent
la même chambre à gaz génétique.
[3] NB. Les bombes à l’uranium et au plutonium produisent le
césium en quantité voisine. Son rendement de fission est du reste de 6,58% chez
le plutonium et de 5,89% chez l’uranium.
[4] L’aspect assez déroutant est que personne jusqu’à présent,
pas même chez les « dissidents », ne semble avoir tiré parti physique et
logique de ce ratio intermédiaire pour quantifier la part de plutonium embarquée
dans les dispositifs atomiques qui nous ont explosé sur la tête. Et de le faire
ne serait-ce que pour vérifier la consistance physique des données publiques
sur ce catastrophique sujet.
[5] “It is generally assumed that the ratio of Cs-137 to Sr-90 in
fallout can range from ~1.4 to 2.0 depending upon the fissionable material used.”
Edward Hardy and Norton Chu.
The Ratio of Cs137 to Sr90 in Global Fallout. 1967.
[6] Les
rendements de fission par neutrons lents et par neutrons rapides du Sr90 sont très proches aussi bien pour
l’uranium que pour le plutonium mais très divers entre ces deux éléments. Les
rendements de fission par neutrons lents et par neutrons rapides du Cs137 sont par contre non seulement voisins
mais également très proches entre ces deux éléments. L’accroissement du ratio, à savoir la
« diminution » du niveau de strontium par rapport au césium, dépend
pour autant presque exclusivement du Sr90 d’origine plutonigène.
NB. Le
rendement de fission du Sr90 est de 2,05% avec le Pu239
et de 5,22% avec le U235. Un rendement de fission combiné de 3,5%
correspond pour autant à un taux de plutonium de 1-((3,50% - 2,05%)/(5,22% -
2,05%)) = 54,258%. Lorsque le U238
est intégré à hauteur de 6% de la puissance réalisée le rendement de fission du
Sr90 est de 2,114% avec le Pu239 et de 5,091% avec le U235.
Un rendement de fission combiné de 3,5% correspond pour autant à un taux de
plutonium de 1-((3,50% - 2,11%)/(5,09% - 2,11%)) = 53,46%.
[7] Selon l’Unscear ci-dessous pas plus de 2,87 tonnes de Pu239
(6,52E15 Bq) auraient été injectées dans l’atmosphère soit, pour un rendement
de fission moyen de 10%, que 3,19 tonnes ont été embarquées et que seulement 5,58
Mt ont été réalisées au plutonium. ((3,19 t - 2,87 t)*1E6 gr /57,325 gr/kt =
5582 kt soit 5,58 Mt.) S’il en était ainsi le Sr90 aurait été
produit à hauteur moyenne de 5,65E15 Bq/Mt et non pas de 3,88E15 Bq/Mt…
L’incohérence, mais ce n’est pas nouveau, règne.
[8] 1,13E17 Becquerel de Pu239
(50 tonnes) uniformément répartis sous forme d'aérosol sur une hauteur de 40 km
dans un volume atmosphérique de 2,05E19 m3 signifierait la présence
d'une masse moyenne de 2,44 picogr par m3 pour 5,53E-3 Bq/m3
et 6,13E9 atomes par m3. Cette masse infime par m3
mesurerait 0,617 micron de diamètre s’il s'agissait d'une unique particule de
Pu239 « pur », c’est dire, puisque les particules sont
infiniment plus petites que cette particule idéalisée, combien nos filtres ont
du mal à les capturer et à évaluer la réelle teneur en plutonium de
l’atmosphère. Personne n’attrape les sardines avec des filets pour requins.
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