(Partie 1)
Tchernobyl fête
le 29ème anniversaire de son explosion en allumant le 26 Avril de
l’an 2015 un vaste incendie commémoratif dans les plaines et les
forêts grosses de césium, de strontium, de plutonium et consorts situées à l’extrémité ouest de la tourbeuse zone interdite,
à une vingtaine de km de la centrale atomique dans les territoires de
Buriakovka (siège du “cimitière technologique”), de
Rudnya-Ilynetskaja, Glinka et de Lubyanka de la province de Ivankhov, région de
Kiev. Profitant du calendrier politique, ce feu néfaste,
s’est invité à la conférence de Londres chargée de collecter auprès
des états donateurs les 650 millions d’Euro qui manquent pour compléter
l’inutile sarcophage de la centrale. -La
centrale doit être vidée sous peine d’exploser un jour et non
couverte.- Gageons que ce propice incendie atomique déliera les bourses et
grossira quelque compte secret.
Le feu qui couvera
encore longuement sous terre dans ce sol de tourbe a ravagé pour l’heure une
surface plus de 11300 hectares (113 km2 soit un peu plus de 4 % de
la superficie de la zone d’exclusion) d’après les images satellites (tirées de Modis) qui montrent un long panache
évasé dirigé vers la Biélorussie et un territoire calciné 28 fois plus vaste que les autorités ukrainiennes ne le déclarent. Il va d’évidence, les preuves objectives sur les incendies passés abondent,
qu’un imposant nuage d’immanquables pétillants poisons respirables s’est à
nouveau levé à l’Est avec la combustion d’un bois, d’une épaisse litière et
d’un sol tourbeux fortement radioactifs;
un nuage pareil à ceux qui en 2002, en 2008 et en 2010 avaient à eux trois remis en circulation
aérienne régionale rien moins que 8% du césium 137 relâché en 1986 par la pyrotechnique
centrale. Il va d’évidence que les fumées erratiques de l’incendie
dispenseront avec le temps les particules radiotoxiques bêta et alpha à tous les poumons d’Europe, à chacun sa dose interne
complémentaire, puisque Tchernobyl, résolument nomade et volage depuis 1986, ne
se déprend jamais de sa vocation de contamination internationale.
Il va aussi
sans dire que les hordes des négationnistes aux abois taisent l’alerte et
certifient de l’innocuité de cette nouvelle excursion radioactive aux contours
indéfinis mais graves tout en remettant en toute discrétion à plus tard leur
footing hebdomadaire. Si cela peut consoler, ils seront les premières victimes
de leurs mensonges et de leur ignorance crasse en matière de calcul de dose interne.
(Que personne ne se méprenne. Ceux qui
colportent l’innocence des « faibles doses » et attentent à
l’occasion aux gouvernants sont incapables de certifier arithmétiquement de la
validité des facteurs de dose interne qu’ils emploient sans recul comme les
kamikazes ânes bâtés qu’ils sont.)
The Cesium 137 case. Official internal dose factors are like SS which name shower a chamber gas.
Analysis of Radioactive
contamination in the Near Zone of Chornobyl, NPP. A. Gaydar & O. Nasvit.
Post scriptum.
La nouvelle « enceinte de confinement » en tôle ondulée de Tchernobyl révolutionnera celle des prochains réacteurs...
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