dimanche 3 mai 2015

Tchernobyl souffle sur un incendie atomique pour son 29ième anniversaire.



(Partie 1)


Tchernobyl fête le 29ème anniversaire de son explosion en allumant le 26 Avril de l’an 2015 un vaste incendie commémoratif dans les plaines et les forêts grosses de césium, de strontium, de plutonium et consorts situées à l’extrémité ouest de la tourbeuse zone interdite, à une vingtaine de km de la centrale atomique dans les territoires de Buriakovka (siège du cimitière technologique), de Rudnya-Ilynetskaja, Glinka et de Lubyanka de la province de Ivankhov, région de Kiev. Profitant du calendrier politique, ce feu néfaste,  s’est invité à la conférence de Londres chargée de collecter auprès des états donateurs les 650 millions d’Euro qui manquent pour compléter l’inutile sarcophage de la centrale. -La centrale doit être vidée sous peine d’exploser un jour et non couverte.- Gageons que ce propice incendie atomique déliera les bourses et grossira quelque compte secret.

Le feu qui couvera encore longuement sous terre dans ce sol de tourbe a ravagé pour l’heure une surface plus de 11300 hectares (113 km2 soit un peu plus de 4 % de la superficie de la zone d’exclusion) d’après les images satellites  (tirées de Modis) qui montrent un long panache évasé dirigé vers la Biélorussie et un territoire calciné 28 fois plus vaste que les autorités ukrainiennes  ne le déclarent. Il va d’évidence, les preuves objectives sur les incendies passés abondent, qu’un imposant nuage d’immanquables pétillants poisons respirables s’est à nouveau levé à l’Est avec la combustion d’un bois, d’une épaisse litière et d’un sol tourbeux fortement radioactifs;  un nuage pareil à ceux qui en 2002, en 2008 et en 2010 avaient à eux trois remis en circulation aérienne régionale rien moins que 8% du césium 137 relâché en 1986 par la pyrotechnique centrale. Il va d’évidence que les fumées erratiques de l’incendie dispenseront avec le temps les particules radiotoxiques bêta et alpha à tous les poumons d’Europe, à chacun sa dose interne complémentaire, puisque Tchernobyl, résolument nomade et volage depuis 1986, ne se déprend jamais de sa vocation de contamination internationale.

Il va aussi sans dire que les hordes des négationnistes aux abois taisent l’alerte et certifient de l’innocuité de cette nouvelle excursion radioactive aux contours indéfinis mais graves tout en remettant en toute discrétion à plus tard leur footing hebdomadaire. Si cela peut consoler, ils seront les premières victimes de leurs mensonges et de leur ignorance crasse en matière de calcul de dose interne. (Que personne ne se méprenne. Ceux qui colportent l’innocence des « faibles doses » et attentent à l’occasion aux gouvernants sont incapables de certifier arithmétiquement de la validité des facteurs de dose interne qu’ils emploient sans recul comme les kamikazes ânes bâtés qu’ils sont.)

The Cesium 137 case. Official internal dose factors are like SS which name shower a chamber gas.



Analysis of Radioactive contamination in the Near Zone of Chornobyl, NPP. A. Gaydar & O. Nasvit.




Post scriptum.

La nouvelle « enceinte de confinement » en tôle ondulée de Tchernobyl révolutionnera celle des prochains réacteurs...






 

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