Résumé : En raison du fait que l’entier inventaire
des gaz nobles a fui Fukushima il aurait été possible d’estimer de
manière simple et objective l’excursion encore indéfinie des autres radioéléments en tirant parti du ratio d’activité atmosphérique de ces gaz nobles avec des éléments tel que le césium, le tellure, le strontium ou le plutonium.
Or ceci a été et est encore méthodiquement évité afin d’empêcher cette tragique mais nécessaire reconstruction globale.
Une des raisons pour lesquelles les innombrables « papers »
scientifiques qui prétendent modéliser et quantifier l’excursion aérienne de
Fukushima sont objectivement sujets à caution est qu’aucun d’entre eux,
absolument aucun, ne reporte le ratio initial du Xénon 133 (ou du Krypton 85) avec un quelconque
autre radioélément, non inerte, comme le I131 ou le Cs137
par exemple. Il y a pourtant unanimité sur le fait que le Xénon 133,
gaz noble, a pris la fuite à 100% ou presque soit une excursion atmosphérique de
l’ordre de 1,2E19 Bq. Il ne peut par conséquence échapper à personne que le
simple rapport consolidé par m3 d’air du Xe133/I131 ou du Xe133/Cs137 offre
un étalon objectif immédiat de l’excursion aérienne globale de l’un ou de
l’autre élément et par là en cascade de tous les autres éléments précipités, ou
en tous cas en constitue au moins une meilleure approximation. Bref connaissant la
quantité émise d’un élément et la proportion ponctuelle par m3 de celui-ci avec
un second on dégage immédiatement une estimation fondée de la quantité globale émise
de ce dernier.
A titre de pure illustration
théorique, si dans le cas Xe133/I131 ce rapport consolidé
s’avérait hypothétiquement, ce qui ne nous surprendrait guère, de 4 la quantité
totale d’Iode131 en excursion serait alors 4 fois moindre que celle
du Xe133 et de l’ordre de 1,2E19/4 = 3E18 Bq. (NB : les 3 réacteurs détenaient environ 5,8E18 Bq de I131
le 11 mars 2011 et dans son rapport officiel à l’AIEA pris pour argent comptant par de nombreux chercheurs les autorités japonaises en
indiquent une excursion de 1,6E17 Bq, voir la note ci-dessous).
Ce simple et banal ratio, si
commun, si obligatoire et si prédictif en cette circonstance unique où l’inventaire
en excursion d’un élément est parfaitement connu, est cependant partout absent
de tous les très nombreux articles et ouvrages que nous avons consulté et
impossible à établir à partir des observables qu’ils exposent parfois ci-là.
Les estimations d’excursion
au rabais pour les isotopes de l'iode, du tellure, du strontium, du césium, du plutonium, etc. dont se gargarise le gotha de la physique appauvrie sont pour autant dépourvues
de preuves objectives qui les sustentent. Elles sont nulles et non avenues du
fait de cet inqualifiable vice de rationalité aux conséquences mortifères
incalculables pour une population mondiale scientifiquement trompée sur le plan
de la radioprotection interne.
Selon
le rapport officiel nippon à l'AIEA 2,78% du I131 (Mp: 113,7 °C; Bp:
184,4 °C) de l'inventaire, 155,5 millions de Ci ou 5,75E18 Bq, s'est répandu
dans l'atmosphère, soit une fugue de 4,3 millions de Ci (1,6E17 Bq soit 160 PBq) pour une
masse éjectée de 34,81 gr sur les 1,25 kg disponibles et un équivalent
radiotoxique émis de 243,2 millions de doses létales potentielles par
inhalation et de 729,6 millions par ingestion.
Pour
un taux d'excursion égal à celui de Tchernobyl (55 %) la fuite aérienne du I131
serait par contre 19,8 fois supérieure s'élevant à 85,5 millions de Ci (3,16
EBq et 688,41 gr) pour un équivalent radiotoxique diffusé de 4,81 milliards de
doses létales potentielles par inhalation et de 14,43 milliards par ingestion.
Bibliographie illustrative très restreinte.
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