I131; Gaz; Bp: 184,4 °C;
Rdf U235: 2,88%; T1/2: 8,0233 jours; 1,25 kg; 5,75E18 Bq; Sv/Bq Inhal: 7,60E-9;
Ld inhal: 8,75 milliards; Sv/Bq Ingest: 2,28E-8; Ld ingest: 26,24 milliards.
A « l'arrêt » à Fukushima le I131 avait
pour l’ensemble des 3 réacteurs explosés une activité d’au moins 5,753E18 Bq
(5,75 EBq soit 155,5 millions de Curie), une masse de 1,25 kg et comptait pour
0,479% de l'activité globale à t0. D’après les facteurs
de doses internes officiels de l’ICRP, ses 8,75 milliards de doses
létales potentielles par inhalation comptaient également pour 2,78% de la
radiotoxicité par inhalation et ses 26,24 milliards de doses létales
potentielles par ingestion comptaient pour 10,59% de la radiotoxicité par ingestion.
Devant cette monstrueuse radiotoxicité potentielle temporaire, en partie respirée par l’entière population de l’hémisphère nord qui à terme en
payera fatalement les conséquences pathogènes, comment donc s’étonner que tant
la TEPCO selon laquelle 2,7% de l’Iode 131 de l’inventaire est allé en fugue
aérienne que les publications internationales (dont nous préférons taire les
noms tant elles sont honteuses) en aient sous-estimé amplement l’excursion
atmosphérique (tout en sachant dès le 11 mars 2011 que les chambres de suppression censées piéger dans l'eau froide les vapeurs radioactives étaient hors service puisque en ébullition) ? Vu la très basse température d’ébullition de l’élément (184,4 °C) respectivement aux 2000 °C moyens du corium, cette
excursion d’iode devrait en toute logique se situer, comme à Tchernobyl, autour
de 55% de l’inventaire, le reste étant fini dans l’eau.
NB. Après 1 jour de décroissance les isotopes résiduels d'iode, dont l’i0de 129, 131, 132, 133 & 135, ont une activité radioactive de 318,7 millions de Ci correspondant à 4,66% de la radioactivité résiduelle totale. Leur radiotoxicité par inhalation s'élève à 9,75 milliards de Ld et équivaut à 3,76% de la radiotoxicité globale par inhalation. Leur radiotoxicité par ingestion est de 29,03 milliards de Ld et équivaut à 21,77% de la radiotoxicité globale par ingestion.
Une expulsion d'effluents aériens à Fukushima pour les seuls réacteurs advenue avec les taux d'excursion relevés à Tchernobyl fixerait l'émission radiologique théorique maximale à t0 en éléments de période supérieure à l'heure à 68,55 EBq, après 1 jour de décroissance à 26,66 EBq, après 2 jours à 20,17 EBq, après 8 jours à 9,49 EBq, après 30 jours à 2,54 EBq.
NB. Après 1 jour de décroissance les isotopes résiduels d'iode, dont l’i0de 129, 131, 132, 133 & 135, ont une activité radioactive de 318,7 millions de Ci correspondant à 4,66% de la radioactivité résiduelle totale. Leur radiotoxicité par inhalation s'élève à 9,75 milliards de Ld et équivaut à 3,76% de la radiotoxicité globale par inhalation. Leur radiotoxicité par ingestion est de 29,03 milliards de Ld et équivaut à 21,77% de la radiotoxicité globale par ingestion.
Une expulsion d'effluents aériens à Fukushima pour les seuls réacteurs advenue avec les taux d'excursion relevés à Tchernobyl fixerait l'émission radiologique théorique maximale à t0 en éléments de période supérieure à l'heure à 68,55 EBq, après 1 jour de décroissance à 26,66 EBq, après 2 jours à 20,17 EBq, après 8 jours à 9,49 EBq, après 30 jours à 2,54 EBq.
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