mardi 29 novembre 2011

Les eaux douces de Fukushima



Du césium radioactif  137, un   produit  de  fission   « man made », a été entre autres récemment trouvé à l’embouchure de l’Abukumagawa, sixième plus long fleuve japonais qui serpente loin de la zone interdite à plus de 60 km de Fukushima. Selon les chercheurs nippons qui ont lancé l’alerte 95 milliards de Bq par jour de Cs137 (environ 2,6 Ci pour 0,0296 gr) s’écoulent quotidiennement vers le Pacifique.  Si l’on admet à titre d’hypothèse optimiste qu’il en va ainsi depuis 280 jours sans que les apports quotidiens n’aient jamais été supérieurs, on dérive alors que 2,66E13 Bq de Cs137 et donc 8,28 gr de césium 137 se sont déversés en mer. Notons en passant que ces 8,28 gr sont en théorie en mesure de réduire à zone interdite 47,9 km2 de fonds de mer. Notons également que compte tenu des facteurs de doses cette dispersion marine correspond pour l'homme à la diffusion de 69200 doses létales potentielles par ingestion. Notons enfin, au-delà de la kamikaze censure spectrométrique mise en place au Japon, qu’il est à prévoir que la radioactivité globale réelle charriée (strontium, samarium, uranium, plutonium, americium, etc.) par ce fleuve soit selon l'historique du carburant de 2,5 à 18 fois supérieure à celle du Cs137 .

Combien d’autres dizaines de fleuves et de centaines de rivières « indemnes de retombées » sont-ils dans les mêmes conditions que l’Abukumagawa ? Combien de grammes ou de kilo de matière radioactive se sont-ils déversés en mer par la voie fluviale ?




Mensognes, dénégations et menaces n’effacent ni la radioactivité, ni les maladies, ni les sépultures. 

Image de la contamination du Japon : carte gouvernementale truquée

http://fukushima.over-blog.fr/article-voir-fukushima-27-91916281.html

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