Fort utile au dépistage des agents
contaminants même en infimes quantités, l'analyse ICP-MS est un procédé
chimique complexe qui permet de reconnaitre l'espèce chimique d'appartenance des atomes à partir de leur mouvement contraint dans un milieu "magnétique". Les atomes sont là identifiés une fois séparés à très haute température, ionisés pour les rendre électriquement réactifs et précipités vers un champ
magnétique auquel ils réagissent d'une manière propre qui les distingue des autres et qui permet d'en calculer la masse identificatrice. L'instrument procède en mesurant par exemple leur vitesse ou leur déviation de la trajectoire qui sont chacune directement fonction du rapport masse/charge de l'atome, voire plus simplement fonction de sa masse puisque souvent la charge vaut +1. Le nom associé à cette masse calculée (cuivre, zinc, etc.) sera ensuite assigné à travers la consultation d'une bibliothèque numérique des atomes. Des explorations
complémentaires lui seront necessaires pour, lorsque possible, discriminer de son mieux les éléments isobares qui représentent un vrai défi tant leur différence de masse est infinitésimale. (Cu65, Zn65; Eu152, Gd152, Sm152; Tl204, Pb204, Hg204, etc.) Sa
fonction se limite, d’une certaine manière, à désigner l’élément par sa masse et à le
quantifier. Elle ne sait clarifier si celui-ci est stable ou radioactif. Ce n’est pas son propos. Ce n’est pas un Geiger.
C'est au chercheur de vérifier sur
les tables le statut naturel ou synthétique, stable ou radioactif de l’élément
que la machine lui indique par comptage. Beaucoup négligent cependant ce très
banal contrôle documentaire et publient des tableaux de données irresponsables
mentionnant au final une présence fictive d'éléments radioactifs artificiels dont ils ne perçoivent pas la nature. Ils n'en pipent du reste jamais mot dans leurs interprétations des résultats. Le terme radioactif y est absent. Ces éléments radioactifs tracés sous leur plume sont de toute évidence stables à leurs yeux.
L’Aipri recommande dès lors la plus
grande prudence envers ces publications “scientifiques” étourdies, en déficit de
rigueur et sans accompagnement radiologique qui peuvent se révéler source de
graves méprises et des pires fausses alarmes si on leur accorde d’emblée crédit "atomique" sans attendre d’ultérieures démonstrations radiométriques. Ne revendiquant pas ce qu'elles exposent, elles se révèlent de fait inconscientes de l’aspect radiologique qu’elles affichent avec légèreté sans prendre la
mesure de ses implications sur le plan de la logique, de la santé et de la
société. Les teneurs radioactives théoriques qu’elles exhibent dans leurs
tableaux chiffrés sont pourtant parfois si exhorbitantes et si brutalement
mortelles qu’elles s’effondrent d’elles mêmes. Sans qu'il y ait là véritable besoin de passer
les échantillons préalablement au Geiger pour en exclure la teneur exterminatrice. Le bon sens y suffit.
C’est le cas pour le sorgho en provenance du Soudan et du Yemen vendu sur le marché de Riyad qui est déclaré, sans état d’âme, contenir 38 mg/kg
de Zn65, soit, une fois traduit,
contaminé à 11,58 TBq/kg (312,86 Ci/kg). Personne ne survivrait plus de quelques semaines avec un tel impensable régime alimentaire. Une épouvantable hécatombe de masse se serait abattue sur place et partout dans le monde où l'on consomme cette céréale, environ 61 millions de tonnes produites par an à niveau mondial, si les hommes étaient stupides au point de ne pas s'en rendre compte. On pourrait ici penser qu'il s'agisse d'une coquille ou d'une erreur de détection d'autant plus que le Zn64, stable, y est également reporté en quantité semblable, ce qui triplerait la valeur moyenne de zinc de 24 mg/kg rencontrée dans cette céréale.
De façon moins manifeste mais à l’impact social indéniablement critique,
c’est aussi le cas là lorsqu’on signale dans les sérums “anti-Covid” très
justement soumis à ICP-MS, entre autre (voir note), ce même Zinc 65
artificiel de 244 jours de période jusqu’à un taux toxique de 420,39
MBq par injection (11,36 mCi, valant 1 Sv par inhalation et 1,6 Sv par
ingestion selon l’ICRP).
Si cela était tragiquement vrai, il y aurait là de quoi faire hurler les portiques des aéroports avec ses rayonnements gamma de 1,115 MeV, gaver les
services oncologiques de larmes et de souffrances, qualifier ces poisons clandestins de nano-terminators, inoculés à on ne sait combien de millions de personnes dans le monde, saisir
la justice pour les plus pacifistes, constituer un légitime casus belli
pour une armée civile anti-totalitaire pour les plus fougueux.
Dans cette dernière circonstance le Zn65 pourrait bien avoir été faussement “nommé” en représentant de la famille stable du Zinc
en moyennant indûment les masses atomiques des isotopes identifiés par l’ICP-MS
dont les Zn64 et Zn66 sont
les plus abondants des 5 isotopes stables présents en nature. Ce
qui inquiète et heurte la raison est que cela survient sans que ni les
auteurs, ni les réviseurs ne perçoivent l’alerte à la bévue ou, surtout pour l’analyse
des fioles de sérums, l’alerte qu’ils sonnent malgré eux, par inadvertance, au crime de
masse par empoisonnement radioactif volontaire que des militants trop confiants
en la rigueur des “experts” et en l’infaillibilité des appareils de mesure
pourraient d’instinct relancer à la lecture de ces inconséquentes données
publiées avec l’estampille trompeuse de l’objectivité.
Est-ce alors trop prétendre que de respectueusement et poliment suggérer
à auteurs et éditeurs une profonde revision de leur publication avec
radioanalyses à l’appui qui sachent écarter tout soupçon afin de sauvegarder les
autres observations qui s’y trouvent mentionnées ?
Le zinc 65; n° at. 30, émission e+β+; 0,0069 MeV; γ, 1,115 MeV; demi-vie physique 244,26
jours; 8233,192 Ci/gr; 1,21E-4 g/Ci; densité 7,133 g/cm3; Point de
fusion 419,53 °C; Point d'ébullition 907 °C. Décroit en cuivre 65, stable.
Note
8 radioéléments sont en tout cités dont le
Zinc 65. Son descendant stable le Cuivre 65 bien que physiquement attendu en
concomitance et en quantité subtantielle, vu l'activité théorique de son parent
qui le rend parfaitement "lisible" par l'ICP-MS, ne comparait cependant
pas dans la liste complète des éléments identifiés présentée dans la
publication. L'absence du "fils" est une marque d'inexistence du
"père radioactif". Qu'en est-il réellement pour lui mais aussi pour les autres radioélements artificiels indiqués ? Seulement une impérative analyse
radiométrique pourrait répondre. On n'avance pas impunément d'implicites mentions radioactives, serait-ce involontairement, sans se voir obligé d'en passer par des radioanalyses afin de les falsifier ou de les confirmer en tout ou en partie. Il ne suffit pas d'affirmer qu'il n'y en a pas. Il faut désormais empiriquement le démontrer.
