mardi 29 octobre 2024

Nous respirons tous de l’air radioactif provenant des armes à UA.

 Texte de l'année 2003 de feu le commandant NBCR à fonction excluive Maurice Eugène André.

 

Voici deux semaines, j’expliquais à un journaliste (PB) de la rédaction de la Télévision belge (RTBF), qui me téléphonait en me demandant  pourquoi j’avais porté plainte pour crime de guerre contre l’actuel Président des USA et un de ses généraux 4 étoiles. Je répondis qu’ils avaient donné l’ordre d’utiliser des projectiles contenant de l’uranium appauvri (UA). J’expliquai que l’uranium UA est de l’uranium métallique appauvri en U235 seulement, cet U235 étant celui avec lequel on fait l’élément de la masse critique des bombes atomiques. L’UA lui, est un déchet des centrales nucléaires : pratiquement de l’uranium 238 métallique pur à 99,8% mais cependant pollué avec de l’uranium 236 (ultra dangereux au niveau sanitaire) et du plutonium 239 (l’atome le plus dangereux qui existe, créé artificiellement).  Je lui expliquai pourquoi c’était un crime immense de donner ordre de se servir de projectiles contenant de l’uranium et le grave danger que cela comporte pour l’humanité toute entière, en lui disant : « Etes-vous derrière votre bureau ? » Il me répondit : « oui ». Je fis alors : « Avez-vous un stylo à votre portée ? ». Il me dit : « Oui ». Alors je lui fit : « Prenez votre stylo à bout de bras et tendez le bras devant vous ». Il répondit : « C’est fait ». Je continuai et lui dit : « Supposez que votre stylo soit radioactif, en fait en uranium. Du bout de votre bras, il vous délivre des rayonnements, et supposons que vous recevez, « disons une dose D », à partir de cette distance où est le bout de votre bras tendu. Bien. Maintenant pliez le bras, et réduisez de moitié la distance qui vous sépare de votre stylo. A cet instant, vous avez divisé la distance par 2 et la dose que vous receviez initialement est devenue alors de Dx2x2.= 4 D.  Rapprochez à nouveau votre stylo de votre corps en divisant cette dernière distance à nouveau par 2. Il répondit : « c’est fait ». Bien lui dis-je, dans ce cas vous recevez  une dose de Dx4x4 = 16 D. C'est-à-dire que plus vous rapprochez de votre corps un objet radioactif,  plus vous êtes irradié. C’est ce qu’on appelle « l’inverse square law »,  en français : « loi de l’inverse du carré de la distance ». Maintenant si vous respirez de l’uranium métallique flottant comme aérosols dans l’air après des explosions avec UA, la distance entre ces atomes radioactifs d’UA et vos cellules pulmonaires, est réduite à 1 ou 2 millièmes de millimètres (soit 1 ou 2 micromètres) et vos cellules pulmonaires concernées sont alors violemment irradiées en vertu de « l’inverse square law » dont je vous ai parlé. C’est alors que se produisent chez l’irradié, ce qu’on appelle « les effets internes de proximité dû à la présence interne des rayons alpha émis par l’uranium dans les poumons ». Or l’OMS constate dans son document « Aide-mémoire N° 257, révision de janvier 2003, page 2 » que nous absorbons tous par la respiration, de l’UA  à raison de 0,6 µg par an. L’OMS ajoute en dernier paragraphe de cette page 2, que : « L’UA, potentiellement chimiotoxique et radiotoxique, s’attaque principalement aux reins et aux poumons ». L’UA n’existe pas dans la nature et celui que nous respirons tous maintenant provient des armes et projectiles US avec UA. Chaque impact a provoqué un nuage de particules radioactives en suspension, qui est resté en suspension dans l’air. Ces milliers d’explosions ont formé des milliers de nuages radioactifs avec aérosols d’UA en suspension, qui se sont tous dilués dans tout l’hémisphère NORD. Nous les respirons tous maintenant malgré nous. Cette irradiation supplémentaire artificielle permanente des poumons attaque directement la santé de millions de personnes provoquant de nombreux décès dans notre hémisphère actuellement.    

                                    Une loi de compétence universelle, étant universelle, doit nécessairement concerner un grand nombre de personnes.

Le bons sens populaire indique qu’une loi de compétence universelle est une loi qui interdit d’attenter à la vie d’un grand nombre d’individus, n’importe où dans le monde.

Par  exemple comme ce fut le cas pour le génocide au RUANDA.

Le bon sens et l’examen des réalités, indiquent également que la loi de compétence universelle, que le Législateur belge a donné à la Belgique, n’est pas nécessairement une loi qu’appliqueront les tribunaux  d’autres pays à régime démocratique .

Par exemple aux Etat Unis la peine de mort existe, et pas chez nous,  et dans certains Etats les lois ne sont pas les mêmes aux Etats-Unis : le Texas, par exemple,  n’a pas les mêmes lois que la Floride, etc. C’est donc une illusion de croire que tous les tribunaux des pays démocratiques appliqueront  la loi belge de compétence universelle, quand des plaintes déposées dans le cadre de cette loi, leur seront transmises par la Belgique.

Or l’actuel gouvernement belge en formation ce 25 juin 2003, essaie de ravir aux parlementaires belges le fruit de leur compétence : le droit des parlementaires d’élaborer les lois belges. Le Législateur belge est en effet l’ensemble des parlementaires belges, et non pas un gouvernement belge en formation ou non.  

La Maison Blanche, en particulier le gouvernement Bush, voit d’un mauvais œil, la loi belge de compétence universelle. Il craint d’être jugé. Il n’a donc pas la conscience tranquille. Il a même refusé de reconnaître la compétence du Tribunal International Pénal de La Haye en ce qui concerne les citoyens Américains.

Force est de constater que l’actuel Président BUSH, s’arroge le droit de juger et punir n’importe quel Etat ou Pays dans le monde, en refusant d’être jugé lui-même : c’est l’instauration américaine du principe de la loi de la force préventive : on note l’application DE FACTO de la guerre préventive par les USA.

 

La guerre préventive, décidée par un seul homme sur la planète, est-ce cela la loi universelle future ?

Cette question se pose effectivement quand on observe l’évolution des tentatives d’étouffement de la loi belge de compétence universelle. Les pressions les plus fortes viennent des Etats-Unis, et l’actuel gouvernement belge en formation, semble craindre les pressions US au point  d’être prêt à vider de sa substance vitale, la loi belge de compétence universelle, ce joyau unique au monde, enfanté par les parlementaires Belges : LE LEGISLATEUR BELGE.                                            

Admettra-t-on qu’un seul homme sur cette planète, à savoir l’actuel Président des Etats-Unis, se donne le droit de dominer les quelques sept milliards d’êtres humains vivant sur terre,  au point de leur infliger de respirer dorénavant de l’air dont le « paramètre  radioactivité » ne dépendra plus que de lui ?

Les politiques dirigeant les Nations du monde ignorent-ils qu’ils respirent eux aussi à chaque seconde qu’ils vivent ? Et que l’air qu’ils respirent et respireront dans le futur, diminuera leur temps de vie du fait qu’il contient des poussières d’uranium en suspension, uranium dont la demi-vie radioactive (1) est de 4,5 milliards d’années ?

La radioactivité de l’air que les vivants respirent NE peut en aucune manière être augmentée ou changée de nature, sans augmenter considérablement le nombre des cancéreux dans le monde.  Non seulement cela, mais il faut aussi savoir qu’une augmentation de la radioactivité de l’air de la planète, même d’apparence minime,  lésera le patrimoine génétique de toute l’humanité de manière dramatique : toute augmentation du taux de la radioactivité naturelle, attaque l’ADN de nos cellules en diminuant progressivement l’immunité naturelle des êtres humains face aux maladies. 

Les conséquences des actes guerriers de monsieur le Président BUSH, commenceront dans un premier temps à grever sous peu et de manière insupportable les budgets des soins de santé et de la prévoyance sociale de tous les pays dans le monde. D’abord les personnes les plus sensibles à la pollution seront les premières victimes.  La pollution radioactive issue des armes à uranium de monsieur le Président BUSH, aura des effets cumulatifs énormes sur les effets des autres pollutions. Notamment chez les usagers du tabac dans le monde. Selon les calculs du savant John W. GOFMAN (USA),   les fumeurs sont cent et onze fois plus sensibles à la radioactivité que les non-fumeurs. Les non-fumeurs suivront : ils contracteront de plus en plus le cancer du poumon.  Une seule poussière d’UA bloquée dans un poumon, peut déclencher le cancer des poumons. Et maintenant il y a déjà des milliards de milliards de poussières d’UA dans l’air de notre hémisphère. Cette pollution radioactive contaminera aussi ultérieurement l’hémisphère SUD, après quoi tout l’air disponible sur la planète entière, sera pollué par des aérosols d’UA en suspension permanente. Voilà l’avenir des humains face aux guerres de libération de monsieur le Président BUSH, « l’homme le plus fort de toute la planète ».

                                                                  Maurice Eugène ANDRE

                                                                  Spécialisé en protection nucléaire.

                                           

Note (1).  La demi-vie radioactive de l’air est le temps que mettra la radioactivité actuelle de l’air, pour diminuer de moitié. Cette demi-vie radioactive sera de 4,5 milliards d’années à cause de la présence d’uranium  métallique dans l’air, sous forme de poussières carbonisées, qui seront dorénavant en permanence en suspension dans l’air, et en provenance des projectiles munis de dards en uranium métallique (UA) qui auront été utilisés. L’uranium est pyrophore : il se divise en milliards de particules flottantes lors des impacts.    

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Addenda.  

Bagdad

La combustione dei dardi di uranio.

mercredi 12 juin 2024

La tempesta inclusiva

 

Una duratura tempesta di sabbia del Sahara imperversa sull’Italia e sull’Europa che rimette, come sempre, in circolo l’abbondante radioattività artificiale lasciata nel deserto tra il 1960 e il 1961 dalle prove atomiche realizzate dalla Francia mentre il generale De Gaulle era presidente.

Dei prodotti radioattivi rimanenti delle bombe al plutonio degli anni 60 esplose nel Sahara, il Cs137, che conta soltanto per lo 0,08% del loro peso -43 grammi di cesio oggi in 51 kg di tutto fatto di plutonio sopratutto-, rappresenta in contempo il maggior pericolo esterno e il minor pericolo interno. In coppia indissolubile col Ba137m conta per quasi il 50% della radioattività rimanente e per il 96% della dose gamma elargita dal suolo da tutti i radioelementi residui. Invece sul piano alquanto più grave della contaminazione interna, pur per nulla innocuo contribuisce soltanto per lo 0,06% della radiotossicità per inalazione e per il 4,3% della radiotossicità per ingestione associata ai residui atomici degli ordigni.  

Vale a dire che gli altri prodotti sono insieme 1203 volte più abbondanti, 3346 volte più radiotossici per inalazione e 23 volte più radiotossici per ingestione. Seppure meno radioattivi rispetto al cesio questi dannosissimi veleni a dosi omeopatiche che lo accompagnano sempre fatalmente nelle ricadute del deserto vengono tuttavia spesso e volentieri per non dire sistematicamente omessi appunto perché ognuno “poco radioattivo” rispetto al cesio.

Cancellando il 99,9% della radiotossicità respirata durante questi episodi è facile intorpidire le menti con false rassicurazioni mentre invece si stanno contaminano gravemente.  Fino a prova contraria non vi è motivo di credere che una tempesta sia squisitamente abile al punto di sollevare soltanto il Cesio e la sabbia che ne è intrisa lasciando intenzionalmente sul posto i radioelementi i più abbondanti e i più radiotossici.

Che i nostri amati responsabili politici ne patiscano pure loro non basta purtroppo a garantire la nostra salvaguardia genetica.

 

NB. Servono almeno 6 kg di plutonio per realizzare un “piccolo” scoppio “non strategico” come quello di Nagasaki. Ma “alla meglio” soltanto 1,1 kg dei 6 kg di plutonio verrà “consumato” cioè fissionato. (“Alla normale” fissionano solo 600 grammi su 6 kg). Quando tra 700 anni il cesio millesimato anni 60 sarà quasi completamente scomparso, il plutonio “non consumato” sarà ancora lì con la sua piena e letale radiotossicità.

Post scriptum. La nube di sabbia ha sicuramente favorito l'addensamento e la ricaduta degli ingenti fumi tossici di guerra che giungono dall'Ucraina alcuni dei quali democraticamente "impoveriti di uranio."

vendredi 7 juin 2024

Malsains sans frontières.

 

Malsains sans frontières.

 

Selon les normes internationales il faut une retombée de 15 Ci/km2 de césium 137 pour engendrer une zone interdite. C’est dix fois plus qu’il n’en faut car il y a danger mortel dès 1,5 Ci/km2. Afin d’assurer une radioprotection des populations réellement soucieuse de la vie, ce seuil devrait être divisé au moins par 10. 

Bafouant toute rigueur physique et morale, il se fixe volontairement haut et écarte des dépôts assurément nocifs pour ne vouloir que d’une seule zone interdite continue et non plusieurs éparpillées au hasard des retombées chaotiques. Les effluents prolongés des centrales éventrées provoquent plusieurs zones interdites éloignées les unes des autres et non une seule idéalement couchée autour de l’épicentre.

Ce seuil assassin aux mailles trop lâches sème pourtant la mort lente et continue de mettre en danger des millions de personnes dans l’indifférence générale. Pourra-t-on jamais compter sur un sursaut d’orgueil scientifique ou un regain d’instinct de conservation ? Pourra-t-on voir enfin un jour éclore un propice amendement restrictif si ce n’est un définitif moratoire atomique ? Nous faut-il au contraire nous résigner à la prochaine et sûrement proche catastrophe ?

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Toute émanation gamma s’élevant trop intense des sols suscite bien évidemment par elle-même une zone interdite inhabitable de plus ou moins longue durée selon la période des radioéléments impliqués. L'activité « interdite » qui marque la tragique entrée d’un territoire dans la zone d’exclusion est toutefois essentiellement établie en regard des risques de contamination interne que la pollution radioactive des sols comporte. C'est leur radiotoxicité par inhalation et ingestion qui rend compte des seuils critiques assignés aux plutoniums, à l’américium et au strontium. L’activité « interdite » pour chacun de ces éléments « durables » prédominants dans le carburant nucléaire convoque un débit de dose gamma qui ne dépasse pas 7 µSv/an pour le plus agressif d’entre eux, le Sr90 avec ces 3,5 Ci « interdits »/km2. Le Cs137, autre élément majeur en cas d’effluence catastrophique, fait là cependant exception. Son activité « interdite » scandaleusement élevée de 555 KBq/m2 (15 Ci/km2) avoisine les 10 mSv/an rien que par rayonnement gamma... Sans compter là l’immanquable apport de radiotoxicité interne qui multiplie la dose absorbée et fait avouer on ne peut plus officiellement une incidence  de 1 à 20 mSv/an par 1000 Bq/m2 de Cs137 selon la composition du terroir (Voir p. 30). Placer la barre « interdite » si haut affranchit des teneurs radioactives vénéneuses, rend « permissibles » des seuils d’activité qui ne le sont pas, laisse des hommes habiter des terroirs qu’il faut quitter. Par cette manipulation purement « politique » du niveau d'alerte des aires polluées par le césium bien au-delà du mSv/an « de sécurité » ont reçu en Europe le label trompeur de "zone tranquille" suite notamment aux retombées de Tchernobyl.

On le sait pourtant très bien. Aucune pollution radioactive aussi minime soit-elle n’est exempte de risques pour la tenue génétique à terme de l’espèce en raison des dommages à l’ADN accumulés au fil des générations et aussi de risques plus immédiats pour la santé des individus. Chaque mSv absorbé convoque à ce propos entre 55 et 600 victimes par million de personnes affectées d’après les estimations de divers instituts de radioprotection qui sont très loin de l’unanimité. Il va sans dire que c’est la Commission radiologique internationale, ICRP, qui avance l’expertise la plus basse en assignant un coefficient de risque fatal de 5,5% par Sv encaissé. Elle-même nous apprend, sans trop le dire cela va sans dire, que les 2,4 mSv moyens par an induits par la radioactivité naturelle entraînent 1,06 millions de morts par an à niveau mondial. Non, la radioactivité naturelle n’est pas bonne et nous ne pouvons y échapper. Y ajouter volontairement l’artificielle qui l’est encore moins est une suicidaire barbarie. La Commission Européenne (op.cit) nous apprend également, sans trop le dire cela va sans dire (1 mSv/an par KBq/m2 de Cs137), que le cataclysme « anthropique » de Tchernobyl ayant en Europe à terme impacté  à au moins 50 mSv plus de 250 millions de personnes signifie que presque 688 mille en sont déjà mortes et que d’autres viendront nécessairement encore. 250.000.000 * 0,05 * 5,5% = 687.500. Nous sommes là loin des quelques victimes ressassées. Nous n’y pouvons rien. Nous suivons très fidèlement l’ICRP et la Commission Européenne.

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Les sacrifiés de Tchernobyl et d’ailleurs sont considérablement plus nombreux et plus dispersés dans l'espace et le temps qu'on ne le pense. Le nucléaire est malsain sans frontière.

 

Une carte de la CRIIRAD et André Paris des dépôts de Tchernobyl en France et au pourtour digne de ce nom.