Les démographes de l’état
nippon escomptent
qu’en 2020 le Japon aura 3,15 millions d’habitants de moins qu’en 2013 en
raison de la croissante baisse de la natalité.
C’est là une vue prévisionnelle
tout à fait nonchalante qui néglige l’impact sanitaire précoce en
acte et étouffé de Fukushima. C’est là du reste une prévision au rabais déjà démentie par le
déclin de l’année 2013 qui se révèle d’un tiers plus accentué que prévu. L’année
2013 présentera en effet un déficit démographique de 350000 unités par rapport
à l’année 2012 et non pas de 268000 comme il avait été escompté.
Une dépopulation bien plus brutale
s’ébauche donc en raison même du lourd empoisonnement interne généralisé de la
population par les effluents aériens alpha et bêta partout transportés depuis
le site de Fukushima. Si cette tendance observée en 2013 se maintient sans trop s’aggraver une perte de 4,5
millions d’habitants, soit 1,35 million au delà des 3,15 millions attendus
par les prévisions officielles «pré-Fukushima» est hélas à craindre pour cette
date olympique. Et nous n'en sommes qu'au début.
Les faire-part de deuil
deviendront-ils d’ici là un secret d’état et les compter un délit à goulag ?
NB. D’après les prévisions « pré-Fukushima » en
7 ans la population japonaise chutera de 127,247 millions à 124,1 millions.
Elle perdra ainsi 2,47% de son peuplement dans ce court laps de temps et en
aura perdu 50%, la moitié, vers 2080. Le taux exponentiel annuel moyen de déclin
démographique nippon escompté entre 2013 et 2020 est pour autant -Ln(1-2,47%)/7
= 0,358%. L’élévation durant ces 7 années de ce taux exponentiel de
déclin à une moyenne optimiste de 0,5% en raison notamment de l’accroissement
de la mortalité provoquée par la contamination radioactive interne des
individus pourrait conduire en 2020 à une population réduite à 122,9
millions.
Les prévisions officielles sur la décroissance de la
population au Japon.
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