Copie d’un article du Périodique de l’ACDN (France), Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire http://www.acdn.net/ Mars - avril – mai 2004.
Notes de la rédaction de l’ACDN : «Les relations entre l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui sont deux agences de l’ONU aux missions théoriquement distinctes, sont profondément faussées depuis l’ACCORD ENTRE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ENERGIE ATOMIQUE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE entré en vigueur le 28 mai 1959 par la résolution de l’ONU WHA 12 – 40. En effet, l’Article I de cet accord, intitulé «Coopération et consultation», stipule que l’OMS ne pourra rien publier sans l’avis préalable – en fait, la censure – de l’AIEA. Cet accord est demeuré secret jusqu’à ce que des fuites alertent un public malheureusement restreint. On se demande à quelle déontologie les médecins de l’OMS obéissent. Dans l’article ci-dessous, Maurice Eugène ANDRE analyse l’un des nombreux effets de ces relations incestueuses : la façon dont l’OMS présente l’URANIUM.»
Notes de la rédaction de l’ACDN : «Les relations entre l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui sont deux agences de l’ONU aux missions théoriquement distinctes, sont profondément faussées depuis l’ACCORD ENTRE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ENERGIE ATOMIQUE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE entré en vigueur le 28 mai 1959 par la résolution de l’ONU WHA 12 – 40. En effet, l’Article I de cet accord, intitulé «Coopération et consultation», stipule que l’OMS ne pourra rien publier sans l’avis préalable – en fait, la censure – de l’AIEA. Cet accord est demeuré secret jusqu’à ce que des fuites alertent un public malheureusement restreint. On se demande à quelle déontologie les médecins de l’OMS obéissent. Dans l’article ci-dessous, Maurice Eugène ANDRE analyse l’un des nombreux effets de ces relations incestueuses : la façon dont l’OMS présente l’URANIUM.»
OMS et URANIUM
- «Quand on lit ce que diffuse l’OMS à propos de l’uranium, on ne peut que se poser la question : ‘Qui a rédigé cet article : un médecin de l’OMS ou un fonctionnaire de l’AIEA ?
En effet, l’aide-mémoire N° 257 (révisé en janvier 2003) titré « URANIUM APPAUVRI », que l’on trouve sur le site http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs257/fr/ a de quoi laisser perplexe.
Ne lit-on pas en première ligne du texte : «L’uranium, un métal, est un élément naturel, blanc argenté, brillant, dense et faiblement radioactif» ? Oui, on lit cela.
Or cette première phrase est totalement en porte à faux en plusieurs domaines scientifiques. En effet :
1) L’uranium métal n’est pas du tout un élément naturel, car on ne le trouve pas tel quel dans la nature, sous forme métallique, mais uniquement dans des composés minéraux dont on devra l’extraire par des opérations industrielles très énergétivores, chimiques, nucléaires, très élaborées, coûteuses et polluantes, pour arriver à en isoler « le métal uranium » qui, alors seulement, sera blanc argenté et brillant. A titre d’information, voici une liste non limitative des minéraux terrestres uranifères, où les atomes d’uranium sont associés à d’autres atomes et molécules : la pitchblende, l’uranite, la carnotite, l’autunite, l’urophane, la davidite, la monazite, la tobernite, la lignite et les roches phosphate.
2) De plus, s’il est indubitable que l’uranium métal «est dense», comme le dit l’OMS, ajouter qu’il est «faiblement radioactif» n’a aucun sens précis. En effet, la radioactivité n’a d’impact nocif sur un corps vivant qu’en fonction de la distance qui existe entre les atomes radioactifs et les cellules vivantes que ces atomes radioactifs irradient. Si cette distance devient suffisamment petite –ce qui se passe en cas d’inhalation et d’ingestion des atomes radioactifs de l’uranium dans le corps -, alors les doses absorbées par les cellules vivantes concernées, deviennent significatives, voire dangereuses, provoquant des cancers et leucémies : ceci est le résultat des «effets de proximité» en radioactivité, effets néfastes dont ne pipe mot l’OMS en parlant de l’uranium. Cette lacune est INADMISSIBLE et lèse directement la santé mondiale, c’est–à-dire de tous les habitants de notre planète. Elle est en contradiction flagrante avec la raison d’exister de l’OMS et la mission dont elle est chargée.
3) La phrase incriminée dans cet exposé de l’OMS est suivie de cette autre phrase:
«Il (le métal uranium) est omniprésent dans la nature et on le trouve en quantités variables mais faibles dans les roches, le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains».
Quand on lit de tels propos, on est encore une fois en droit de mettre en doute leur valeur scientifique, et il est étonnant que personne n’ait encore pris à partie l’OMS à ce sujet. En effet:
a) Le métal uranium n’est pas «omniprésent» dans la nature, ses atomes sont seulement omniprésents dans les minéraux uranifères: et ceci ne démontre pas cela.
- «Quand on lit ce que diffuse l’OMS à propos de l’uranium, on ne peut que se poser la question : ‘Qui a rédigé cet article : un médecin de l’OMS ou un fonctionnaire de l’AIEA ?
En effet, l’aide-mémoire N° 257 (révisé en janvier 2003) titré « URANIUM APPAUVRI », que l’on trouve sur le site http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs257/fr/ a de quoi laisser perplexe.
Ne lit-on pas en première ligne du texte : «L’uranium, un métal, est un élément naturel, blanc argenté, brillant, dense et faiblement radioactif» ? Oui, on lit cela.
Or cette première phrase est totalement en porte à faux en plusieurs domaines scientifiques. En effet :
1) L’uranium métal n’est pas du tout un élément naturel, car on ne le trouve pas tel quel dans la nature, sous forme métallique, mais uniquement dans des composés minéraux dont on devra l’extraire par des opérations industrielles très énergétivores, chimiques, nucléaires, très élaborées, coûteuses et polluantes, pour arriver à en isoler « le métal uranium » qui, alors seulement, sera blanc argenté et brillant. A titre d’information, voici une liste non limitative des minéraux terrestres uranifères, où les atomes d’uranium sont associés à d’autres atomes et molécules : la pitchblende, l’uranite, la carnotite, l’autunite, l’urophane, la davidite, la monazite, la tobernite, la lignite et les roches phosphate.
2) De plus, s’il est indubitable que l’uranium métal «est dense», comme le dit l’OMS, ajouter qu’il est «faiblement radioactif» n’a aucun sens précis. En effet, la radioactivité n’a d’impact nocif sur un corps vivant qu’en fonction de la distance qui existe entre les atomes radioactifs et les cellules vivantes que ces atomes radioactifs irradient. Si cette distance devient suffisamment petite –ce qui se passe en cas d’inhalation et d’ingestion des atomes radioactifs de l’uranium dans le corps -, alors les doses absorbées par les cellules vivantes concernées, deviennent significatives, voire dangereuses, provoquant des cancers et leucémies : ceci est le résultat des «effets de proximité» en radioactivité, effets néfastes dont ne pipe mot l’OMS en parlant de l’uranium. Cette lacune est INADMISSIBLE et lèse directement la santé mondiale, c’est–à-dire de tous les habitants de notre planète. Elle est en contradiction flagrante avec la raison d’exister de l’OMS et la mission dont elle est chargée.
3) La phrase incriminée dans cet exposé de l’OMS est suivie de cette autre phrase:
«Il (le métal uranium) est omniprésent dans la nature et on le trouve en quantités variables mais faibles dans les roches, le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains».
Quand on lit de tels propos, on est encore une fois en droit de mettre en doute leur valeur scientifique, et il est étonnant que personne n’ait encore pris à partie l’OMS à ce sujet. En effet:
a) Le métal uranium n’est pas «omniprésent» dans la nature, ses atomes sont seulement omniprésents dans les minéraux uranifères: et ceci ne démontre pas cela.
b) On le trouverait en quantités variables dans le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains, dit l’OMS. En réalité, le sol, les eaux, l’air et les plantes, s’ils ne sont pas contaminés par l’uranium, ne contiennent pas «naturellement d’uranium».
c) L’uranium que l’OMS voudrait voir omniprésent en toutes choses, est un rêve que caresse l’industrie nucléaire qui désire vraiment justifier «la présence naturelle de l’uranium en toutes choses», afin de ne pas être citée comme la responsable de la pollution uranifère qu’elle provoque sur toute la planète, via ses industries, via les armes à UA qu’elle crée ou permet de créer (UA = uranium appauvri = uranium appauvri en pourcentage d’U 235 avec lequel on se réserve de faire notamment les bombes atomiques), via les retombées des essais nucléaires atmosphériques.
d) Le fait que le corps humain ne contient normalement pas d’uranium a été prouvé officiellement en 1959 par la publication officielle de tous les atomes que contient le corps humain standard, ceci dans le «Report of Committee II on Permissible Dose for Internal Radiation» (Pergamon Press, Londres, 1959) qui donne la composition chimique et atomique d’un corps humain standardisé au poids de 70 kilogrammes.
e) Si, après l’an 2000, on trouve des humains avec de l’uranium dans le corps, il est évident que leur corps a été contaminé par de l’uranium métallique, uranium issu de l’explosion des armes uranifères (armes nucléaires, armes à UA) provoquant la présence dans l’atmosphère de particules d’uranium métallique brûlé, pratiquement insoluble, pouvant descendre jusqu’à des dimensions de l’ordre de 10 angtröms, soit 1 millionnième de millimètre.
f) Disons enfin que l’uranium est un métal lourd toxique à plusieurs points de vue: 1) chimiquement; 2) radiologiquement (par sa radioactivité); 3) structurellement en tant que métal pyrophore: lorsqu’il brûle, il se divise en particules extrêmement petites (quelques dizaines d’angströms) qui peuvent pénétrer dans les poumons, s’y loger en attaquant l’ADN des cellules pulmonaires voisines, et passer dans le sang où elles peuvent attaquer notamment les globules rouges, avec les conséquences tragiques qu’on peut imaginer.
De cela non plus l’OMS ne parle pas».
Maurice-Eugène André, ancien officier (Belgian Air Force) spécialisé en protection NBCR (protection nucléaire, biologique, chimique, radiologique).
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QUESTIONS - REPONSES
1° Les essais nucléaires militaires en atmosphère (sans parler des essais souterrains, par exemple dans l’atoll de Moruroa, ni des naufrages de sous-marins nucléaires, qui ont pu contaminer la chaîne vivante par les fuites dans le milieu marin) ont-ils, oui ou non, contaminé la planète ?
– R. Oui, toute la planète.
2° Tous les isotopes de l’uranium (U234, U235, U238) sont-ils ‘pyrophores’ ?
2° Tous les isotopes de l’uranium (U234, U235, U238) sont-ils ‘pyrophores’ ?
-R. OUI.
3° Peut-on dire qu’aucun corps naturel (l’eau par exemple) n’est radioactif en dehors de ceux qui ont été contaminés par l’uranium issu des explosions nucléaires, des effluents radioactifs de l’industrie nucléaire, ou des retombées des armes à UA ?
3° Peut-on dire qu’aucun corps naturel (l’eau par exemple) n’est radioactif en dehors de ceux qui ont été contaminés par l’uranium issu des explosions nucléaires, des effluents radioactifs de l’industrie nucléaire, ou des retombées des armes à UA ?
-R. Oui, mais il faut tenir compte des petites exceptions citées dans mon travail « COURS DE RADIOPROTECTION N°1 » affiché sur mon site http://users.skynet.be/mauriceandre/
4° Peut-on affirmer que l’eau de mer, par exemple, n’était pas radioactive jusqu’en 1945 ?
4° Peut-on affirmer que l’eau de mer, par exemple, n’était pas radioactive jusqu’en 1945 ?
- R. OUI.
5° …Ni aucun corps vivant (plantes, animaux), et même le corps humain jusqu’à la parution de l’étude de 1959 citée dans cet article ?
5° …Ni aucun corps vivant (plantes, animaux), et même le corps humain jusqu’à la parution de l’étude de 1959 citée dans cet article ?
-R. OUI, Sauf pour le carbone 14 (C14) et le potassium 40 (K40) qui existe en faible quantité dans les corps vivants.
6° Mais n’est-ce pas contradictoire avec le fait que la contamination artificielle à l’échelle planétaire a commencé avec Hiroshima ?
6° Mais n’est-ce pas contradictoire avec le fait que la contamination artificielle à l’échelle planétaire a commencé avec Hiroshima ?
-R. Oui, en théorie c’est vrai, mais les curies provenant des produits de fission de Hiroshima et de Nagasaki étaient «minimes» par rapport aux énormes quantités actuelles, relâchées dans l’atmosphère et retombées sur le sol de la planète entière.
7° Pourquoi ne parler que de la contamination par l’uranium et pas par le plutonium ?
7° Pourquoi ne parler que de la contamination par l’uranium et pas par le plutonium ?
- R. Parce que l’article de l’OMS traite de la question de l’uranium et pas du plutonium : il faut rester dans le sujet qu’on aborde. Mais il est vrai que le plutonium, cet élément radioactif entièrement artificiel, produit par les piles nucléaires, les réacteurs de centrales électriques, et utilisé comme explosif dans les bombes atomiques, a été également dispersé dans l’atmosphère, sur terre et dans les eaux, qu’il continue de l’être, et qu’il est infiniment plus dangereux encore que l’uranium.
8° Pourquoi les organismes vivants n’auraient-ils pas été contaminés depuis belle lurette (et même dès leur apparition sur terre) par d’autres radioéléments naturels ?
8° Pourquoi les organismes vivants n’auraient-ils pas été contaminés depuis belle lurette (et même dès leur apparition sur terre) par d’autres radioéléments naturels ?
- R. Parce que les seuls radioéléments naturels présents dès l’origine dans notre organisme et les autres organismes, sont le carbone 14 qui est pris par les plantes, le potassium 40 qui est un atome sur cent mille pour les autres potassiums, qui, eux, ne sont pas radioactifs, et enfin le tritium naturellement radioactif qui ne dépasse pas 400 becquerels (désintégrations / seconde) par litre d’eau naturelle, non polluée par du tritium supplémentaire d’origine artificielle (sources supplémentaires: les industries et les bombes nucléaires).
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