samedi 14 décembre 2013

Les sépulcraux secrets de Polichinelle made in Japan.

Les démographes de l’état nippon escomptent qu’en 2020 le Japon aura 3,15 millions d’habitants de moins qu’en 2013 en raison de la croissante baisse de la natalité.

C’est là une vue prévisionnelle tout à fait nonchalante qui néglige l’impact sanitaire précoce en acte  et étouffé  de Fukushima. C’est là du reste une prévision au rabais déjà démentie par le déclin de l’année 2013 qui se révèle d’un tiers plus accentué que prévu. L’année 2013 présentera en effet un déficit démographique de 350000 unités par rapport à l’année 2012 et non pas de 268000 comme il avait été escompté.

Une dépopulation bien plus brutale s’ébauche donc en raison même du lourd empoisonnement interne généralisé de la population par les effluents aériens alpha et bêta partout transportés depuis le site de Fukushima. Si cette tendance observée en 2013 se maintient sans trop s’aggraver une perte de 4,5 millions d’habitants, soit 1,35 million au delà des 3,15 millions attendus par les prévisions officielles «pré-Fukushima» est hélas à craindre pour cette date olympique. Et nous n'en sommes qu'au début.

Les faire-part de deuil deviendront-ils d’ici là un secret d’état et les compter un délit à goulag 

NB. D’après les prévisions « pré-Fukushima » en 7 ans la population japonaise chutera de 127,247 millions à 124,1 millions. Elle perdra ainsi 2,47% de son peuplement dans ce court laps de temps et en aura perdu 50%, la moitié, vers 2080. Le taux exponentiel annuel moyen de déclin démographique nippon escompté entre 2013 et 2020 est pour autant -Ln(1-2,47%)/7 = 0,358%. L’élévation durant ces 7 années de ce taux exponentiel de déclin à une moyenne optimiste de 0,5% en raison notamment de l’accroissement de la mortalité provoquée par la contamination radioactive interne des individus pourrait conduire en 2020 à une population réduite à 122,9 millions. 

Les prévisions officielles sur la décroissance de la population au Japon.

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