Une brillante équipe de scientifiques de Saclay sera assurément la prochaine lauréate du prix Nobel de physique. Au-delà de ses propres intentions studieuses limitées aux sables du désert de l’année 2022 descendus en Europe, elle vient de démontrer que les tempêtes sahariennes qui soulèvent chaque année des millions de tonnes de sable contaminées par les retombées radioactives ubiquitaires et superposées des essais atomiques français en Algérie et de tous les autres promus ça et là dans le monde (Nevada, Polynésie, Désert de Gobi, Kazakhstan, Australie, etc.) n’embarquent très sélectivement que les grains de sable marqués par les retombées mondiales des essais mondiaux (y compris de la France) et laissent sur place les grains de sable empoisonnés par les retombées locales et régionales des essais locaux commis là par la France.
C’est la seule folle conclusion rationnelle possible de leur éminente cogitation logique. Aucune des analyses accomplies depuis 40 ans en Europe sur ces retombées de sable saharien ne fait en effet jamais état d’un ratio Pu240/Pu239 de 0,07 qui selon eux, sans nullement le prouver, caractérise les modestes explosions de la France en Algérie. C’est toujours l'imposant ratio isotopique « mondial » Pu240/Pu239 de 0,18 qui ressort et qui ne risque aucune déviation significative si mélangé au putatif ratio 0,07.
En définitive les tempêtes font de la radio-analyse et savent intentionnellement trier les grains de sable et particules toxiques respirables à déplacer d'un sol partout tapissé de multiples retombées radioactives de diverses sources proches et lointaines. Nous en voilà enfin informés. Impossible n’est pas français.