La
plus indélébile des catastrophes nucléaires civiles que le monde n’ait jamais
connu s’est consummée il y a deux ans au Japon sur le site de Fukushima Daichi,
notamment, où 3 des 6 réacteurs électronucléaires sont entrés en incontrôlable fusion,
257 tonnes d’uranium liquéfié, et ont fini par exploser. Les infimes particules radiotoxiques relâchées à l'occasion dans la biosphère, et relâchées sans discontinuer depuis, ont un tel potentiel létal reconnu par
contamination interne à mettre à terme en péril la survie même des espèces. Rien qu’en gaz ces 3 coeurs – au moins
6 autres réacteurs gravement endommagés par le terrible tremblement de terre sont
également entrés en fusion plus ou moins partielle au Japon et ont libéré moulte
radioactivité- possédaient l’équivalent de 9 milliards de doses létales potentielles
par inhalation. Un invisible mais épais brouillard de particules radioactives a
déferlé sur le monde tel un tsunami et a été respiré, et le sera pour longtemps
encore, par chaque être vivant de cette planète terre. L’humanité et les
espèces sont en péril. Il faudra hélas s’attendre dans les prochaines années à
une tragique croissance des pathologies dans le monde entier et à un foudroyant
amoncèlement de cadavres.
Personne n’est à l’abri, aucun garde
du corps ne protège les poumons et les estomacs des grands de ce monde et nos enfants souffriront
les premiers.
Note technique sur les 3 réacteurs de
Fukushima: 257 t.; 2028 Mwé; Wt° 3,7%; 23,349 GwJ/t; ≈ 24,07 kg fis/t; 6,19 t
fis, 32 milliards de Curie au moment du tremblement de terre pour un potentiel contaminant égal à 8688 bombes d'Hiroshima. Aujourd’hui après 2 ans de décroissance la radioactivité de
ces 257 t. de combustible coriumisé se ramène désormais à 185,52 millions de Curie
(6,86E18 Bq.) Par contre la radiotoxicité longévive (la radiotoxicité dûe aux
radioélements durables) ressort déjà renforcée de 1,22 fois du fait notamment du
bildup de l’américium 241. Cette radiotoxicité s'éleve maintenant à 122,81
milliards de dose létales potentielles par inhalation (d’après les facteurs de
dose de l’ICRP). La radioactivité diminue mais la
radiotoxicité augmente. Les 2000 tonnes de déchets éteints comburés autour de 40 GwJ/t qui se trouvent sur le site correspondent quand à eux à un pouvoir contaminant d'environ 112280 bombes de la puissance (12,5 kt) de celle qui a dévasté Hiroshima et détiennent un innomable potentiel de plus de 3000 milliards de doses létales.
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