Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants.
L'AIPRI a pour but la divulgation scientifique dans le domaine de la physique nucléaire et des dangers radiologiques de la contamination interne.
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mercredi 16 novembre 2011
Tchernobyl ne nous oublie pas.
Aujourd'hui fin 2011, après 26 ans de décroissance les
192 tonnes de carburant/corium brûlé à 11 GwD/t (11,59 kg fissionnés par tonne)
présentent une activité de 14,7 millions de Curie. 89,54% de cette radioactivité est due aux
produits de fission et équivaut à 1,62% de la radiotoxicité globale. 10,46% de
cette radioactivité est due aux produits d'activation et équivaut à 98,38% de la
radiotoxicité globale. Cette radiotoxicité, qui s'élève à 40,1 milliards de doses
létales potentielles par inhalation, relève ici principalement des produits
d'activation qui dans l'ensemble sont des émetteurs alpha. La radioactivité est
par contre ici surtout le fait des produits de fission qui, pour la plupart,
sont des émetteurs bêta négatif. Une tonne de ce combustible fondu qui a "reposé" pendant 26
ans et que l'on suppose n'avoir connu aucun épisode de criticité et de regain d'activité, ce qui est incorrect, présente ainsi
en moyenne une activité radiologique de 76500 Ci/t pour un équivalent de doses
létales potentielles par inhalation de 209 millions de Ld/t. En cas d'explosion nucléaire tardive par malheureuse sédimentation du plutonium fondu en une boule critique de 6 kg tenant dans un tiers de litre, tout partira dans les airs. Que l'on vide ici et là sans attendre tous ces satanés réacteurs. Et que ça saute !
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