L'émission « semi officialisée » à Fukushima de
1,67E19 Bq de gaz Xe133 en ont signifié la dispersion de 2,411 kg. Cette
émission équivaut du point de vue de la radioprotection pulmonaire interne à 400,8
millions de doses létales potentielles par inhalation. Comme on le voit, 2,4 kg
de matière n’ayant le pouvoir transitoire de ne tuer que 400 millions de personnes,
le Xenon 133 est classé comme très faiblement radiotoxique. C’est pas beau la science !
Le Xe133 a une période radioactive de 5,244
jours. Il décroit en mode bêta- avec une constante de désintégration s-1 de
1,52985E-6. (Ln(2)/T1/2 à savoir
0,693147/5,244*24*60*60 = 1,52985E-6.) Son activité spécifique est de
6,9271E15 Bq/gr -1,872E05 Ci/gr.- (6,0221415E+23/133
* 1,5299E-06 = 6,9271E15 Bq/gr.) Son facteur de dose par inhalation est de
1,20E-10 Sv/Bq. Une dose létale par inhalation de 5 Sievert pèse 6,02E-06 gr.
(6,o2 microgrammes), vaut 4,17E10 Bq. Un gramme de Xe133 contient
pour autant 166249 doses létales potentielles. Fukushima ayant relâché environ 2411 grammes de ce radioélément a pour
autant éparpillé dans l’environnement l’innocent et très faiblement
radiotoxique équivalent de 400,8 millions de doses létales.
Fukushima et la science déficitaire.
Elevated radioxenon detected remotely following the Fukushima nuclear accidentNowhere is safe
Nouveaux nés au Césium.
Catastrophic Effects of Radiation Contamination by Jim Fetzer and Leuren Moret
Data from the Centers for Disease Control (CDC) reported March 13- Sept. 3, 2011, shows increasing excess deaths for nearly all regions of the US.
This very high increase in acute deaths throughout the US, that increases every week, can only be explained by regional environmental contamination from the Fukushima nuclear disaster in Japan. Increases in infant mortality range from 35-45% or higher, and is not included in the map data. Source: Bobby1, “Post-Fukushima Excess Deaths in US Updated for Sept. 3”
Merci.
RépondreSupprimerEt, si vous avez les éléments, à La Hague le Xenon est relâché inévitablement dans le processus de séparation Uranium/Plutonium, il serait intéressant de voir quels sont les ordres de grandeurs de ces rejets chroniques.
Monsieur.
RépondreSupprimerPratiquement aucun Xenon 133, qui a une demi-vie très brève d'environ 5 jours, ne devrait normalement s'échapper du retraitement de La Hague. Les combustibles qui y sont retraités y arrivent en effet « reposés » et les éléments de période brèves ont pratiquement tous décru. Bref il n’y en a plus ou si non à l’état de trace. Il reste par contre le gaz Krypton 85 qui a lui une période de 10,8 ans… et il nous semble avoir lu quelque part que la Hague se doit de respecter quelques limites de rejet à son propos.
Toutefois, avec retard !, il est vrai qu'il faut aussi tenir compte de la fission spontannée qui intervient dans tout carburant "éteint". Dès lors la Hague qui en retaite des tonnes pose en effet question de ce point de vue là. Vous avez raison.
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