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mercredi 17 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l'iode 129.


Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.



L’iode 129 est un gaz radioactif artificiel d’une durable période de 15,70 millions d'années dont les thyroïdes sont friandes. Les essais nucléaires et les effluents civils “légaux” ou accidentels en ont éparpillé plus de 2,2 tonnes (15E12 Bq) dans l’atmosphère. (Voir tableau 43 page 283. UNSCEAR) Chacun en respire, chacun en absorbe sa dose partout sur la planète.

Le facteur de dose officiel par inhalation de l’Iode 129 est de 3,70E-8 Sv/Bq.  Ce coefficient de dose interne de 1 Bq est une valeur qui intègre l'ensemble des émissions survenant en 50 ans du fait de l'incorporation de la masse radioactive qui produit cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente de cette manière une somme d'émissions espacées dans le temps et non pas une seule et unique émission comme c'est en revanche le cas pour les facteurs de dose externe.

Pour reconstituer la dose “officielle” délivrée par une seule et unique désintégration il incombe de diviser ce facteur de dose par la quantité d'émissions probables qui se dérouleront en 50 ans.  Compte tenu des 120 jours de la période effective de résidence dans l'organisme de l’élément, cette activité sur 50 ans s'élève à “seulement” 14,96 millions d’émissions radioactives dont plus de  87% se présentent d’ailleurs la première année de décroissance interne. (1 Bq/6,685E-8 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-6,685E-8  λe)) = 14,96 millions. 

Autrement dit humer 1 Bq d’Iode 129 c'est déguster à terme 14,96 millions de désintégrations qui, de source officielle, correspondent à une valeur absorbée totale de 3,70E-8 Sv. Or donc si 14,96 millions d'émissions valent 3,70E-8 Sv c'est donc en bonne logique que 1 désintégration vaut officiellement 3,70E-8/1,496E7 = 2,47E-15 Sv. 

Cette valeur établie de 2,47E-15 Sv par désintégration est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique certifié ? Pour répondre à cette cruciale question de radioprotection interne il suffit de se demander quelle masse de chair est nécessaire pour qu’une énergie de départ de la particule β− de 0,189 MeV ne laisse sur son sillage qu’une dose si faible; gardant par ailleurs à l’esprit, c’est écrit dans n’importe quel ouvrage de physique, que la trajectoire de cette particule dans l'organisme ne va au delà de 500 μ, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant par exemple son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 523,6 µgr. 

Soyons clair: il faut une masse de chair de 12,24 kg pour diluer une telle énergie en une si faible dose. (0,189 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(2,474E-15 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 12,24 kg. On peut noter de surcroît que le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation (12241,6563 cm3/(4/3*3,14159))^(1/3) = 14,2972 cm soit 142972 μ est manifestement incompatible avec la distance parcourue par le rayonnement dans le matière vivante. Le rayonnement calculé va en effet 285,9 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. 

Une masse si boursouflée pour recevoir une seule et unique désintégration bêta à savoir une dose ionisante si minuscule par désintégration est sans contestation physiquement impossible. Ce facteur de dose interne est lui aussi sans fondement objectif aucun. C’est le fruit empoisonné d’un faux calcul interne que seule l’ignorance organisée et généralisée en radioprotection interne permet. Une ignorance organisée, comme le soulignait MEA, incapable du plus trivial des contrôles de cohérence de ces calculs dont dépend le destin de l'humanité entière. Ce facteur de dose “officiel” n’est en définitive qu’une autre des voies de fait des suicidaires terroristes en cravate qui attentent directement à la vie de la dirigeance financière, économique, politique et aux peuples de nos nations. Beaucoup les soutiennent. Nous ne sommes pas de ceux-là. 

Calculer un facteur de dose véridiquement soucieux de protéger la vie ne présente pourtant aucune complication particulière, pourvu que l’on applique les définitions physiques mêmes et détermine la masse en fonction de la portée physique réelle des particules: l’énergie radioactive se dissipe là où elle va et pas au-delà. 

Calcul de la dose délivrée par une désintégration à raison des 500 μ franchis dans les tissus vivants par une particule β− de 0,189 MeV: (1 Bq * 0,189 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/((4/3 * 3,14159 * (500 * 0,0001^3)) gr * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 5,78E-8 Sv/Bq. Compte tenu de la période biologique de l'élément l'incorporation de 1 Bq conduit pour autant à subir durant la première année 1,3E7 attaques ionisantes, 87% des émissions totales ont ici lieu la première année d’incorporation, et par conséquence absorber 1,3E7 * 5,78E-8  = 760 milliSievert soit 760 fois l'irradiation naturelle annuelle. 

Internal dose assessment


MIRD Pamphlet No. 21: A Generalized Schema for Radiopharmaceutical Dosimetry—Standardization of Nomenclature

Annals of ICRP (2012)


2 commentaires:

  1. Vos articles ne devraient-ils pas être publiés dans des revues médicales ?
    Les dentistes et manipulateurs radios sont sous-informés des risques qu'ils encourent et le grand intérêt de vos présentations est la clarté et la simplicité même dans un cas comme le mien où je serais incapable de vérifier les calculs mais où le raisonnement reste limpide !

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  2. Merci à vous. Les revues officielles ne sauraient accueillir de tels propos qui sont une condamnation sans appel de l'emploi de la radioactivité à des fins "médicales" (notamment des injections). MEA, qui a découvert l'effet de proximité en 1971, en savait quelque chose. Nous sommes condamnés à l'ostracisme. Il nous faut faire passer les messages par d'autres canaux. La vérité est un tabou.

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