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mardi 2 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l’iode 131.

Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.



Le facteur de dose officiel par inhalation de l’iode 131 est de 7,60E-9 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption pour 1 Bq est un coefficient qui intègre l'ensemble des émissions radioactives qui adviendront sur 50 ans en raison de l'incorporation de la masse d’atomes qui génère ce Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi la somme des émissions dans le temps et non pas une seule et unique émission comme c'est en revanche le cas des facteurs de dose externe qui quantifient eux le dépôt d’un rayonnement unique. 

Pour connaître la dose “officielle” absorbée par une seule désintégration il incombe de rapporter ce facteur de dose au nombre d'émissions qui se présenteront en 50 ans. Compte dûment tenu de la période effective de résidence dans l'organisme qui est de l’ordre de 7,6 jours, pour cet élément ces épisodes radioactifs sont au nombre de 9,45E5. (1 Bq/1,058E-6 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-1,058E-6  λe)) = 945,09 mille. Incorporer 1 Bq d’Iode 131 c'est de la sorte souffrir dans le temps 945,09 mille attaques ionisantes qui d’après l’ICRP conduisent à une valeur absorbée totale de 7,60E-9 Sv. 

Si donc 945,09 mille émissions équivalent à 7,60E-9 Sv c'est alors que 1 désintégration équivaut à 7,60E-9/9,451E5 = 8,04E-15 Sv. Vérifions: 8,04E-15 Sv/désintégration * 9,451E5 désintégrations dans le temps = 7,60E-9 Sv absorbés. 

Cette valeur établie est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique ? Pour répondre à cette question essentielle pour la radioprotection de l’entière humanité on peut se demander quelle masse de chair est nécessaire pour dissiper en une dose aussi faible une énergie de départ de la particule β− de 0,606 MeV dont la pénétration dans les tissus vivants se limite à 1800 μ; une particule fine immobilisée de cet élément dissipant, par exemple, son énergie ionisante dans une masse corporelle maximale de 24,43 mgr.

La réponse est simple et ses conséquences sont folles. Il faut une masse de chair de 12,07 kg pour diluer une telle énergie dans une si faible dose. En voici la démonstration: (0,6060 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(8,042E-15 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 12,07 kg. Connaissant ce poids, on peut également constater que le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation est de 14,2313 cm; 12073,0946 cm3/((4/3*3,14159)^1/3)) = 14,2313 cm soit 142313 μ. Ce rayon est résolument incompatible avec la distance maximale parcourue par le rayonnement dans le matière vivante. Le rayonnement calculé va en effet 79,1 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. 

Une masse si colossale pour réceptacle d’une seule désintégration bêta, à savoir une dose ionisante si menue par désintégration, une trajectoire si profonde du rayonnement dans la chair sont à l'évidence physiquement impossibles. Ce facteur de dose interne est lui également sans fondement objectif aucun. Il est faux et assassin.  

La paradoxe c’est que le calcul de la dose interne délivrée par une désintégration à raison des 1800 μ franchis dans les tissus vivants par une particule β− de 0,606 MeV aboutit ici à un coefficient nominal plus bas: (1 Bq * 0,6060 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/((4/3 * 3,14159 * (1800 * 0,0001^3)) gr * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 3,97E-9 Sv/Bq. Mais, différence de taille, il exprime lui la valeur d’une seule et unique désintégration et non pas une somme de désintegrations. Ceci signifie par voie de conséquence que les calculs officiels de dose interne ne sont, en pratique, rien d’autre que des calculs de dose réalisés sur une seule et unique seconde d’irradiation que l’on fait passer pour des calculs intégrés dans le temps. Inutile de dire que c’est là un simple expédient pour diminuer nominalement les doses réelles absorbées. 

Ainsi va la science macabre. Elle tue ses propres fils et ses propres gouvernants. 

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