vendredi 18 décembre 2015

Vœux plutonigènes de fin d’année.



Limites de détection du plutonium 239 dans l'eau de mer :
7,8E-4 Bq/ml  -> 0,780 Bq/l -> 780 Bq/m3.

Que les choses soient dites clairement. Après tout c’est l’AIEA qui le souligne. Il faut une contamination d’au moins 780 Becquerel par mètre cube d’eau de mer pour que le plutonium 239 soit détecté. Au-dessous de cette limite de détection de 780 Bq/m3 personne ne trouve quoi que ce soit. Fukushima peut ainsi tranquillement contaminer le Pacifique et provoquer l’extinction au plutonium des espèces : cela ne se détectera pas. Mortel à dose homéopathique mais indétectable, tel est l’avantage toxique du plutonium, explosif prisé. L’AIPRI, n’ignorant point qu’en moyenne un poisson de 1 kg absorbe la charge radioactive en plutonium qui se trouve dans 1 m3 d’eau de mer, souhaite un excellent appétit à tous les pauvres négationnistes en sursis qui depuis des années se goinfrent de plutonium comme s’il s’agissait de chocolat. Nous leur rappelons que 2 tonnes de plutonium ont fui Fukushima selon la Nuclear Regulatory Commission américaine.

Radioactive particles in the Environment: Sources, Particle Characterization and Analytical Techniques. IEAE-TECDOC-1663
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