mercredi 25 novembre 2015

Radioactivité interne naturelle et radioactivité interne artificielle.




La radioactivité naturelle interne n’ionise les cellules vivantes de l’organisme au pire des cas qu’une fois tous les 9 mois.


La radioactivité naturelle interne se figure aisément au moyen d'une sorte d’arbre de Noël tapissé de milliards de milliards de minuscules invisibles ampoules qui ne s’allument qu’une seule fois (les atomes radioactifs) et dont seulement 8000 au hasard dispersées sur l’arbre (le corps) scintillent chaque seconde et ce faisant « éclairent et chauffent » (ionisent) 3 millions d’aiguilles de l’arbre (les cellules) qui en comporte des milliers de milliards. Cet économe système aléatoire d’allumage est tel qu’il faudra attendre en moyenne au moins 9 mois pour qu’une même aiguille soit à nouveau éclairée et chauffée. Aucune aiguille ne risque de la sorte une surchauffe qui serait certaine si cet « éclairage » intermittent était fréquent et l’arbre ne risque pas de prendre feu.

A chaque seconde si l’on en croit la valeur d'activité naturelle interne avancée par les nucléocrates, de 8057 cellules prisent au hasard dans un lot de 70 mille milliards de cellules (7,000E13) d'un corps adulte de 70 kg surgissent 8057 émissions radioactives provenant des atomes qui font partie constitutive de nos organismes et qui atteignent et ionisent environ 3,07 millions de cellules. Ces 8057 épisodes radioactifs par seconde ne se produisent jamais deux fois de suite aux mêmes endroits, ne partent des 8057 mêmes cellules, mais se déplacent sans cesse au hasard de cellules pour aller ioniser 3,07 millions d'autres cellules. Par ailleurs on peut constater qu'il y a 3,9 fois moins de désintégrations en 70 ans, 17,8 mille milliards, qu'il n'y a de cellules dans le corps. Ainsi seulement une cellule vivante sur 3,9 sera l'origine d'une désintégration au cours d'une vie et uniquement une cellule sur 551 si l'on comptabilise 2 petits et sous-estimés renouvellements cellulaires moyens par an. En outre, compte tenu de la portée limitée dans les tissus des particules radioactives émises, on peut noter qu'une cellule, ou plus exactement l'aire occupée par une cellule et par toutes les descendantes qui la remplaceront au cours du temps, ne se verra ionisée que 97 fois en 70 ans soit en moyenne une fois tous les 9 mois.

L'ionisation naturelle interne est de fait un événement très rare et nullement récidivant pour la cellule, que cette ionisation provienne d'un atome désintégrant dans la cellule même ou qu'elle provienne d'une cellule environnante. Cette très basse fréquence est sans conteste une caractéristique fondamentale passée sous silence qui en annule la nocivité et la distingue de la radioactivité artificielle interne. Sans cette parcimonieuse distribution homogène des atomes radioactifs dans le corps qui limite si drastiquement la radioactivité par cellule à en faire un épisode probable chaque 300 ans ou presque et sans cette mobilité permanente des excursions ionisantes aucune vie biologique sur terre n'aurait été possible.
Car ce qui rend la radioactivité naturelle interne inoffensive ce sont bien cette répartition équitable et modique des atomes radioactifs par cellule et ces déplacements casuels continuels des points d'émission par lesquels elle évite de porter des attaques chroniques aux mêmes cellules, attaques ionisantes qui si réitérées avec fréquence aux mêmes emplacements épuiseraient les capacités de restauration cellulaire et nuiraient au bon fonctionnement des cellules. Avec une radioactivité naturelle abondante et "immobile" s'attaquant sans relâche aux mêmes cellules la vie biologique aurait été impossible. Bien qu'elle lui soit équivalente en termes de potentiel physique, la radioactivité naturelle interne est tout le contraire de l’assassine radioactivité particulaire artificielle sédimentée. 

Laisser croire que la radioactivité artificielle se comporte innocemment comme elle au nom de leur seule équivalence physique est un criminel mensonge. Toute particule fine immobilisée d'un élément artificiel sollicite en effet le milieu histologique avec une fréquence considérablement majeure et considérablement plus nocive que ne le peut le faire la radioactivité naturelle interne.

L'activité radioactive corporelle globale est estimée à 8057 Bq relevant d'un total de 1545 milliards de milliards d'atomes instables (1,545E21) de différentes espèces radioactives pesant 204,23 mgr. Répartis manière homogène, il y aurait 22,07 millions d'atomes radioactifs par cellule avec une infime activité par cellule de 115,10 pBq capable d'une désintégration tous les 275 ans... Du reste une cellule connait une ionisation seulement une fois tous les 9 mois, que cette ionisation surgisse de la cellule même ou d'une cellule voisine.

K40: 4340 Bq, 16,38 mgr pour 246,61 milliards de milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 3,52 millions d'atomes par cellule avec une activité de 62,00 pBq, range de la particule β de 5784 μm, range du photoélectron possible issu de l'interaction du rayonnement gamma (10,71% des désintégrations) de 6589 μm (0,7 cm).

C14: 3080 Bq, 18,63 ngr pour 801,39 mille milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 11,45  atomes par cellule avec une activité de 44,00 pBq, range de la particule β 267 μm.

Rb87: 600 Bq, 187,45 mgr pour 1297,55 milliards de milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 18,54 millions atomes par cellule avec une activité de 8,57 pBq, range de la particule β 696 μm.

Pb210: 15 Bq, 5,38 pgr pour 15,43 milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 1 atome toutes les 4535 cellules, range de la particule β 48 μm.

H3: 7 Bq, 19,58 fgr pour 3,93 milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 1 atome toutes les 17814 cellules, range de la particule β 4 μm.

Ra228: 5 Bq, 496,43 fgr pour 1,31 milliard d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 1 atome toutes les 5,34E4 cellules, range de la particule β 10 μm.

Ra226: 5 Bq, 136,69 pgr pour 364,22 milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 1 atome toutes les 1,92E2 cellules, range de la particule α 50 μm.

U238: 5 Bq, 402,14 µgr pour 1,02 milliards de milliards d'atomes pour une distribution homogène hypothétique de 14,54 mille  atomes par cellule avec une activité de 71,429 fBq, range de la particule α 50 μm.

NB: Distance moyenne ici considérée parcourue dans une cellule par un rayonnement pour la traverser sous différents angles d'attaque: 8 μm.