mardi 12 février 2013

Corée du Nord. Test atomique ou bluff à la dynamite ?

Aucune donnée radiologique n'a pour l’heure corroboré la réalisation d'une explosion nucléaire souterraine de la part de la Corée du Nord. Aucune fuite de gaz radioactif n’a encore été notifiée. Avons-nous des incapables à la tête des institutions préposées aux relevés radiologiques ?  NB. Une petite charge nucléaire ridicule de 10 Kt (moins qu'Hiroshima) fissionne 563,7 gr de matière et développe à T0 une activité radiologique colossale de 1,428E13 Ci soit 5,282E23 Bq. (1,428E12 Ci/kt.) Les gaz radioactifs de période de plus de 1 heure comptent pour 6,275E8 Ci à savoir pour 0,0044% de l'activité totale. Et habituellement, hélas, une partie de ceux-ci s'échappent toujours des cavités et atteignent autant nos poumons que les détecteurs du CTBO et les divers avions renifleurs (de ligne compris) tous encore silencieux sur ce point. Test atomique ou bluff à la dynamite ? Ou bien test atomique et nouveau crime du silence des occidentaux qui taisent les dangers de la contamination interne ?

jeudi 7 février 2013

Les données épidémiologiques censurées au Japon.


Les données épidémiologiques sont hélas si mauvaises partout au Japon depuis Fukushima que la mise à jour hebdomadaire des statistiques publiques a été brutalement stoppée à partir de l'automne 2012. Comme on peut le constater ici. La politique de l'autruche n'immunise personne contre les effets de la radioactivité (interne et externe) ni ne modifie le comportement radiologique des atomes. La censure est une politique du pire qui abaisse la vigilance de la population et aggrave dramatiquement la situation.


La vie quotidienne début 2013 au Japon : comment protéger ses enfants de la radioactivité ?, par Marc Humbert

http://idsc.nih.go.jp/idwr/kanja/weeklygraph/index.html

Mycoplasma pneumonia cases reported per sentinel weekly [定点当たり報告数]

dimanche 3 février 2013

Alertez les bébés


Le strontium 90 (de Strontian Ecosse); Sr; at. wt. 89,907738(3); n° at. 38; m.p. 777°C; b.p. 1382°C; sp. gr. 2,54; demi-vie 28,78 ans; 1,381E2 Ci/gr; β-; 0,546 MeV; range ~1645 μ.  Facteur de dose officiel d'ingestion pour la radioprotection des nourrissons : 2,3E-7 Sv/Bq.

Le strontium 90 a une période radioactive de 28,78 ans, une période biologique de 34 ans et une période effective de 15,6 ans. (λ physique 7,637E-10, λ biologique 6,465E-10, λ effectif 1,410E-9.) 

Calcul de la masse de chair officielle d’un enfant de moins de un an nécessaire pour encaisser la dose engagée portée par l’ingestion d’une masse radioactive de 1 Bq émettant des rayonnements beta qui au plus franchissent 1,65 millimètre dans les tissus et qui se dissipent par conséquent entièrement dans le corps.

L'incorporation de 1 Bq de strontium 90 conduit au bout de 70 ans à encaisser (1 Bq/1,410E-9 λe) * 1-(EXP(70*31536000*-1,410E-9)) = 6,776E8 désintégrations * 0,546 MeV * 1,602E-13 Joule par MeV = 5,928E-5 Joule soit 592,758 Erg qui d'après l'ICRP se dissipent dans une masse corporelle d'un enfant de moins de 1 an de (6,78E8 Emissions * 0,5460 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/(2,300E-7 Sv/Bq * 1 Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 257,72 kg... ayant un rayon de (257721,0419 cm3/(4/3*3,14159))^(1/3) = 39,4779 cm. (Gros et larges les bébés de l'ICRP...) La particule  β- du Sr90 qui franchit au plus 1645 μ va de la sorte dans les calculs nazis 240 fois plus loin qu'elle ne peut physiquement aller... (394778,74 μ/1645 μ = 240,0) autrement dit, puisque cette masse absorbante constitue le dénominateur de la division à travers laquelle on calcule les facteurs de dose,  la dose effective absorbée est réduite dans ces calculs de 13,82 millions de fois. (239,99^3 = 1,38E7 ou encore 2,58E5 gr/1,86E-2 gr = 1,38E7.) 

Un enfant de moins de 1 an pèse 257,72 kilos… 1 Bq de Strontium 90 se dissipe dans un bébé gros de 257,72 kilos. C'est la science qui le dit. 

Alertez les bébés.

Post scriptum.

Un calcul de dose est en pratique comparable à un calcul de dilution. En combien se dilue un poison qui se crée sur place au fil du temps telle est dans fond la question que l’on se pose. On sait que plus le poison se dilue dans l’espace moins il fait mal et que moins il se dilue dans l’espace plus il fait mal car il dissipera tout son fiel dans un volume restreint. (Une chose c’est une cuillère d’arsenic versée dans un bol de café, une autre dans un lac. La même quantité fera plus mal dans le premier cas que dans le second.) On sait aussi que les capacités de dilution de ce poison particulier qu’est la radioactivité sont physiquement limitées, qu’il ne peut pas se diluer plus que cela tout simplement parce qu’il ne peut depuis son point d’origine avancer trop loin dans la matière. Or justement dans les facteurs de dose précalculés qui sont là pour quantifier "la douleur" cette dilution est extraordinairement exagérée. Voyons le au travers une transposition à échelle macroscopique qui paraîtra ubuesque mais qui reflète exactement ce qui se passe au niveau des calculs sans que personne ne s’en rende compte. 


Voici la scène. Jojo se verse un verre de rouge et une petite goutte tombe et tache la blanche nappe dominicale. Mauricette le réprimande.

-Non mais là t’as vu la tache. Tu peux pas faire gaffe ! Ma belle nappe immaculée ! Foutue !
- Mauricette, t’as des visions ou quoi là ? 
-Comment ça tu me prends pour Jeanne d’Arc, l’emblème de la femme au foyer ! T’as fait tomber une goutte de rouge ! J’te dis. T’es bigleux ?
-Eh là doucement ma Mauricette adorée. Ouais j’ai fait tomber une goutte de rouge. Et alors. Elle s’est tellement étendue la goutte sur toute la nappe que ça se voit même pas. 

Les facteurs de dose tiennent les mêmes propos que Jojo mais dans un tout autre registre de langue, avec une morgue bien plus hautaine et des conséquences bien plus dramatiques. 



La même chose autrement.

Le facteur de dose officiel par inhalation du Sr90 pour les enfants en bas âge est de 2,30E-7 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption calculée pour l'incorporation de 1 Bq est une valeur intégrée qui prend en compte l'ensemble des désintégrations qui auront lieu en 70 ans suite à l'incorporation de cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi une somme d'émissions et non pas une seule et unique émission comme c'est en revanche le cas pour les facteurs de dose externe. 

Compte dûment tenu de la période effective de résidence dans l'organisme qui est d'environ 15,6 ans et qui fait qu'au bout de 67,36 ans 95% du contaminant aura disparu et que l'activité encaissée représente 69% de l'activité physique émise en 70 ans, pour cet élément cette activité s'élève à 6,78E8 émissions. (1 Bq/1,410E-9 λe) * 1-(EXP(70*31536000*-1,410E-9)) = 6,776E8. Autrement dit incorporer 1 Bq de cet élément c'est subir dans le temps 677,6 millions de désintégrations qui, selon la science officielle, conduisent à une valeur absorbée totale de 2,30E-7 Sv. Or donc si 677,6 millions d'émissions valent 2,30E-7 Sv c'est alors que 1 désintégration vaut logiquement 2,3E-7/6,78E8 = 3,39E-16 Sv. Vérifions: 3,39E-16 Sv/désintégration * 6,776E8 désintégrations dans le temps = 2,30E-7 Sv absorbés. 

Cette valeur établie est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique objectif et certifié ? Pour répondre à cette pressante interrogation on peut se demander quelle masse de chair faut-il pour recevoir une si faible dose alors que l'énergie de départ de la particule β− de cet élément est de 0,546 MeV et que sa trajectoire dans l'organisme ne va au delà de 1645 μ, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 18,65 mgr. 

Disons-le sans ambages avant d'en faire la démonstration: il faut une masse de chair de 257,72 kg pour diluer une telle énergie dans une si faible dose. (0,5460 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(3,394E-16 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 257,72 kg. L'obésité des nourrissons est une loi physique parfaitement connue... On peut également noter que le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation (257721,04 cm3/(4/3*3,14159))^(1/3) = 39,4779 cm soit 394778,85 μ est incompatible avec la distance parcourue par le rayonnement dans le matière vivante. Le rayonnement calculé va en effet 240,0 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. Dans ces calculs officiels prétendument rationnels mais irréfutablement criminels, la particule β- du Sr90 va en effet bien 394778,9/1645 μ = 239,99 fois trop loin. La masse qui absorbe l'énergie ionisante est pour autant grossie de 13,82 millions de fois 239,99^3 = 1,38E7 ou encore 2,58E5 gr/1,86E-2 gr = 1,38E7 et par voie de conséquence la dose absorbée est artificiellement diminuée d'autant. 

Une seule conclusion s'impose à la raison. Une masse si démesurée pour absorber une seule désintégration bêta à savoir une dose ionisante si faible par désintégration et un parcours si ample du rayonnement dans la matière sont à l'évidence physiquement impossibles. Ce facteur de dose interne est dépourvu du moindre fondement objectif. Il est faux. Il radiotue.

Calcul de la dose délivrée par une désintégration à raison des 1645 μ franchis dans les tissus vivants par une particule β- de 0,546 MeV: (1 Bq * 0,5460 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/((4/3 * 3,14159 * (1645 * 0,0001^3)) gr * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 4,69E-9 Sv/Bq soit 4,69 nanoSievert par Becquerel. La dose engagée pour 1 Bq sur 70 ans s'avère dès lors de (1 Bq/1,41E-9 λ effectif s-1 * (1-Exp(70*365*24*60*60 * -1,41E-9 λ effectif))) * 4,69E-9 Sv/Bq) = 3,1790 Sv/Bq soit 3,18 Sievert par Becquerel.

NUNTIUM NOVITATUM