dimanche 21 octobre 2012

Alerte au plutonium. (Substance Noire)


Nous sommes en attente d'une éventuelle réponse de la part de l'auteur des relevés cités. Cet article de journal fait l'objet de très nombreuses discussions au Japon. Beaucoup incriminent une mésinterprétation du journaliste qui aurait pris le césium pour du plutonium... L'information serait donc fausse et l'alerte plutonium heureusement infondée. Nous ne serions en présence que d'une zone interdite au césium... D'autres tout au contraire soutiennent la véridicité de la donnée. Face à une telle confusion qui interdit de cerner le vrai du faux seulement de nouvelles analyses radiométriques indépendantes de la substance noire seront en mesure de trancher cette inquiétante question. Mots clés pour une recherche en japonais sur le sujet: 57 万 bq/kg プルトニウム 


Fukushima diary vient de publier les sidérantes données dignes d'un camp de concentration atomique à ciel ouvert d’une équipe de recherche nipponne qui sur l'une de ses cartes de relevés de la contamination signale avoir détecté 570000 Bq/kg de plutonium dans la substance noire à Futaba-machi. Ces terrifiantes données, également relatées dans un journal, sont hélas tout à fait compatibles avec la teneur en plutoniums d’un carburant. Chaque kg d’un combustibile comburé à 24 GwJ/t contient en effet environ 62,9 Ci de plutoniums (Pu238, 239, 240, 241, 242) à savoir 2,33E12 Bq de plutonium par kg de combustible. Il est impératif que d’autres analyses soient accomplies au plus vite. La vie est brève.


Bq/kg de carburant (24 GwJ/t)

Pu238 3,07E+10       48,26 mgr
Pu239 1,02E+10       4,51 gr
Pu240 1,37E+10       1,63 gr
Pu241 2,27E+12       596,18 mgr
Pu242 1,76E+07       119,93 mgr


5,70E5 Bq des isotopes 238, 239, 240, 241 et 242 du plutonium, soit 1,83 µgr, se rencontrent dans 264,58 µgr de carburant comburé à 24 GwJ/t dont l'activité totale après 1,64 an de décroissance est de l'ordre de 8,04E6 Bq. 

5,70E5 Bq de plutonium 239 et 240, soit 1,64 µgr, se rencontrent dans 23,69 mgr de carburant dont l'activité totale après 1,64 an de décroissance est de l'ordre de 7,20E8 Bq.

Dans un fragment de combustible consommé à 24 GwJ/t et ayant décru 1,64 an où l’on trouve 5,70E5 Bq de césium 134 & 137 on trouve également fatalement 2,81E5 Bq de plutoniums 238, 239, 240, 241 et 242. 



Post scriptum. L'AIPRI, exige des analyses complémentaires de la part des autorités internationales car seulement d'ultérieures analyses valideront, ou ce que nous souhaitons du plus profond de nous, invalideront ces terrifiantes données exposées dans la presse. Nous ne saurions nous contenter d'un simple démenti générique. Qui dispose d'analyses spectrométriques indépendantes de la substance noire ? Qui sait certifier objectivement que le noir nuage de la seconde explosion ne contenait ni corium ni carburant éteint ? 




Les relevés "officiels" de plutonium.  (63 Bq/m2) Préfecture de Fukushima 6 Avril 2012.


mercredi 17 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l'iode 129.


Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.



L’iode 129 est un gaz radioactif artificiel d’une durable période de 15,70 millions d'années dont les thyroïdes sont friandes. Les essais nucléaires et les effluents civils “légaux” ou accidentels en ont éparpillé plus de 2,2 tonnes (15E12 Bq) dans l’atmosphère. (Voir tableau 43 page 283. UNSCEAR) Chacun en respire, chacun en absorbe sa dose partout sur la planète.

Le facteur de dose officiel par inhalation de l’Iode 129 est de 3,70E-8 Sv/Bq.  Ce coefficient de dose interne de 1 Bq est une valeur qui intègre l'ensemble des émissions survenant en 50 ans du fait de l'incorporation de la masse radioactive qui produit cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente de cette manière une somme d'émissions espacées dans le temps et non pas une seule et unique émission comme c'est en revanche le cas pour les facteurs de dose externe.

Pour reconstituer la dose “officielle” délivrée par une seule et unique désintégration il incombe de diviser ce facteur de dose par la quantité d'émissions probables qui se dérouleront en 50 ans.  Compte tenu des 120 jours de la période effective de résidence dans l'organisme de l’élément, cette activité sur 50 ans s'élève à “seulement” 14,96 millions d’émissions radioactives dont plus de  87% se présentent d’ailleurs la première année de décroissance interne. (1 Bq/6,685E-8 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-6,685E-8  λe)) = 14,96 millions. 

Autrement dit humer 1 Bq d’Iode 129 c'est déguster à terme 14,96 millions de désintégrations qui, de source officielle, correspondent à une valeur absorbée totale de 3,70E-8 Sv. Or donc si 14,96 millions d'émissions valent 3,70E-8 Sv c'est donc en bonne logique que 1 désintégration vaut officiellement 3,70E-8/1,496E7 = 2,47E-15 Sv. 

Cette valeur établie de 2,47E-15 Sv par désintégration est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique certifié ? Pour répondre à cette cruciale question de radioprotection interne il suffit de se demander quelle masse de chair est nécessaire pour qu’une énergie de départ de la particule β− de 0,189 MeV ne laisse sur son sillage qu’une dose si faible; gardant par ailleurs à l’esprit, c’est écrit dans n’importe quel ouvrage de physique, que la trajectoire de cette particule dans l'organisme ne va au delà de 500 μ, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant par exemple son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 523,6 µgr. 

Soyons clair: il faut une masse de chair de 12,24 kg pour diluer une telle énergie en une si faible dose. (0,189 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(2,474E-15 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 12,24 kg. On peut noter de surcroît que le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation (12241,6563 cm3/(4/3*3,14159))^(1/3) = 14,2972 cm soit 142972 μ est manifestement incompatible avec la distance parcourue par le rayonnement dans le matière vivante. Le rayonnement calculé va en effet 285,9 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. 

Une masse si boursouflée pour recevoir une seule et unique désintégration bêta à savoir une dose ionisante si minuscule par désintégration est sans contestation physiquement impossible. Ce facteur de dose interne est lui aussi sans fondement objectif aucun. C’est le fruit empoisonné d’un faux calcul interne que seule l’ignorance organisée et généralisée en radioprotection interne permet. Une ignorance organisée, comme le soulignait MEA, incapable du plus trivial des contrôles de cohérence de ces calculs dont dépend le destin de l'humanité entière. Ce facteur de dose “officiel” n’est en définitive qu’une autre des voies de fait des suicidaires terroristes en cravate qui attentent directement à la vie de la dirigeance financière, économique, politique et aux peuples de nos nations. Beaucoup les soutiennent. Nous ne sommes pas de ceux-là. 

Calculer un facteur de dose véridiquement soucieux de protéger la vie ne présente pourtant aucune complication particulière, pourvu que l’on applique les définitions physiques mêmes et détermine la masse en fonction de la portée physique réelle des particules: l’énergie radioactive se dissipe là où elle va et pas au-delà. 

Calcul de la dose délivrée par une désintégration à raison des 500 μ franchis dans les tissus vivants par une particule β− de 0,189 MeV: (1 Bq * 0,189 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/((4/3 * 3,14159 * (500 * 0,0001^3)) gr * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 5,78E-8 Sv/Bq. Compte tenu de la période biologique de l'élément l'incorporation de 1 Bq conduit pour autant à subir durant la première année 1,3E7 attaques ionisantes, 87% des émissions totales ont ici lieu la première année d’incorporation, et par conséquence absorber 1,3E7 * 5,78E-8  = 760 milliSievert soit 760 fois l'irradiation naturelle annuelle. 

Internal dose assessment


MIRD Pamphlet No. 21: A Generalized Schema for Radiopharmaceutical Dosimetry—Standardization of Nomenclature

Annals of ICRP (2012)


lundi 8 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l’uranium 238.



Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.

Le facteur de dose officiel par inhalation de l’uranium 238 est de 7,30E-6 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption de 1 Bq est une valeur intégrée qui comptabilise l'ensemble des désintégrations qui auront lieu en 50 ans suite à l'incorporation de la masse radioactive qui engendre cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi une somme de désintégrations nucléaires et non pas une seule et unique désintégration comme c'est par contre le cas pour les facteurs de dose externe.

Pour connaître la dose “officielle” absorbée par une seule et unique désintégration il incombe de diviser ce coefficient par le nombre d'émissions probables qui surviendront en 50 ans de résidence interne. Compte dûment tenu du fait que ce résidu insoluble des armes est en partie éliminé par voie biologique avec une période de 5 ans et qu'au bout du compte seulement une fraction de ce qui est entré dans le corps y restera, la masse d’U238 résiduelle désintègrera 227,26 millions de fois dans l’organisme en 50 années. (1 Bq/4,396E-9 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-4,396E-9  λe)) = 227,26 millions. Autrement dit incorporer 1 Bq de cet élément c'est se voir soumis à terme à 227,26 millions d’agressions ionisantes qui, d’après la science régnante et ignorante, conduisent à une valeur absorbée totale de 7,30E-6 Sv. Si donc 227,26 millions d'émissions valent 7,30E-6 Sv c'est alors que 1 désintégration vaut 7,30E-6/2,273E8 = 3,21E-14 Sv. 

Cette valeur établie de 3,21E-14 Sv par désintégration α de l’U238 a-t-elle un fondement physique objectif et irréfutable ? Pour répondre à cette question il suffit de se demander quelle masse de chair est nécessaire pour absorber une si faible dose alors que l'énergie moyenne de la particule alpha de l’U238  est de 4,184 MeV et que sa trajectoire dans l'organisme ne va au delà de 50 micron, une particule fine immobilisée de cet élément dissipant son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 523,6 nanogrammes et de 50 micron de rayon

La solution de ce questionnement est mathématiquement simple (A/x = C, A/C = x) mais le résultat qui en ressort est physiquement dément sans que “les savants” ne s’en offusquent, n’en perçoivent l’infernal danger. Il faut une masse de chair de 208,68 kg pour diluer une telle énergie en une si faible dose. (4,1840 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(3,212E-14 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 208,68 kg. Le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation est lui de (2,09E5 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 36,80 cm. Le rayonnement calculé va autrement dit 7359 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. Une si énorme masse pour absorber une seule désintégration alpha à savoir une dose ionisante si faible par désintégration est à l'évidence physiquement impossible. Un tel facteur de dose interne est sans fondement objectif et grossièrement archi-faux. Il n’est là que pour dénier, diminuer et tuer. Prétendre assurer la radioprotection des soldats et des civils avec ces faux calculs nucléaires est un crime contre l’humanité. Il sera puni de cancer. Sans procès et sans appel.

PS. A pur titre illustratif demandons-nous maintenant ce que vaudrait ce facteur de 7,3E-6 Sv/Bq  s’il exprimait la dose délivrée par une seule et unique désintégration alpha de l’U238 ? Serait-il lui au moins rationnel et physiquement compatible avec le rayon d’action du rayonnement ? Nenni,  le dénominateur est ici également encore trop grand et la dose est pour autant ici également artificiellement réduite. La masse corporelle irradiée est en effet, dans ce calcul, de 918,24 µgr au lieu de 523,6 ngr (4,184 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*10 EBR)/(7,300E-6 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 918,24 µgr, à savoir que cette masse irradiée est 1754 fois plus volumineuse que ne l'est la masse réellement atteinte… et la particule alpha pénètre pour autant les tissus sur une mirabolante distance de  603,0 μ ((0,00091824 cm3/((4/3*3,14159)^1/3))) = 0,0603 cm soit 603,0 μ), à savoir que la particule apha irait 12,1 fois plus loin qu'elle ne peut physiquement aller… L’irrationalité réglemente notre “radioprotection”. This is the end.

Invisible War - Depleted Uranium and the politics of radiation

Situation pulmonaire mondiale future.

2 BILLION Dementia Patients? Medical Establishment Shocked by At-Risk Numbers on the Horizon

Horrors of war: US, UK depleted uranium munitions continue to ‘cause birth defects in Iraq’

dimanche 7 octobre 2012

De la substance noire.

Le doute n’est plus permis après plus de un an et demi de silence. Les autorités japonaises (et les autres) taisent les analyses spectrométriques, bien évidemment accomplies plutôt deux fois qu’une, de la substance noire dispersée jusqu’à Tokyo. Aucun document scientifique officiel n’a encore comparu à son sujet. Il nous est difficile de croire que de “bons” résultats éventuels aient été passés sous silence de la part d’un gouvernement si à court de vérités à dire. C’est donc que tout au contraire les analyses sont extrêmement mauvaises et ladite substance noire riche en “actinides” comme il est logique qu’il soit pour le carburant nucléaire pulvérisé qu’elle est. Le plutonium a envahi les hommes, les eaux et les terres. Rien n’est fait pour sauver la population, tout est fait pour dépeupler le Japon. 

mardi 2 octobre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas de l’iode 131.

Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.



Le facteur de dose officiel par inhalation de l’iode 131 est de 7,60E-9 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption pour 1 Bq est un coefficient qui intègre l'ensemble des émissions radioactives qui adviendront sur 50 ans en raison de l'incorporation de la masse d’atomes qui génère ce Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi la somme des émissions dans le temps et non pas une seule et unique émission comme c'est en revanche le cas des facteurs de dose externe qui quantifient eux le dépôt d’un rayonnement unique. 

Pour connaître la dose “officielle” absorbée par une seule désintégration il incombe de rapporter ce facteur de dose au nombre d'émissions qui se présenteront en 50 ans. Compte dûment tenu de la période effective de résidence dans l'organisme qui est de l’ordre de 7,6 jours, pour cet élément ces épisodes radioactifs sont au nombre de 9,45E5. (1 Bq/1,058E-6 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-1,058E-6  λe)) = 945,09 mille. Incorporer 1 Bq d’Iode 131 c'est de la sorte souffrir dans le temps 945,09 mille attaques ionisantes qui d’après l’ICRP conduisent à une valeur absorbée totale de 7,60E-9 Sv. 

Si donc 945,09 mille émissions équivalent à 7,60E-9 Sv c'est alors que 1 désintégration équivaut à 7,60E-9/9,451E5 = 8,04E-15 Sv. Vérifions: 8,04E-15 Sv/désintégration * 9,451E5 désintégrations dans le temps = 7,60E-9 Sv absorbés. 

Cette valeur établie est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique ? Pour répondre à cette question essentielle pour la radioprotection de l’entière humanité on peut se demander quelle masse de chair est nécessaire pour dissiper en une dose aussi faible une énergie de départ de la particule β− de 0,606 MeV dont la pénétration dans les tissus vivants se limite à 1800 μ; une particule fine immobilisée de cet élément dissipant, par exemple, son énergie ionisante dans une masse corporelle maximale de 24,43 mgr.

La réponse est simple et ses conséquences sont folles. Il faut une masse de chair de 12,07 kg pour diluer une telle énergie dans une si faible dose. En voici la démonstration: (0,6060 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(8,042E-15 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 12,07 kg. Connaissant ce poids, on peut également constater que le rayon de cette masse supposée avoir encaissé l'irradiation est de 14,2313 cm; 12073,0946 cm3/((4/3*3,14159)^1/3)) = 14,2313 cm soit 142313 μ. Ce rayon est résolument incompatible avec la distance maximale parcourue par le rayonnement dans le matière vivante. Le rayonnement calculé va en effet 79,1 plus loin qu'il ne peut physiquement aller. 

Une masse si colossale pour réceptacle d’une seule désintégration bêta, à savoir une dose ionisante si menue par désintégration, une trajectoire si profonde du rayonnement dans la chair sont à l'évidence physiquement impossibles. Ce facteur de dose interne est lui également sans fondement objectif aucun. Il est faux et assassin.  

La paradoxe c’est que le calcul de la dose interne délivrée par une désintégration à raison des 1800 μ franchis dans les tissus vivants par une particule β− de 0,606 MeV aboutit ici à un coefficient nominal plus bas: (1 Bq * 0,6060 MeV * 1,602E-6 Erg par MeV * 1 EBR)/((4/3 * 3,14159 * (1800 * 0,0001^3)) gr * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 3,97E-9 Sv/Bq. Mais, différence de taille, il exprime lui la valeur d’une seule et unique désintégration et non pas une somme de désintegrations. Ceci signifie par voie de conséquence que les calculs officiels de dose interne ne sont, en pratique, rien d’autre que des calculs de dose réalisés sur une seule et unique seconde d’irradiation que l’on fait passer pour des calculs intégrés dans le temps. Inutile de dire que c’est là un simple expédient pour diminuer nominalement les doses réelles absorbées. 

Ainsi va la science macabre. Elle tue ses propres fils et ses propres gouvernants.