dimanche 30 septembre 2012

L'imposture des facteurs de dose interne: le cas du césium 137.

Les tables des facteurs de dose sont des commodités incontournables comme le sont les tables des racines carré. Elles évitent une fatigue inutile en fournissant des valeurs précalculées. Mais encore faut-il  que ces valeurs de radioprotection qui sont à la base de tous les calculs ultérieurs soient exactes en ce qu'elles ont pour mission sacrée de protéger non seulement la vie individuelle mais ni plus ni moins que la vie sur terre des agressions de l'industrie radioactive. Encore faudrait-il aussi que les spécialistes qui emploient à tour de bras ces facteurs de doses précalculés soient à même de savoir les recalculer ne serait-ce que pour en certifier la qualité. Or c'est loin d'être le cas car ce savoir est dans les universités aussi tabou que ne l'est celui de la bombe atomique. C'est un savoir, aussi simple, élémentaire, qu'essentiel, réservé à une élite triée sur le volet de l'intérêt. Or si nous partageons pleinement le tabou explosif nous ne pouvons en aucune sorte convenir de ce tabou de radioprotection. Nos vies nous appartiennent. Cessons de croire en ces klowns, ces ignorants et ces malfrats prétentieux.


Le césium 137 a une période radioactive de 30,07 ans, une période biologique de 70 jours et une période effective de 69,56 jours. (λ physique 7,309E-10, λ biologique 1,146E-7, λ effectif 1,153E-7.)

Le facteur de dose officiel par inhalation du Cs137 est de 4,80E-9 Sv/Bq. Cette valeur d'absorption calculée pour l'incorporation de 1 Bq est une valeur intégrée qui prend en compte l'ensemble des désintégrations qui auront lieu en 50 ans suite à l'incorporation de cet unique Becquerel. Ce Sv/Bq interne représente ainsi une somme d'émissions probables et non pas une unique émission comme c'est par contre le cas pour les facteurs de dose externe. 

Pour connaître la dose officielle absorbée par une seule désintégration il faut diviser ce facteur de dose par le nombre d'émissions probables qui se dérouleront en 50 ans (parfois 70 lorsque l'on compte, faux, "pour les enfants".) Compte dûment tenu de la période effective de résidence dans l'organisme, pour cet élément cette quantité de désintégrations dans le temps s'élève à 8,67E6. (1 Bq/1,153E-7 λe) * 1-(EXP(50*31536000*-1,153E-7  λe)) soit 8,67 millions. Autrement dit incorporer 1 Bq de cet élément c'est subir dans le temps 8,67 millions de désintégrations qui, de savante science, conduisent à une valeur absorbée totale de 4,80E-9 Sv. 

Or donc si 8,67 millions d'émissions valent 4,80E-9 Sv c'est alors que 1 désintégration vaut officiellement 4,80E-9/8,67E6 = 5,536E-16 Sv. Vérifions: 5,536E-16 Sv/désintégration * 8,67E6 désintégrations dans le temps = 4,80E-9 Sv absorbés. 

Cette valeur établie de 5,536E-16 Sv est-elle rationnelle et a-t-elle un fondement physique certifié, bref nous radioprotège-t-elle ? Pour répondre à cette pressante interrogation on peut se demander quelle masse de chair est nécessaire pour recevoir une si faible dose alors que l'énergie de départ de la particule β− de cet élément est de 0,514 MeV et que sa trajectoire dans l'organisme ne va au delà de 1600 μ, une particule fine immobilisée de Cs137 dissipant pour autant son énergie ionisante dans une infime masse corporelle de 17,16 mgr. 


Disons-le tout net avant d'en faire la démonstration succinte: il faut une masse de chair de 148,75 kg pour qu'une telle énergie se dilue en une si faible dose ce qui est bien évidemment impossible. Ce coefficient de dose dit "intégré" est un faux physique patent. Une si énorme masse pour absorber une seule désintégration bêta à savoir une dose ionisante si faible par désintégration est physiquement impossible. Les facteurs de doses internes sont faux et criminels. (0,5140 MeV*1,602E-6 Erg par MeV*1 EBR)/(5,536E-16 Sv/Bq * 100 Erg/gr * 100 Rad/Sv) = 148,75 kg. (Energie/masse "absorbante" = dose absorbée et donc Energie/dose absorbée = masse "absorbante". 6/2 = 3 ; 6/3 = 2. Rien de plus.) L'obésité over size est au demeurant loi physique et il en va ainsi, qui plus qui moins, pour tous les facteurs de doses. Tous sans exception.  Les faibles doses ne sont dès lors que la propagande de ces imposteurs iniques qui truquent les dénominateurs pour diminuer les doses internes apparentes. Les préposés de la radioprotection veillent du haut des chaires bancales à ce que le massacre radiologique induit se perpétue. Leur esclavage tumoral est servi.

PS Voir aussi http://aipri.blogspot.it/2012/12/jirai-cracher-sur-vos-tombes.html