lundi 22 août 2011

Incendie au centre nucléaire expérimental de Chengdu !



NB. Du 23 Aout. L'AIEA, que nous remercions, nous répond via un bref et énigmatique mail matinal "Nous n'avons reçu aucune communication officielle à ce sujet". Il serait plus souhaitable que l'AIEA que nous payons de nos poches trouées sache garantir au monde que  ses "détecteurs n'ont rien noté". Pourquoi ne le fait-elle pas ?  Nous serions pourtant heureux si nos inquiétudes se révélaient en tout et pour tout infondées. 


Colossal incendie en Chine, confirmé par de nombreuses sources locales, au centre nucléaire expérimental de Chengdu.  En plein coeur de cette petite cité de 10 millions d'habitants et le jour de la visite, en ville, du vice-président américain Joe Biden un incendie s'est déclaré et une explosion aurait été entendue dans ce centre "de recherche" à l'uranium enrichi à 10%. Un épais nuage de suspecte couleur uranium s'est répandu sur la ville.  Nous ne tarderons pas à apprendre, si l'AIEA que nous avons sollicité ce matin se réveillera demain, qu'il n'y a eu aucun dégagement radioactif ou si peu. Un incendie dans les batiments abritant un laboratoire nucléaire n'est pas un évènement anodin. Nous attendons et souhaitons un urgent démenti assorti de relevés radiologiques probants. 


 Les video de l'incendie. http://www.molihua.org/2011/08/7_21.html?m=1

http://www.youtube.com/watch?v=z5W2sp1NpGc

http://kinbricksnow.com/archives/51736028.html


    Expression clé en chinois pour une recherche (Incendie au centre de recherche nucléaire)   核动力研究院失火



    samedi 20 août 2011

    Il gran premio motociclistico di Motegi e l'hara-kiri radioattivo

    L’inquietudine dei piloti motociclisti riguardo alla tenuta del gran premio di Motegi è pienamente e obiettivamente fondata. L’Aipri non può  che sostenerli nella loro legittima richiesta di annullamento del gran premio. Il loro buon senso spontaneo trova in effetti riscontri scientifici incontrovertibili. E tremendo e lacerante risconoscerlo ma va esplicitato senza tanti giri di parole. Fukushima è il più grave incidente nucleare mai avvenuto e più grave del insieme degli incidenti civili mai avvenuti. Ingenti quantitativi di radionuclidi polverizzati sono stati immessi nell’atmosfera mondiale, ossia tonnellate in ognuna delle quali vi sono circa 18 kg di elementi di fissione e di attivazione "longevi" che rappresentano un potenziale ufficiale di 1 miliardo di dosi letali per inalazione, e una parte è ricaduta sul territorio nipponico. Il Giappone è oramai una zona radioattiva off-limit sia per via del deposito di infinitesimali particelle radioattive su praticamente tutto il territorio, anche se più marcato da Tokyo compreso in su, sia per il fatto della contaminazione cronica dell’aria alimentata dagli incessanti rilasci di Fukushima. Recarsi in Giappone significa esporsi tanto alla radioattività artificiale esterna quando alla molto ma molto più dannosa radioattività interna respirando, bevendo e mangiando fatalmente particelle ionizzanti. Non vi è più, coltura, bestiame, cibo, acque, incontaminato. Le morti improvvise, testimoniate dai blog, stanno incrementandosi in Giappone in maniera spaventosa, enorme, gli aborti spontanei sono in crescita, sintomi di malessere fisico generico si stanno diffondendo nella popolazione, ingenti tracce di radioattività sono state riscontrate nei bambini, i rilievi radiologici dei cittadini provano una pesante e diffusa contaminazione nell’intero paese. Nessuno esce dal Giappone senza aver incorporato la sua dose di radionuclidi artificiali il cui effetto patogeno si mostrerà nel tempo. Nessuno esce dal Giappone senza aver incrementato la probabilità di morire di tumore, di infarto, di leucemia e di tante altre malattie. I piloti fanno bene a voler starne alla larga. Fanno bene a voler tutelare la loro salute. Fanno bene a rifiutarsi al hara-kiri radioattivo.

    Hiroshima to Fukushima, Finishing the Job

    http://www.pierpaolomittica.com/home/italiano/fukushima-

    no-go-zone/

    mardi 16 août 2011

    Le plutonium de Iitate-Mura

    Addendum du 6 Mars 2012. Le papier, que l'un des auteurs nous avait préannoncé il y a plusieurs mois,  a été publié sur Environmental Pollution 163 (2012) 243-247 et nous l'avons sous les yeux: la valeur de Np239 au m2 dans le sol (125000 Bq/m2) est bien supérieure à celle que nous avions supposé ci-dessous (96000 Bq/m2)... Optimisme quand tu nous tiens...

    Addendum du 30 Septembre 2011. Les spectromètres du ministère chargé des relevés, après plus de 200 jours de panne, finissent par détecter le plutonium  à Iitate-Mura et bien évidemment partout ailleurs (mais nous ne sommes pas encore tenus de le savoir): i:e vous avez respiré du plutonium ! Ministry of Education Admits to Plutonium in Iitate-mura in Fukushima  voir aussi “Plutonium found in 45km area” ou encore, pour le strontium également détecté avec 6 mois de retard, Strontium-89, 90 in 79km area and contamination map

    L’annonce de la découverte hors de la zone interdite à Iitate-Mura de plusieurs milliers de Bq (par kilo de sol ?) de Neptunium 239 droit sorti des carburants en fusion constitue une preuve irréfutable de la contamination des terres avoisinantes (et des poumons…) par le plutonium 239, l’un des plus redoutables radioéléments artificiels qui soit puisqu’un seul gramme « aérosolisé » contient le terrifiant potentiel de 10 millions de doses létales par cancer du poumon. Cette découverte met fin à plus de 4 mois de criminels mensonges contre l’humanité dignes d’une cour martiale internationale. Le Np239 décroit en effet en Pu239 et sa détection prouve sans discussion aucune une contamination par le plutonium.  L'AIPRI n'ignore pas les inconnues qui accompagnent cette annonce préliminaire (fiabilité, certaine à nos yeux, ou non de la confidence scientifique rapportée, quantité imprécise des Bq relevés, durée indéfinie de la décroissance de ce Np239 à savoir du temps écoulé entre les retombées et l'analyse spectrométrique conduite en laboratoire qui suppose un prélèvement d’échantillon de sol, profondeur indéterminée du carottage effectué pour les prélèvements). Néanmoins en dépit de ces incertitudes l’AIPRI ne peut s'empêcher de notifier sans détour que le dépôt surfacique du plutonium à lui seul suffit à décréter zone interdite ce territoire encore en partie habité.  L’AIPRI ne peut qu’exiger l’immédiate intervention de toutes les autorités nationales et internationales. L’AIPRI ne peut non plus manquer d’enjoindre les chercheurs à lever sur le champ ces incertitudes sans attendre la publication de leur « paper ». Il est des vies et des enfances sous attaque radiologique à Iitate-Mura dont il faut se soucier bien plus que des longs délais des éditeurs. La radioprotection n’est pas un exercice universitaire. C’est une impérative urgence et un devoir impérieux pour les savants munis de spectromètres, car chacun sait, comme le soulignait souvent MEA, qu’un spectromètre ne ment pas.

    Données approchées et extrapolation conditionnelle : Si.. alors…

    Le 93Np239 a un point de fusion de 644° et une période radioactive de 2,355 jours au bout de laquelle il réduira son activité de moitié. Son activité spécifique est de 8,56541E+15 Bq/gr. C'est un éméteur bêta négatif de 0,722 MeV qui décroit en plutonium 239. Son coefficient de dose par inhalation officiel (ce qui ne veut point dire exact) est de 9E-10 Sv/Bq d’où l’on dérive qu’une dose létale « vaut » 5,55E9 Bq (5/9E-10 = 5,55E9), « pèse » 6,49E-7 gr. et qu’un gramme de Np239 contient 1,542 million de dose létales potentielles de 5 Sievert.

    A titre exclusif d’hypothèse provisoire que nous n’hésiterons pas à corriger si nécessaire, voire démentir à notre plus grande satisfaction, nous admettrons ici que ces « plusieurs milliers de Bq de Np239»  dont relatent les post  sont bien des « Bq par kilo de sol » et se chiffraient au moment de l'analyse spectrométrique à 4000 Bq/kg (4,66E-13 gr) ce qui voudrait dire 96000 Bq/m2 pour un carottage de 0,02 m (2 cm) et une densité moyenne normale du sol de 1200 kg/m3. ((Bq/kg) * (kg/m3) * mètres de profondeur = Bq/m2)  Nous admettrons également que 40 jours se sont écoulés entre le dépôt au sol et l'analyse qui a été faite après le 20 Avril.

    Première question. Si il y avait 4000 Bq/kg de Np239 au moment de l’analyse combien y en avait-il 40 jours avant?

    Première réponse :  519 millions de Bq/kg de Np239 40 jours avant. (4000/(Exp (40 * -0,69314718/2,355)) = 519 millions de Bq/kg pour 6,06E-8 gr. (Activité observée/Activité spécifique = gr.) et 1,5232641E14 atomes de Np239 (519E6/(0,69314718/2,355*24*60*60) = 1,5232641E14). Si cette masse de 6,06E-8 gr./kg était le fait d’une seule et unique particule de Np239 elle aurait eu un diamètre de 17,88 micron et si cette masse était faite de particules inhalables de 2 micron de diamètre il y en aurait eu 714 ayant chacune une activité de 7,27E5 Bq. Enfin si il s’agissait de particules encore plus petites et aérodynamiques de 10 nanomètres (~26700 atomes) il y en aurait eu 5,71 milliards ayant chacune une activité de 0,0908 Bq.

    Deuxième question. En 40 jours combien de ces atomes de Np239 se sont-ils transformés par décroissance en 94Pu239  et quelle est l’activité présente de ce Pu239 engendré « post-retombées » ?

    Seconde réponse : En 40 jours 1,5232523E14 atomes de Np239 ont transmuté en Pu239 et aujourd'hui cette masse de 6,045E-8 gr. de Pu239 émet 137 Bq/kg.  Ces 137 Bq/kg de Pu239 issus de la décroissance des retombées signifient, pour un carottage de 2 cm, une contamination surfacique de 3288 Bq/m2 (zone de droit au relogement) et pour un carottage de 4 cm 6576 Bq/m2 (zone inhabitable d’évacuation obligatoire).

    En outre, même pour un carottage minimal de 2 cm, du fait qu’au Pu239 « créé » « après » les retombées s’ajoute sans aucun doute du Pu239  « directement retombé » porte la zone au-delà des 4070 Bq/m2, valeur pour le plutonium qui institue la zone interdite.

    Que fait l’AIEA ? Que faire de l’AIEA ?

    NB. Le  93Np239 est  l’élément précurseur du 94Pu239 dans la chaîne            séquentielle «automatique» de montage radioactif de ce dernier. (92U238 (n, gamma) --> 92U239 (bêta-, g, T1/2  23,5 m) --> 93Np239 (bêta-,g, T1/2  2,355 jours) --> 94Pu239 (alpha, g, T1/2  24400 ans)) NB Bêta négatif signifie, en gros, «transformation d’un neutron en proton accompagnée  de l'émission d'un électron négatif à mode de projectile ionisant».  La fabrication du plutonium débute avec l’insertion d’un neutron (n) dans un noyau radioactif de 92U238. Ce noyau «activé» de 92U238, enrichi d’un neutron supplémentaire, transmutera ipso facto en 92U239 qui avec une période de 23,5 minutes transmutera en mode b- en 93Np239 qui transmutera avec une période de 2,355 jours en mode b- en 94Pu239 (qui avec une période de 24400 ans transmutera en mode a (expulsion de 2 neutrons et de 2 protons accolés) en 92U235, etc… 


    Leuren Moret: Japan, U.S., Canadian governments complicit in radiation cover-up

    L'irréparabilité silencieuse



    Christopher Busby: Chernobyl-like radiation found in Tokyo

    Piscines secrètes à Fukushima

    Le carburant éteint étincelle !


    Suite à l’intervention d’un lecteur (voir son commentaire), que nous remercions, nous sommes en devoir de rectifier illico un post précédent. Nous avons, honte à nous, gravement pris sol pour sous-sol... S’il y a bien des piscines « furtives » (à savoir des déchets clandestins) celle-ci ne sont pas là (en tous cas dans les déclarations officielles) souterraines, extravagance dont la secte nucléariste est objectivement capable -Both Indian Point pools are 99% to 100% underground -, et le risque que le corium des réacteurs s'y dépose n'existerait pour autant pas. 

    Quatre  piscines secrètes  contenant 6400 assemblages de carburant éteint sont présentes   à Fukushima selon la Tepco. Les feux atomiques et fumées radioactives qui jaillissent en abondance du sous-sol depuis quelques mois et qui parfont la contamination interne des poumons du Japon et de la planète sont-ils entretenus par ces piscines en fusion   

    http://phnetwork.blogspot.com/

    Leuren Moret: Japan, U.S., Canadian governments complicit in radiation cover-up