mercredi 29 juin 2011

Urgente bibliographie de Los Alamos sur le taux de contamination des plantes en feu de Los Alamos.

Annotated Bibliography of Selected Cerro Grande Fire Publications http://www.lanl.gov/environment/all/biblio.shtml

Impacts of the cerro grande fire on homestead era and manhattan project properties at Los Alamos national laboratory

Radionuclide activity concentrations in conifer trees at the Los Alamos national laboratory G. J. Gonzales, c. M. Bare, p. J. Valerio, and s. F. Mee

Contaminant concentrations in conifer tree bark and wood following the cerro grande fire

The ecological footprint: los alamos national laboratory

Marla k. Maltin, thomas p. Starke

Soil cleanup at Los Alamos national laboratory: sediment contamination in the south fork of acid canyon

Migration of plutonium in ground water at the nevada test site
A. B. Kersting, d. W. Efurd, d. L. Finnegan, d. J. Rokop, d. K. Smith & j. L. Thompson http://www.nature.com/nature/journal/v397/n6714/abs/397056a0.html

Mechanism of plutonium transport in a shallow aquifer in mortandad canyon, Los Alamos national laboratory, new mexico
Richard c. Marty, Deborah Bennett, and Philip Thullen
Environ. Sci. Technol., 1997, 31 (7), pp 2020–2027

http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es960817l


Mobility of plutonium and americium through a shallow aquifer in a semiarid region

William r. Penrose, wilfred l. Polzer, edward h. Essington, donald m. Nelson, kent a. Orlandini
Environ. Sci. Technol., 1990, 24 (2), pp 228–234

Transport and deposition of plutonium-contaminated sediments by fluvial processes, los alamos canyon, New Mexico William l. Graf


The uptake of radionuclides by beans, squash, and corn growing in contaminated alluvial soils at los alamos national laboratory P.R. FresquezD.R. ArmstrongM.A. Mullen ,  l. Naranjo jr.


Comparative distribution of plutonium in contaminated ecosystems at oak ridge, tennessee and los alamos, new mexico

Radionuclides in fish downstream of los alamos national laboratory after the ....contaminant concentrations in conifer tree bark and wood following the ...
Www.lanl.gov › environment  biological resources 
Pr fresquez - 2000
Www.cabdirect.org/abstracts/20000617459.html


Article du 9 Juillet 2011 



Los Alamos lab trying to prevent ‘Cold War-era contamination’ from coming closer as 2 major canyons above lab suffered fire damage



Analyses de la seconde semaine de juillet  du Radiation Control Bureau confirment la présence de plutonium et d'américiun dans l'air suite aux incendies.

mardi 21 juin 2011

Les 100 jours de Fukushima : 621 millions de Curie d’effluents aériens.


100 jours se sont écoulés depuis le tragique 11 mars 2011 mais aucun organisme « consacré » n’a encore proposé d’estimation réaliste des émissions radioactives de Fukushima alors que chacun sait la Tepco d’une incapacité proverbiale (contrainte ?): ses radiométries de l’eau étaient si exactes que le système de décontamination vendu au prix fort pour ne fonctionnner qu’au dessous d’un certain seuil de radioactivité a été immédiatement obstrué. Tout finira-t-il dans l’océan ?

Pendues aux sous-évaluations périodiquement revues à la hausse de la Tepco, ces « institutions » nucléaires restent ainsi muettes sur ce point capital de radioprotection. (Sans compter qu’elles taisent le risque permanent d’explosion nucléaire par sédimentation du plutonium fondu : un tiers de litre de plutonium, 6 kg, réuni par malheur dans une poche sphérique du magma et c’est l’explosion atomique au sol.) Elles ne savent à l’évidence ni reconstruire l’inventaire des cœurs atomiques avec la courbe de rendement des produits de fission, ni tirer parti du retour d’expérience des accidents de Shellafield, de Three Mile Island, de Tchernobyl, etc. pour quantifier les effluents en fonction de la volatilité des éléments (en clair de leur température d’ébullition). Elles  sont à l’évidence indifférentes au sort d’une population et d’une humanité soumise à une contamination interne supplémentaire dont les effets délétères se  manifesteront dans toute leur implacable ampleur génotoxique et oncologique avec le temps ici même.

L’AIPRI, outrée et meurtrie par tant d’indifférence à l’égard de la sauvegarde de la vie, propose ici l’horrible inventaire hypothétique minimal des effluents aériens relâchés par 3 des 6 chaudières atomiques de Fukushima. (Les dizaines voire centaines de tonnes de carburant « éteint »  explosées qui ont éparpillé des quantités colossales de particules insolubles d’uranium, de plutonium, d’américium, de cobalt, de strontium, de césium, de technécium, etc  ne sont pas ici prises en examen,  pas plus que ne sont pris ici en compte les effluents aériens des combustibles fondus des centrales F4, F5 et F6.)

Données nucléaires.

La Tepco, à notre connaissance, n’a toujours pas rendu public, ni même dans son rapport à l’AIEA qui s’en moque, ces deux informations nucléaires fondamentales que sont le taux d’enrichissement et surtout le taux de combustion des carburants de chaque centrale de Fukushima  à partir duquel il est possible de reconstituer en un clin d’œil l’inventaire complet des produits de fission et d’activation des cœurs et d’estimer les excursions.  (La courbe des 2 épis n’est pas faite pour rien.)  Qu’à cela ne tienne, dans la mesure où Genn Saji signale que le réacteur F1 avait fissionné 1,6 tonne (460 Mwé pour 60,58 gr. fissionnés par heure), dans le mesure où la centrale F3 (784 Mwé pour 103,25 gr. fissionnés par heure) ayant été redémarrée au Mox pimpant neuf 168 jours avant l’accident a fissionné environ 400 kg de matière, nous partirons de l’hypothèse conservative que seulement 4 tonnes de combustible ont été fissionnées dans les 3 centrales qui nous occupent. Dans la mesure où elles contenaient 257 tonnes de combustible ces 4 tonnes correspondent à un burnup moyen de 14,77 GwJ/t, à savoir que 15,56 kg/t ont été là fissionnés.  (Tchernobyl avait fissionné environ 2,2 tonnes pour un burnup d’environ 11 GwJ/t).

Au shutdown les centrales F1, F2 et F3 avaient à elles trois une activité radiologique globale de l’ordre de 30,7 milliards de Curie (1,14E21 Bq,  1,14 milliard de TeraBecquerel, 1,14 million de PetaBecquerel). A 100 jours du shutdown, si rien ne s’en était échappé et qu’aucun épisode de criticité n’ait eu lieu,  l’activité serait de l’ordre 381 millions de Curie (1,41E19 Bq, 14,1 millions de TeraBecquerel, 14100 PetaBecquerel). L’excursion aérienne, compte tenu des taux « à la Tchernobyl », a été pour ces trois centrales de l’ordre de 621 millions de Curie (2,3E19 Bq,  23 millions de TeraBecquerel, 23000 PetaBecquerel). Cette excursion de 145 kg de matière radioactive correspond selon les facteurs de dose officiels par inhalation à 4,51 milliards de doses létales potentielles et selon les facteurs de dose officiels par ingestion à 3,04 milliards de doses létales potentielles.

Inspirez, expirez et bon appétit.


PS. obligatoire. Des "données savantes" provenant du Japon qui révisent à la grande baisse la masse des produits de fission des centrales nous sont parvenues (et pas de trace de MOX, surtout pas). Nous les avons très attentivement étudiées. Mais elles sont si suspectes et si incohérentes (selon ces "données" les milliers de m3 d'eau qui innondent le 1F1 au coeur répandu hors de la cuve, traduit en poids, contiendraient en tout ... 1,48 gramme de plutonium 239...) que nous avons décidé de les ignorer. Une des conséquences de ces "nouvelles données" porte à conclure sans coup férir que prises ensemble les 6 centrales de Fukushima avaient le jour fatidique le plus bas burnup du monde: moins de 6 GwJ/t !  Une contre-performance absolument remarquable pour des réacteurs rechargés par quart d'après ce meme document... 


NB. Les explosions atomiques atmosphériques ont injecté environ 350 kg de Cs137 dans l'atmosphère (Tchernobyl 26,4 kg). La presse fait aujourd'hui 22 juin état d'un rapport commandité par les autorités anglaises sur Fukushima qui prend en compte les effluents aériens des carburants éteints:  684,7 kg (2,2E18 Bq) de césium 137 auraient été injectés dans l'atmosphère. NB Les savants de sa majesté sous-évaluent terriblement la quantité de déchets contenus dans les piscines...
http://www.guardian.co.uk/science/2011/jun/20/japan-earthquake-and-tsunami-japan

Meteoclimato ayant subi des attaques publicitaires, vient hélas de clore. Nous le regrettons très amèrement.  Merci Chamok ! L'AIPRI inlassablement renvoie à Meteoclimato site fondamental à partir duquel trouver une quantité incroyable d'autres liens

 On y trouve notamment ce modèle de dispersion de la seconde explosion particulièrement inquiétant.

L'AIPRI ne saurait non plus omettre de mentionner "Le blog de Fukushima".

http://stop-u238.blogspot.com


Map of Contamination Shown by Actual Measurement Values: A Part of Fukushima City at the Level of Evacuation Zone, High Contamination Zone in the Metropolitan Tokyo Area, and A Call for Immediate Examination on Internal Exposure and Food Contamination


http://www.rri.kyoto-u.ac.jp/NSRG/seminar/No110/Iitate-interim-report110404.pdf

http://www.scribd.com/doc/51577387/MARK-I-Reactor-Meltdown-Analysis

http://biocatastrophe.blogspot.com/2011/03/nuclear-disaster-in-japan.html


OH LOVELY: Residents Near Fukushima Are Pissing Radioactive Urine





lundi 6 juin 2011

Prédire la contamination globale au sol à partir de la valeur de dépôt du césium 137

La dispersion et la déposition de particules fines radioactives lors d’un accident nucléaire comme celui de Fukushima n’est jamais la dispersion et la déposition d’un seul et unique radioélément mais la dispersion et la déposition de toute la gamme des éléments radioactifs disponibles (plus de 970 en comprenant les descendants stables). Pour le dire sans ambages là où il y a du césium il y a le reste et il est possible de calculer ce reste à partir de la valeur du césium déposé. Il est en somme possible de combler par le calcul l’incomplétude des données radiologiques et  de contourner la diligente censure. Il est possible de prédire les dépositions et de disposer d’un étalon avec lequel évaluer la consistance scientifique des données « officielles ». Toute la question est de savoir dans quelles proportions ces autres éléments sont « en excursion » respectivement au césium; élément radiotoxique particulièrement « volage » et aisément détectable. Deux cas de figure, qui sont de fait les bornes extrêmes concevables pour Fukushima, peuvent se présenter à ce sujet. 
1 Les éléments sont présents dans les dépôts dans les proportions « habituelles » du carburant nucléaire. Si le plutonium 239 « vaut »  dans le carburant (non moxé)  0,0033 fois l’activité du césium 137 il en ira également de même dans les dépositions. Il suffira donc de multiplier l’activité du Cs137 observée (au sol, en l’air, dans l’eau) par 0,0033 pour prévoir l’activité « subreptice » du Pu239.
2  Comme ce fut le cas pour Tchernobyl,  les éléments sont présents dans les dépôts dans des proportions diverses de celles du cœur et ceci en raison du fait que les éléments « volatils » s’échappent plus du carburant en fusion que les éléments « moins volatils ».  Dans les dépositions le plutonium 239 vaut,  comme pour Tchernobyl, 0,00037967 fois l’activité du césium 137. Dans ce cas, il faudra donc ne multiplier l’activité du Cs137 « que » par  0,00037967 (dix fois moins que dans le cas précédent) pour déduire l’activité « subreptice » du Pu239 .

Fukushima à la particularité d’entrer dans ces deux cas de figure. Avec la dispersion des déchets lors de la seconde explosion c’est en effet et sans l’ombre du moindre doute l’intégralité du contenu des carburants qui a été précipité dans l’environnement et avec l’élévation dans l’atmosphère des effluents gazeux des cœurs en perdition il s’agit en toute probabilité d’une excursion « à la Tchernobyl » où les éléments volatils qui « vaporisent à basse température » prédominent sur les « éléments non volatils qui  vaporisent à haute température ». NB. L’Acro a détecté dans ses analyses spectrométriques des eaux de rivières nippones du niobium et du zirconium, deux éléments qui ont leur point d’ébullition à plus de 4400 °C. Pour mémoire le point d’ébullition du plutonium est de 3228 °C et celui de l’uranium de 4131 °C…

En clair, en synthèse et en tout cas pour les territoires limitrophes, là où il y a tant de césium (par m2 par exemple) il y a aussi probablement tant de plutonium, tant de strontium, tant d’americium, etc. Voici pour autant un tableau de calcul avec lequel faire deux diverses « prédictions », l’une « pessimiste » (Projection Coeur), l’autre « optimiste » (Projection Tchernobyl) pour quelques uns des éléments les plus radiotoxiques à partir des données sur le césium 137. Aux analyses spectrométiques de l’AIEA et de la NISA de démentir l’une et l’autre avec des relevés radiométriques objectifs et abondants.


http://videos.next-up.org/EhsTvNews/Fukushima_Radiation_Tokyo_et_Pub_TEPCO/19_06_2011.html


Pétition mondiale « Appel de Fukushima »



Atmospheric radiation leak underestimated




http://onioni2.blogspot.com/2011/06/map-of-contamination-shown-by-actual.html

La contamination interne et ses ravages précoces chez les enfants japonais.

Report of Japanese Government to the IAEA Ministerial Conference on Nuclear Safety The Accident at TEPCO's Fukushima Nuclear Power Stations 

Radioactive material in sludge at 16 prefectures
http://www.mext.go.jp/component/a_menu/other/detail/__icsFiles/afieldfile/2011/06/13/1306200_0613.pdf


Japanese gov’t report on Fukushima: “The situation has become extremely severe”

 Curium 242, 243, 244, plutonium 238, americium 241 hors de la centrale de Fukushima selon la Tepco...