samedi 1 août 2009

Plus de 80 tonnes de résidus atomiques des essais atmosphériques encore en l'air selon l'UNSCEAR ?


Les institutions internationales, sans mot dire, semblent plus pessimistes que nous ne le sommes quant à la contamination atmosphérique actuelle qui fait suite aux « tests » atomiques aériens… D’après les tables n°9 & 10 de l’UNSCEAR 2008 http://www.unscear.org/docs/reports/annexc.pdf pas plus de 10 tonnes de débris radioactifs ne se seraient en effet déposées sur les sols et dans les mers sur les environ 100 tonnes de matière fissile utilisée dans les bombes. C’est moins de la moitié de ces 23 tonnes que nous envisageons au sol et c’est 10 fois moins de ce que l’on devrait attendre si tout s’était déposé. (U238 des déflecteurs non compris). D’autres données métrologiques d’autres institutions conduisent également à ces 10 tonnes de dépôts.

Force est donc de conclure que ce qui n’est pas par terre (et par mer) est encore en l’air. A moins d’admettre, ce qui nous paraît fort déraisonnable, que depuis toujours tous les chercheurs de toutes les nationalités et de toutes tendances truquent à l’unisson tous les relevés surfaciques et minorent systématiquement d’un facteur 10 le poids des dépôts au sol en « omettant » notamment de relever l’U235 (174 Ci pour 80,5 tonnes).

D’autre part, on peut aussi s’étonner que ces savants pour qui les particules « fines » sédimentent vite ne se soient pas précipités pour démontrer qu’au moins 80% des masses d’U235, de Pu239 et autres produits d’activation et de fission réduites en particules fines ornent désormais nos sols… et pimentent nos plats. (80% de dépôts signifierait aujourd’hui en 2009 un héritage atomique moyen de 2118 Bq par m2 de planète, à savoir un dépôt surfacique global de 1,08E18 Bq, 29,2 millions de Curie.)

A portée de Geiger, ils ont pourtant là la plus royale des voies pour asseoir une théorie qui, pour l’heure, s’avère en totale contradiction avec les données sur les dépositions globales. L’écart de poids entre les prévisions du modèle « à chute rapide » et les observations radiologiques de terrain est si énorme que l’on en ressent quelque honte: plus de 100 tonnes de matière fissile employées, seulement 10 tonnes retombées.

Que penser ? Les dépôts au sol sont-ils ignoblement sous-évalués ou au contraire plus de 80% des débris sont-ils toujours en l’air ? (Cette indétermination quant à la proportion effective de radioéléments encore en suspension reste toutefois un questionnement très marginal. 80%, 20% voire seulement 10% en l’air peu importe. Avec 1% des particules radioactives encore en suspension c’est encore et toujours le désastre pulmonaire.)

Que faire alors si ce n’est lancer ici un avis de recherche international ? Nanochercheurs de tous pays osez enfin défier ces 10 tonnes de ragots officiels et parallèles. Enoncez au grand jour votre vérité éminente sur les valeurs réelles de la contamination surfacique du globe. C’est la condition scientifique impérative pour fonder objectivement votre théorie de la sédimentation rapide des particules fines uranifères… (Vitesse de chute déclarée de 2 cm/s : 17,36 jours pour descendre par calme plat de ces 30 km de haut où elles ont été conduites par la cheminée ascensionnelle des bombes. 3.000.000 cm/2 cm seconde = 150.000 secondes de chute = 17,36 jours. Temps de résidence moyen escompté des particules dans l’atmosphère de 2 à 3 ans. Mais jamais on ne précise la proportion de particules qui résideront obligatoirement toujours en l’air ni la proportion de particules déposées qui sont fatalement remises en suspension par les vents et les incendies de forêts ou de végétaux dont on sait qu’ils absorbent toujours une partie des radioéléments déposés.)

A vos radiamètres, prêts, partez… Votre objet de recherche est on ne peut plus clair: trouver au moins 80 tonnes de débris atomiques par terre. Cette preuve, qui ne nettoiera que partiellement l’atmosphère, fera que l’humanité passe heureuse du Sv/Bq par inhalation au Sv/Bq par ingestion ! L’estomac supporte bien mieux l’uranium et le plutonium que les poumons. C’est couru que les particules alpha changent de comportement radiologique selon le milieu dans lequel elles se trouvent !!!



Voir aussi sur le meme sujet. 
http://aipri.blogspot.com/2009/10/projection-hypothetique-pour-une.html
http://aipri.blogspot.com/2009/11/inspirez-expirez.html
http://aipri.blogspot.com/2008/05/lhumanit-vit-officiellement-sous.html
http://aipri.blogspot.com/2009/08/plus-de-80-tonnes-de-residus-atomiques.html#uds-search-results
http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=8824451955385919181&postID=1860438111763485208